Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Il y a des couvertures de livre qui donnent envie de se plonger dans des histoires fantastiques. Associez cela à un titre et une bonne quatrième de couverture et hop on se laisse happer.
L'histoire se déroule dans la région de Seatle un Comté où il y a beaucoup d'eau (lac , rivières et océan pacifique) …
Si vous me suivez vous commencez à savoir que je suis très intéressée par la thématique de l'eau alors je peux vous dire que là j'ai été gâtée. On commence par de la brume qui empêche de voir plus loin que ses pieds pour atterrir dans la Crique Stagnante et un puits étrange et tout un monde mystérieux sous l'eau… Stagnante et tourbillonnante jouent avec les mouvements.
J'ai aussi aimé comment on y accède, la situation géographique qui fait appel entre autre au souterrain, chemins cachés et barque.
On retrouve des éléments qui touchent au monde du conte : forêts impénétrables, clairières, grands arbres, lieux secrets, mystérieux, comme hors du temps. Notions de dangers, lieux inquiétants, créatures surnaturelles et étranges, présence de la magie.
On a tout ce qui à trait à l'initiation. Les personnages vont apprendre de leurs expérimentations, de leurs erreurs (ou pas). Ils vont faire des choix, des découvertes, surmonter des épreuves et combattre le mal.
Quand à l'amitié on va voir qu'elle n'est pas acquise, qu'il faut faire ses preuves, la mériter, on ne l'accorde pas facilement. le groupe va évoluer entre le début et la fin, avec des relations d'opposition et de complémentarité. On voit les personnages affronter ses peurs, ses pires cauchemars seul ou accompagné. On joue aussi avec des nombres symboliques pour former le groupe final.
Chaque chapitre on change de point de vue (nom du personnage en titre) même si la narration est à la troisième personne on a des focales différentes. Ce passage de relais crée des ellipses et donne lieu à des petites ruptures dans la notion de temps. Beaucoup de dialogues permettent d'avoir de la narration directe et active.
La partie découverte du début est liée au côté ludique mais petit à petit l'ambiance s'assombrit. Ce qui commence comme un jeu fini par des situations dramatiques.
Ce deuxième épisode se déroule quelques mois après la catastrophique fête du Radis (emblème de la ville) cinq adolescents vont découvrir qu’ils ont une mission… êtres les gardiens de « l’infinoir ». Ils ont un peu avancé depuis la découverte dans le premier tome.
Cette aventure se déroule à Holloween, cela crée déjà une ambiance particulière alors que la ville panse encore ses plaies.
De nouveaux phénomènes étranges les inquiètent… une odeur de soufre s’échappe de l’étang où se trouve la maison flottante. Des créatures « imaginaires » font leur apparition alors qu’aucun n’a touché à l’infinoir… des algues rouge prolifèrent dans la crique… L’enquête sur les dégâts de vandalisme continue…
Depuis l’apparition de la créature lors de la fête du Radis, les touristes affluents, la ville exploite le filon… Même Logan ne perd pas le nord et vent des tee-shirt « Libère la créature qui est en toi »… Et pour couronner le tout un « freaks... »Youtuber et son équipe de spécialistes des phénomènes « paranormaux » arrivent pour filmer et traquer la bête ! Colson Bridger un être détestable. J’ai bien aimé cet épisode qui relie bien cette histoire « fantastique » à des éléments actuels et réalistes. Les youtubers qui sont prêts à tout quitte à jouer avec la vie des gens, faire circuler des fakes news, intox, montages, sensationnalisme pour avoir des vues et faire le buzz.
Dans ce nouvel épisode il y a une part d’enquête mais surtout une grande place à l’action et aux rebondissements spectaculaires. L’humour vient « alléger » les tensions dramatiques.
J’aime beaucoup le côté quête qui nous fait découvrir de nouveaux lieux, des pièces secrètes…
Toujours à la recherche de renseignements sur le rôle des gardiens de l’infinoir, nos cinq amis continuent à pister tous les indices qui pourraient les aider chacun joue un rôle en fonction de son caractère, chacun à une approche différente. Il y a toujours des petites tensions car ils ne sont pas tous amis depuis longtemps. Ils doivent aussi tenir compte des liens « paranormaux » qui les relient à l’infinoir et tout cet aspect incroyable.
J’ai beaucoup aimé la fin du roman qui ressemble à un débriefing sur ce qu’ils ont découvert, ce qu’ils ont vécu et amorcer l’épisode suivant… Patience il faut attendre le prochain épisode ! Laissons à cette pauvre ville et ses habitants le temps de se remettre de leurs émotions et des dégâts causés par les créatures.
A l'heure où le Coronna Virus semble préoccuper les autorités outre mesure, ce troisième tome prend une résonnance toute particulière.
Si cette trilogie se clôt sur une note d'espoir particulièrement optimise, elle laisse en moi une amertume que je n'arrive pas à dompter, restes confus d'informations diffuses épinglées au vol... l'aspect purement politique de ce genre de catastrophe ne m'échappe pas, il m'est intolérable.
La Peste qui se propage, mute, et semble en mesure de réduire à néant les restes d'une Société qui pousse son dernier souffle, est le symbole fort de toutes nos craintes ancestrales, de tous les maux qui menacent l'Homme depuis la nuit des temps : les guerres, forcément fratricides, les sentiments contraires qui nous rendent tous capables du meilleur comme du pire, les mutations environnementales, dont nous sommes tous plus moins responsables…
Le trio formé par Cassia, Xander et Ky est finalement une image de l'universalité des préoccupations humaines. Et la Société sait parfaitement faire en sorte de nous en éloigner, nous laissant penser qu'au contraire elle nous les fournit. Ne la laissons jamais choisir à notre place, ne cessons pas de nous indigner, continuons de créer, de remettre en question, de refuser.
Il y a peu, mon fils, excédé par les contraintes scolaires m'a demandé à quoi cela peut bien servir d'apprendre à lire, à compter, à écrire quand on a faim… pourquoi imposer à toute une génération certaines lectures ? Quel intérêt de se souvenir d'auteurs vieux de mille ans, de tableaux affreux, de chansons aux rythmes démodés…
J'ai pensé à Cassia et à sa joie d'ouvrir la Galerie, à sa jubilation d'apprendre à écrire ; j'ai pensé à Ky, Aberration voué à la mort parce qu'il ne correspond pas aux clichés de la Société ; j'ai pensé à Xander, privilégié qui refuse d'être un nanti et qui se salit les mains là où il pouvait s'assurer un confort bienvenu ; j'ai pensé aux 100 poèmes, aux 100 tableaux, aux 100 chansons que la Société avait jugés suffisants à conserver, et j'ai dit à mon fils ce que Cassia a mis des mois à comprendre : "Les parents donnent toujours des choses dont leurs enfants ne veulent pas"... j'ai failli en pleurer.
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Je l'ai attendu longtemps ce livre ! Plusieurs semaines pour être exact. Et finalement, il est arrivé, et moi je n'étais pas là...en vacance ! Hé mince quoi !
Alors dès mon arrivée, je suis allée le chercher à la poste, et le soir même je l'ai commencé, et je n'ai pas été déçue !
En plein dans la folie des dystopies, où on peut lire de tout, ce livre se détache vraiment; il mérite une place aussi dorée qu'Hunger Games. Oui, ce livre mérite la reconnaissance et j'aimerais bien en voir une reproduction film, pour mieux m'imaginer Ky, et l'univers déroutant, oppressant de cette bulle de préconçu symbole du monde de Cassia.
Malgré que ce livre ressemblait à un mélange de Terrienne et de Nightshade, je l'ai adoré, car les poèmes dicéminés dans le livre étaient appropriés. Ca m'a vraiment fait connaitre certains poèmes, que j'aime beaucoup depuis, un peut comme le refrain d'une chanson qui nous occupe la tête pendant longtemps, ce livre me suit. je marche, et hop, j'y pense. je pense à Cassia, à un moment du livre, à ce que j'aurais fait quand elle a vu Ky sur l'écran....
De plus, l'auteur, son style m'a rappelé avec nostalgie celui de Pierre Bottero, un style, une âme de poète. Elle nous transporte avec des sentiments déjà si dur à éprouver dans notre vie, à exprimer, et l'auteur, parvient avec brio, à décrire ces sentiments, de doutes, d'oppression. Elle parvient à clarifier les choses, pour le lecteurs, mais aussi pour ses personnages. La magie pure, simple de ce livre est juste époustouflant.
J'ai enfin pu respirer, comme libérée, avec l'histoire hors du commun, douce mais dure, de Cassia.
Alors, tout ce livre se lit d'une bouchée, d'un glissement de vague, d'un embrun d'eau.
L'histoire est enchanteresse, et nous donne un souffle de vie, et nous permet d'apprécier à sa juste valeur notre libre arbitre, que nous côtoyons et apprécions tous les jours sans s'en apercevoir Il ne faut donc plus sous-estimer notre liberté d'expression de choix, car elle est essentielle à ce que nous sommes. Voilà le thème du livre ! Essentiel pour comprendre notre vie, nos but, les enjeux de la société. Merci Ally, pour ce style si parfait, pour cette histoire émouvante, cet amour qui n'est pas tâché par la société, cette franchise.
J'ai beaucoup aimé la couverture gris perle, comme la froideur des officiels, et cette bulle de résistance et de magie qu'est Cassia. La couverture incarne parfaitement l'histoire. Elle incarne un monde en mouvement, un monde qui se réveille dans sa prison transparente. Véritable révélation ce livre. il m'a permis moi aussi de m'évader, comme Cassia, à travers les mots.
J'aime beaucoup Cassia et son esprit froncièrement libre au fond. Elle doute, mais endort ses pensées, pour se conformer. Alors, le réveil, on l'attend et quand il lui arrive, il est juste époustouflant. Ses doutes, ses peurs, c'est vraiment réaliste, sans trop être éxagéré.
Ky est le type parfait. Sérieux ! Je veux bien être sa pote ! Il est libre, plus que les autres, avec des idées bien arrêtées. il a le coeur tendre, et une force sure. il ne doute pas de ses convictions, et ose les révéler. Ky est juste parfait, dans un monde imparfait. Même ses défauts paraissent époustouflants !
Néanmoins, certains personnages sont laissé au second plan, sans les détailler, comme Em, ou même Xander, Donton ne sait pas grand chose d'eux au final.
Je pense qu'une bonne histoire serait à développer à propos de Xander, parce que j'aime beaucoup ce personnage. Le laissé pour compte, sympa. Il a un réel potentiel, qui est à mon goût, trop laissé de côté. on se sait pas vraiment ce qu'il pense et j'aurais aimé avoir son point de vue sur la situation.
Le trio, la lutte, le choix de ce livre en font un des plus beau que j'ai lu.
Au final, l'univers créer est époustouflant comme l'enchaînement de la population. Crée un monde aussi bien ficelé, avec autant de détails, de souvenirs, de traditions, c'est vraiment très dur, j'en connais quelque chose. Et Ally nous rappelle avec brio que le talent peut créé une formidable source de liberté...
J'ai vraiment beaucoup aimé, en somme, même s'il y a de petites choses à modifier, comme dans tous les livres...
A Lire tout de suite !!!!!
Note : 9.75/10
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