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Alexis Karklins-Marchay, nous propose un abrégé d’une fresque monumentale de quatre-vingt-dix romans, nouvelles, contes et essais de La Comédie humaine. Celle-ci s’étend principalement de la période de Waterloo (1815) à l’abdication de Louis-Philippe 1er (1848).
Balzac, un homme passionné, avec une soif inextinguible d’écrire ! Un puissant moteur, qui lui permettra de satisfaire son besoin incessant d’argent. Car si la réussite de son art de l’écriture lui sourira ; il n’en est pas de même dans ses incursions des secteurs : de l’imprimerie, du journalisme, de l’édition, de l’investissement…
Or donc, Balzac nous offre une description de la France, de l’économie et de la société de son époque ; il s’intéresse à toutes les classes sociales, à leurs caractéristiques et à leurs comportements ; ses ouvrages se répartissent en trois grands ensembles : Études philosophiques, Études philosophiques et Études analytiques.
Dont je retiens principalement, l’opposition de la bourgeoisie conquérante face à l’aristocratie déclinante ; des classes aisées ou riches et les classes les plus pauvres. Ainsi que son observation critique sur l’éducation et bien sûr : de son soutien indéfectible aux femmes, convaincu qu’elles ont des qualités qui les rendent supérieurs aux hommes.
Alexis Karklins-Marchay, décompose la vie de cet écrivain, mais également avec passion, les œuvres de Balzac ; ainsi, de multiples extraits jalonnent cet essai. Permettant à chacun, de lire à son rythme, de se remémorer ses lectures scolaires, de choisir un ou des thèmes abordés par Balzac pour constater que les faits évoqués sont toujours d’actualité. Bref une mine d’informations et un régal de lecture.
Merci à Babelio et aux Éditions Ellipses, de mettre en lumière le talent, que dis-je, le génie d’un de nos plus grands hommes de la littérature française.
Un vrai plaisir de se replonger dans l’univers de Balzac. Le livre est construit en triptyque avec en première partie les lieux, ensuite l’argent, et pour finir les personnages. Il faut aimer Balzac, car le livre est riche d’extraits. Je salue le travail de l’auteur pour ce travail de fourmi, particulièrement sur le sujet de la finance, dont j’imagine que son expertise l’a probablement aidée. J’ai particulièrement apprécié la dernière partie sur la société, et à travers elle, les personnages, car c’est ce qui m’intéresse chez Balzac. Le meilleur étant, dit-on, pour la fin, j’ai trouvé intéressant de consacrer une partie sur le féminisme de Balzac, et Alexis Karklins-Marchay, en citant Eugénie Grandet, qui est le deuxième roman que j’ai lu de Balzac après La peau de chagrin, m’a permis de me remémorer les prémices de ma formation littéraire. On apprend beaucoup de choses, avec des éclairages contextuels, des détails biographiques. Cependant malgré sa richesse, l’auteur explique que cette étude est loin d’être exhaustive. Pour connaître Balzac il faut avant tout lire son œuvre et Alexis Karklins-Marchay donne des conseils en ce sens à la fin de cette étude. Merci à Babelio et aux éditions Ellipses pour l’envoi de ce livre sur lequel je reviendrai sans doute au gré de mes lectures de la Comédie Humaine dont je suis loin d’avoir exploré toutes les facettes.
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