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Alain Teulié

Alain Teulié
Alain Teulié est un écrivain français né à Paris. Après des études théâtrales il devient en 1984 l'assistant de Jean Marais pour sa pièce « Cocteau Marais ». En 1989, il est responsable de l'émission de télévision « Tout Paris » (Paris Première) qui donne la parole à des artistes. A partir de ... Voir plus
Alain Teulié est un écrivain français né à Paris. Après des études théâtrales il devient en 1984 l'assistant de Jean Marais pour sa pièce « Cocteau Marais ». En 1989, il est responsable de l'émission de télévision « Tout Paris » (Paris Première) qui donne la parole à des artistes. A partir de 1995, il reprend son métier d'acteur, joue dans plusieurs films avant de se consacrer pleinement à la littérature. C'est ainsi qu'il écrit notamment quelques pièces de théâtre comme Virages et certains romans tels Ma mère est une actrice (2007) A part ça les homme vont bien (2007), et Vendredi soir chez les Becker (2009) parus chez Plon.

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Alain Teulié (1)

  • Rencontre avec Alain Teulié "Pensées d'un père pour la fille qu'il n'a pas eue"

    Découvrez le nouveau roman d'Alain Teulié Pensées d'un père pour la fille qu'il n'a pas eue publié aux éditions Anne Carrière.

Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « Stella Finzi » de Alain Teulié aux éditions Robert Laffont

    Olivier BIHL sur Stella Finzi de Alain Teulié

    Huitième roman de cet auteur, un livre un peu OVNI dans cette rentrée littéraire de l'automne 2020 mais qui mérité une plus grande diffusion.

    OVNI parce que difficile de le catégorier ; un récit à caractère biographique..... un romancier désargenté ayant eu un succès d'estime pour son uinque...
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    Huitième roman de cet auteur, un livre un peu OVNI dans cette rentrée littéraire de l'automne 2020 mais qui mérité une plus grande diffusion.

    OVNI parce que difficile de le catégorier ; un récit à caractère biographique..... un romancier désargenté ayant eu un succès d'estime pour son uinque livre....qui devant ses échecs sentiments amoureux et personnels décide de partir à Rome pour mettre un terme à sa vie. Amoureux de l'art, de cette ville, il ne voit pas un meilleur cadre pour se donner un destin funeste probablement. Il va alors faire la connaissance au détour d'un café où il a ses habitudes de la très mystérieuse et assez laide Stella Finzi, héritiére fortunée à la famille complexe mais parfaitement consciente de son physique et qui décide de monter un plan aussi étrange qu'incompréhensible au coeur duquel elle met le narrateur.

    De cette rencontre va naître une relation très particulière d'amour / répulsion.... devant la faible force de caractère et la lâcheté criante du narrateur à mettre un terme à son dessein, Stella Finzi va alterner les moments ou elle le couvre de dotations financières inespérées à d'autres de totale indifférence ; faisant de lui un sorte de gigolo et dandy avant de réussir à le convaincre au projet qu'elle lui destine. Il résiste, la rejète, l'aime, la maudit, la fuit....tout cela sur un mode de relation plutôt conflictuelle.... Un drôle de livre donc mais bien écrit, prétexte aussi d'itinéraire culturel et touristique de la ville éternelle...

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    Couverture du livre « Stella Finzi » de Alain Teulié aux éditions Robert Laffont

    Frederique Letilleul sur Stella Finzi de Alain Teulié

    Stella Finzi est un nouveau roman d’Alain Teulié qui marque par sa façon d’aborder le romantisme et la fragilité du couple.
    L’ambiance est il me semble le réel charme de ce roman, Nous sommes en Italie, et essentiellement à Rome, une ville dont la beauté impose le respect, cette ville...
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    Stella Finzi est un nouveau roman d’Alain Teulié qui marque par sa façon d’aborder le romantisme et la fragilité du couple.
    L’ambiance est il me semble le réel charme de ce roman, Nous sommes en Italie, et essentiellement à Rome, une ville dont la beauté impose le respect, cette ville intemporelle qui est un prestigieux livre d’Histoire, cette ville qui n’a « que des rides, pas de cicatrices ». Vincent, un élégant dandy désabusé, la quarantaine, trop décalé dans le monde actuel, a choisi de « ne plus rien faire de vulgaire pour subsister » et donc de venir à Rome pour y dépenser les derniers sous de son héritage avant de s’y donner la mort. Dans un café, par hasard, il fait la connaissance de Stella, une femme étonnamment disgracieuse, mais troublante… au point que les rencontres se multiplient et que les confidences se libèrent : Stella est une femme richissime, propriétaire de nombreuses boutiques de luxe, mais surtout, elle exprime une sensibilité exquise et semble lire derrière les notes, derrière les visages, les tourments de l’âme. Discrètement, par un jeu de séduction habile, elle précipite Vincent au plus loin de ses limites pour l’amener à se reconstruire.
    Voici un roman sensible, baroque, musical, construit comme une chanson, autour de refrains qui reviennent comme des leitmotive : un air de Vivaldi, un titre de roman, des verres de vin pétillants, des éclats de vie. Autour d’eux les mots ruissellent, les masques tombent, les vies s’inscrivent, le roman se déploie. Cette relation tendue laisse toutefois par le caractère si marqué des deux personnages, une image dense et sensible d’un amour particulier, généreux et égocentrique.
    #netgalleyfrance #stellafinzi

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    Couverture du livre « Stella Finzi » de Alain Teulié aux éditions Robert Laffont

    Marie-Hélène Fasquel sur Stella Finzi de Alain Teulié

    Un roman en effet troublant. Un narrateur insupportable et pédant, une protagoniste forte et autoritaire, étrange.
    Avec, en toile de fond, Rome, éternel symbole de splendeur et d'harmonie, dont même les ruines fascinent, deux personnages tourmentés à la recherche de la grâce et de la beauté...
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    Un roman en effet troublant. Un narrateur insupportable et pédant, une protagoniste forte et autoritaire, étrange.
    Avec, en toile de fond, Rome, éternel symbole de splendeur et d'harmonie, dont même les ruines fascinent, deux personnages tourmentés à la recherche de la grâce et de la beauté (dont Stella, l'héroïne, est cruellement dépourvue), passionnés d'art, se rencontrent, se fuient, s'affrontent, se repoussent ou s'attirent.
    "J’aimais ce qui est discret, rare, indivisible. Je ne voyais de la noblesse qu’à l’insolite.
    trop convenu, sans âme, froid."
    Entre eux, une relation qui ne cesse d'évoluer et de nous prouver que le physique n'est pas tout.
    Un auteur à la recherche de l'inspiration, un plan quasi-machiavélique...
    "L’effort que j’avais fourni pour rédiger ce texte
    m’avait rappelé le plaisir de choisir les mots justes et de les placer les uns près des autres. Ils entretiennent entre eux une conversation. Ce dialogue privé échappe à l’auteur. Les mots sont des enfants devenant adultes quand on les réunit au même endroit."
    Un roman original et entêtant.
    #StellaFinzi #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Stella Finzi » de Alain Teulié aux éditions Robert Laffont

    Emma Vando sur Stella Finzi de Alain Teulié

    J'ai pu recevoir en bonus ce livre dans le cadre des Explorateurs 2020 sur la rentrée littéraire, voici ce que j'en ai pensé:

    « Je dus reconnaitre que je me contredisais un peu, en voulant cette femme distante, surtout en public, et en regrettant qu’elle ne me complimente pas autant que je...
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    J'ai pu recevoir en bonus ce livre dans le cadre des Explorateurs 2020 sur la rentrée littéraire, voici ce que j'en ai pensé:

    « Je dus reconnaitre que je me contredisais un peu, en voulant cette femme distante, surtout en public, et en regrettant qu’elle ne me complimente pas autant que je pensais le mériter. Je me trouvais enfantin, et j’allai noyer cette agaçante pensée près du buffet. »

    Stella Finzi, c’est le nom de cette femme qui répugne par son visage dit « laid », notre narrateur Vincent. La citation montre bien que les sentiments de Vincent sont un peu plus complexes que ça. Vincent est un auteur, enfin il a écrit un livre il y a longtemps, qui décide de finir sa vie à Rome, après avoir dépensé ce qui lui reste d’argent. Cynique et passif, il ne se refuse rien mais n’accompli pas grand-chose en retour. Il erre dans Rome et en apprécie la beauté, car c’est un homme qui aime le beau Vincent, il est attaché à l’apparence. Jusqu’au jour où il rencontre, non rencontre n’est pas le mot approprié, jusqu’au jour où Stella s’intéresse à lui dans un café. Celle-ci va peu à peu se faire une place dans la vie de Vincent, lui proposant un ultime défi.
    Je ne vous en dirai pas plus sur l’intrigue, car ce n’est selon moi pas le plus important dans ce livre. On comprend bien que ce sont moins les actions quotidiennes des personnages, que le cheminement de leurs pensées qui est le sujet de ce livre. Deux personnages donc, aussi différents que peuvent l’être deux êtres. Vincent, notre narrateur et personnage principal, est un héros, plutôt anti-héros, exaspérant et agaçant autant dans son mode de vie que dans ses pensées. Il juge, s’agace, enchaîne caprices sur caprices, se contredit, mais surtout il est passif. Il le dit lui-même, il est là pour passer le temps avant de mettre fin à ses jours. C’est assez frustrant de suivre un personnage aussi exécrable, et pourtant petit à petit j’ai pris plaisir à voir ce personnage tourmenté ou titillé par Stella.

    Car oui Stella Finzi est pour moi le personnage fort de ce roman. Stella intrigue autant le personnage que le lecteur, et plus Vincent insistait sur sa laideur plus j’avais envie de découvrir qui elle était vraiment, car malgré ce que pense Vincent, on ne se réduit pas à son visage. Stella n’hésite pas à le remettre à sa place, elle ne se plie pas à ses désirs, mais se montre presque maternelle à son égard, et surtout le considère. C’est selon moi pourquoi il « s’attache » à elle : Stella le voit vraiment. Cela a beau l’horripiler, Vincent ne peut s’empêcher de courir vers elle, malgré le fait qu’il ne veut « tisser aucuns liens » entre eux, et ne veux surtout pas être associé à elle.

    En dehors de ces deux personnages j’ai trouvé beaucoup de beauté, de réflexion et de beauté dans les descriptions de Rome ou de l’Italie, ce qui permet de s’éloigner de la vision égocentrique et contradictoire de Vincent. Si le personnage principal m’a déplut, beaucoup de petites choses m’ont plus et ont rendues ma lecture plus qu’agréable. Une petite déception cependant à la fin : je ne comprends pas le geste de Stella, cela ressemble si peu au personnage qui nous est peint par l’auteur. Car finalement c’est la vision de Vincent qui gagne, quand tout le roman c’est échiné à prouver le contraire.

    Ce n’est pas un roman d’amour au sens classique du terme, mais alors comment le définir ? Ce qui est sûr c’est que c’est un roman sur les passions, qui torturent. On aime détester Vincent, on aime l’intrigante Stella, on aime déambuler dans Rome et surtout on aime voir Stella déstabiliser celui qui se disait intouchable.