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- un roman première lecture bien construit
- des personnages qui changent un peu
- une manière originale de mener une enquête
- des illustrations qui répondent bien au texte
- un bon moment de lecture
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--- Un récit fantastique… ou presque ? ---
Lorsque j’ai demandé Celui qui dessinait les dieux en service de presse – merci aux éditions Scrineo pour cet envoi ! -, j’espérais que la dimension fantastique soit développée au travers des chamans et des dieux. Mais, en fin de compte, pas du tout ! Je vous laisse donc imaginer ma déception…
Après coup cependant, j’ai essayé de revoir mes attentes afin d’apprécier ce livre à sa juste valeur. Malgré cela, je l’ai trouvé trop jeunesse pour moi.
-- Le plus de ce one-shot : le cadre ---
Lors de ma lecture, j’ai ressenti la passion de l’auteur pour la préhistoire ! Avec des mots simples, il aborde une période finalement assez méconnue et ce, sous un angle nouveau : celui de l’art. En effet, même si je savais que les hommes de cette époque dessinaient sur les parois de grottes, j’ignorais comment. Et cette lacune est désormais comblée !
--- Une histoire un peu plate ? ---
Si les débuts du livre m’ont emballée, c’est avant tout parce que l’action était au rendez-vous. Par la suite néanmoins, lorsqu’Ibhô se voit contraint de quitter son clan pour sauver sa vie, le rythme ralentit considérablement. Son quotidien est alors tourné vers la survie : chasser, manger, échapper aux très (trop) nombreux orages, etc. De ce fait, mon intérêt a rapidement diminué, et j’en suis la première peinée.
Alors, oui, certains rebondissements sont venus casser la monotonie du scénario, mais ils n’ont pas suffi à raviver ma curiosité. Et puis, je dois bien l’avouer, leur portée était assez limitée.
Finissons toutefois sur une note positive : j’ai adoré le dénouement !
--- Une âme d’artiste ---
En dehors de mon petit coup de coeur pour le chien, Sag – les animaux me font toujours craquer ! -, j’ai beaucoup apprécié Ibhô, car il a su me toucher dans son besoin de peindre, de perfectionner son art. C’est un beau message qu’Alain Grousset adresse à son jeune lectorat par ce biais.
Du reste, les protagonistes manquent de profondeur et tissent des liens trop facilement, mais avec seulement 177 pages au compteur, rien de surprenant. D’ailleurs, les auteurs de romans jeunesse se contentent, la plupart du temps, d’un trait de caractère ou deux pour décrire leurs personnages et d’une rencontre pour créer des amitiés, car leur but, avant tout, est de raconter une histoire.
En ce qui concerne Celui qui dessinait les dieux, je pense que le pari est réussi, même si je suis pratiquement passée à côté.
Un excellent recueil d'anecdotes et récits historiques romancés à mettre entre toutes les mains d'enfants. Les animaux ne sont pas que des bêtes de compagnie
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