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Au départ une photo, mais pas n’importe laquelle, une photo incroyable d’un homme au milieu d’une foule subjuguée qui refuse le mouvement général.
Sur cette photo et quelques éléments historiques comme un squelette, l’auteure va ajouter la chair et les tripes de ses personnages comme un sculpteur modèle la glaise pour donner vie à la matière.
Cet homme dit non, non par conviction mais par amour car il refuse d’admettre que la politique peut lui interdire l’amour non seulement de sa femme mais également de ses enfants.
Des personnages très forts, broyés par l’histoire.
L’écriture est belle, je n’ai toutefois pas très bien saisi le lien avec le père de l’auteure, peut être quelque chose de trop personnel qui à mon sens reste obscur.
Le roman est très fort et bouleversant, une belle réussite.
Ce roman nous racontre une très belle histoire d'amour entre August, jeune allemand qui a refusé de saluer Hitler et Irma, jeune juive, à l'aube de la seconde guerre mondiale.
Amour qui leur est interdit mais qui sera néanmoins le combat de leur vie.
C'est dommage que la structure saccadée du roman ne m'ait pas permis de me plonger plus dans cette histoire, ce qui a eu pour conséquence l'abandon de la lecture à mi parcours.
Peux t'on romancer ce qui est innommable et que l'on n'a pas connu ? Mais doit on taire de tels actes ? Cet audacieux premier roman nous parle de deux héros qui ont vécu, dans les années 40, à Hambourg. Lui, August, jeune allemand ouvrier, ayant adhéré aux jeunesses hitlériennes, pour trouver du travail et faire comme les autres. Il rencontre Irma, une belle jeune juive et ils vont vivre une belle histoire d'amour. Mais en 1937, le pouvoir nazi interdit les mariages entre aryens et no aryens. Ils vivent tout de même leur histoire et ont deux filles mais L Histoire va les rattraper. L'auteur est parti d'une photographie prise sur le port d'Hambourg, Hitler baptise un bateau, les dockers, ouvriers le saluent bras levé sauf un homme, ce serait August, qui aurait osé dire non. Ce livre et son titre nous interpelle sur l'histoire et de savoir s'il aurait été possible de dire non face à cet engrenage et aujourd'hui encore sommes nous capable de dire non. Un sujet délicat, difficile. La banalité du mal est difficile à concevoir mais peut on être "interpellé" par du romanesque Peut être mais un travail délicat. Une gageure réussie par ce premier roman. Je remercie une fois de plus le club 68premiersfois de me permettre de découvrir de tels textes.
Quel souffle ce récit, quel hommage et quelle poésie !
Déjà la couverture m’intriguait, il s’agit d’un cliché pris en juin 1936 sur le port de Hambourg : Un homme seul croise les bras parmi une foule le bras tendu saluant Hitler.
Lorsqu’il ose ce geste, August est juste un homme ordinaire, il n’incarne pas l’héroïsme, simplement le refus du moment, sans préméditation. Ce geste est une évidence pour lui, l’Aryen dont l’amour pour Irma la Juive défie les lois du IIIème Reich.
Pourtant, son parcours est celui de la majorité des jeunes de son âge : August a adhéré au parti nazi en 1931, a 21 ans. C’est un jeune comme ceux de sa génération, en quête d’espoir dans l’Allemagne en pleine crise économique. Il est sage et prudent, aucune rébellion ne le mène.
Mais voilà, August l’Aryen a croisé le chemin d’Irma la Juive et sa jeunesse l’a emportée dans une histoire d’amour qui a défié les lois de l’époque et la barbarie. August l’aime en dépit du danger et des lois promulguées afin de préserver la race aryenne de la « souillure raciale ». De cette union est née Ingrid en 1935 ; Irene verra le jour en 1937.
La suite est terrible puisque August sera arrêté et incarcéré, Irma mourra en camp en avril 1942.
J’ai été très émue et captivée par le destin tragique de cette famille, c’est une lecture douloureuse. L’auteure n’épargne rien, certaines pages sont insoutenables. Pourtant, il émane de ce texte une poésie et un lyrisme qui transcendent la barbarie et m’ont permis de poursuivre malgré l’anxiété qui me prenait aux tripes.
Un récit qui ne laisse pas indemne et fait partie désormais de ceux qui comptent vraiment parmi mes lectures.
Lu dans le cadre des 68premières fois
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