Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Bonjour j'ai eu l'opportunité de découvrir ce livre lors de la sélection 2024 du Prix des lecteurs Le Livre de Poche
Une intrigue oppressante, malaisante, glaciale, l’autrice a réalisé une intrigue forte psychologiquement, plusieurs temporalité, la descriptions du ressenti des enfants devenu adultes une terrible affaire qui me fait plus ou moins écho a une autre entendu dans nos média en 2022 ou 2023. Traumatisme, Reconstruction, Séparation, une tension, une lecture en apnée. Un récit ou vous refermez les dernières pages en ne ressortant pas indemne. On est dans une ambiance d’un True Crime. Cruel et doux à la fois.
"Papa voulait que je vienne dormir à la maison, quelques nuits au moins. " Tous ces contacts avec ta famille, je ne sais pas si c’est bon pour toi. " C’était un vieux débat, qui resurgissait lors des occasions spéciales. Papa avait passé toute l’année précédente à protester contre ma présence au mariage d’Ethan. Quand ils m’avaient adoptée, mes parents s’étaient éloignés le plus possible de Hollowfield, et même si Maman affirmait qu’elle avait toujours voulu vivre plus près de la mer, je les soupçonnais d’avoir cherché à m’éloigner de cette région. A leurs yeux, le passé était une maladie que mes frères et sœurs portaient encore en eux. Une simple conversation suffisait à être contaminé."
"Il me semblait inconcevable que Cara et Annie continuent à se retrouver sous le gymnase pour déjeuner. Que dans les couloirs de l’école, derrière les portes des salles de classe, le savoir continue à être dispensé. Que la cloche continue à sonner.
Au-delà de Moor Woods Road, j’imaginais des élèves qui découvraient le sexe, la conduite automobile, les examens. L’amour même.
Leur monde s’accélérait alors que nous étions retenus autour de cette table de cuisine, enfants éternels."
Ce livre m’a vraiment donné un sentiment bizarre : autant je peinais dans ma lecture que je trouvais assez fastidieuse par le manque de rythme, autant j’étais pressée d’y retourner pour le poursuivre.
Inspirée de faits réels, l’histoire avait tout pour me plaire sur papier. Alors certes oui, certains passages m’ont, à la fois, plu et horrifié par la cruauté humaine, mais j’ai trouvé cela beaucoup trop long. Le livre en format poche compte plus de 440 pages mais pour moi, il aurait très bien pu n’en compter que la moitié.
L’utilisation d’un certain twist qui se révèle quasiment à la fin aurait dû me surprendre et me plaire mais les longueurs m’ont fait perdre ce plaisir. Je pense qu’il m’aurait plus interpellée à l’écran via une série ou un film.
Bref, c’est bien dommage mais ceci n’est que mon humble avis personnel. Alors n’hésitez pas à vous procurer ce livre et à vous forger le vôtre.
Premier livre de la sélection de février pour le Prix des Lecteurs.
Et bien, c’est un avis en demie teinte…
J’étais vraiment attirée par le résumé.
Malheureusement, je n’ai pas été totalement embarqué.
Pourtant, j’ai apprécié disons la première moitié.
Mais ensuite j’ai trouvé que le livre traînait en longueurs…
Je me suis plutôt ennuyée dans la deuxième partie.
Alors c’est un livre qui reste intéressant d’un point de vue psychologique.
On suit Lex, alias la fille A dans les années qui suivent son évasion.
On peut voir que le cerveau met tout un tas de choses en place pour survivre à un traumatisme.
Inspiré d’une histoire vraie, forcément c’est horrible ce que ces parents ont fait à leur enfants… et se dire qu’une histoire pareil a vraiment existé, ça donne des sueurs froides.
Au-delà de l’aspect psychologique, j’ai trouvé l’histoire sans grande surprise.
Deborah et Charles Gracie ont maltraité leur sept enfants (Alexandra, Ethan, Delilah, Gabriel, Noah, Daniel et Evie) jusqu’à ce que l’ainée (Alexandra) âgée de quinze ans, (surnommée « la fille A » – comme « Alpha ») s’échappe de « la maison de l’horreur » et aille chercher du secours … C’est l’inspecteur Greg Jameson et la pédopsychiatre (la Dr Kay) qui seront chargés de l’enquête (et du suivi des enfants Gracie …)
Lex (la fille A) est la narratrice de cette terrible intrigue. Elle a quitté l’Angleterre, son pays d’origine, pour s’installer aux États-Unis depuis des années et revient sur les lieux de ses souffrances à la mort de leur mère (en prison) afin de régler les « détails administratifs et testamentaires » (Leur père était mort avant l’intervention de la police …)
Difficile de ne pas penser aux treize enfants Turpin en lisant cette histoire (une horrible affaire qui avait défrayé la chronique américaine, en 2018 …) Même si l’auteure – par mesure de précaution – se garde bien de le mentionner et précise que « toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé était pure coïncidence » …
Un roman choc, une écriture sans aucune concession sur un sujet particulièrement difficile et un épilogue qui explique bien des choses … Juste un très léger bémol à mes yeux : cette façon qu’a l’auteure de passer du passé au présent, d’une phrase à l’autre … J’ai parfois été troublée par ce procédé dans ma compréhension des évènements … Le récit nous amène lentement à une « vérité » qui est un peu différente, d’un enfant à l’autre (chaque chapitre est dédié à un d’entre eux …)
Une lecture agréable, pas de coup de coeur toutefois.
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