Tous vegan ? Les scandales des abattoirs en France n’ont fait qu’accompagner une vague qui montaient lentement depuis plusieurs années et que la France rejoint enfin. C’est ainsi que de plus en plus de Français renoncent à la viande. Il y a à cela un parti pris politique, de s’insurger contre la surproduction, l’industrialisation du vivant au sens large, et la prise de conscience de la nécessaire protection des animaux domestiques, comestibles ou non.
Le véganisme, un engagement
Ëtre vegan signifie non seulement ne plus manger de viandes, mais surtout ne plus rien ingérer ou utiliser qui provienne de l’animal. On bannit les oeufs, le lait et ses dérivés, le miel, le poisson évidemment et la viande, ça va de soi. Mais on bannit aussi les pulls en laine et les chaussures en cuir. Moins simple.
Phénomène ou mode ?
Il est difficile de dénombrer le nombre de vegans en France. Certains sites évoquent un million de personnes, d’autres deux millions. Mais il suffit de constater comment les grands industriels agroalimentaires se jettent sur le filon, rayons des supermarchés à l’appui, pour en conclure que le phénomène est sérieux, durable. Le véganisme est beaucoup plus qu’une mode. Même les fast food s’y mettent ; un quartier vegan, baptisé « veggietown » s’étend à Paris, au milieu du 10e arrdt. Le mot « végane », francisé, est entré dans le dictionnaire en 2016 et remplace le si clair et précis végétalien qui, il est vrai, n’a pas la touche anglo-saxonne ad hoc pour séduire les fashionistas.
Un mouvement encore très typé mais qui fait tache d’huile
Mercredi 1er novembre sera la journée mondiale du végan dans le monde qui marque le début du mois vegan. Cela fait des années que le mois végan existe, mais les medias français commencent tout juste à s’y intéresser.
Et dans l’assiette ?
S’il est difficile d’appliquer le véganisme de façon radicale, on peut l’adapter à son mode de vie. Alors oui, on portera encore des chaussures en cuir et on boira du vin, même si la clarification du vin se fait probablement avec de la gélatine épouvantablement non végétalienne. Végan ne signifie pas manger triste. On a l’occasion, avec les livres ci-dessous, de se régaler avec la conscience (politique) tranquille. Et surtout, de proposer des plats qui rassemblent tout le monde, vegan ou omnivores, sans créer des débats dans l’assiette ou autour de la table.
La solution en cinq livres de recettes éminemment attrayants :
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Le grand classique
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Vegan de Marie Laforet
Il a été publié en 2014 mais c’est un intemporel, idéal pour s’initier à la cuisine vegan. On connaît l’auteur pour son blog, 100% végétal. Manger vegan c’est autant une démarche politique que gourmande. Marie Laforêt propose des recettes à partir d’aliments de base, simples et économiques et propose de réaliser soi même ses fromages et rôtis végétaux. Qu’on se tranquillise : les blanquette de soja ou escalopes de seitan sauce au vin blanc tutoient la bûche aux marrons, les crèmes brûlées ou le crumble de tomates avec un égal bonheur de gourmet. Et pour ceux qui manquent d’assurance en cuisine, Vegan débutant, son nouveau livre vient de sortir (La Plage, 19,95 euros)
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Le super frais
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Plenty de Yotam Ottolenghi - Jonathan Lavekin
Un chef italo-israélien qui fait parler le Tout-Londres : incontournable sur la scène gastronomique internationale, Yoram Ottolenghi a publié un livre de recettes légères et savoureuses dédiées au monde végétarien. Sa touche à lui, c’est l’assemblage des parfums dans l’assiette. Ses points forts sont les salades et… les desserts. Mais si l’on vous dit aussi « polenta de maïs et ragoût d’aubergine » ou « riz rouge de Camargue et quinoa à l’orange et aux pistaches », cela ne vous donne-t-il pas l’envie de passer à table illico ?
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Le roi de la protéine
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Protéines vertes de Christophe Berg - Cecile Berg
Le roi de la protéine
Protéines vertes, Cécile et Christophe Berg (La Plage, 13,50 euros)
Parlons franc : l’enjeu d’une cuisine vegan est de manger équilibré sans renoncer à son équilibre alimentaire. Le Graal, c’est la protéine et l’objection principale des anti-vegan. Cécile et Christophe Berg qui partagent autant l’amour du sport que de la cuisine, ont écrit ce livre très ciblé qui met l’accent sur les légumineuses de base assurant le quota de protéines, de fibres, d’acides gras essentiels insaturés, d’antioxydants, de sels minéraux et de vitamines à l’organisme. Ca fait beaucoup d’atouts pour le soja, les lentilles, les pois chiches et les azukis, non ? Avec eux, on fume son tempeh (forme de soja fermenté), on revient de forêt pour une quiche aux champignons et noix au tofu soyeux, on se régale de samosas aux pois chiches, brocoli et petits pois et on assure son marathon avec les barres sportives abricot et pois chiches caramélisés. Un petit livre où tout est expliqué point par point, de la recette la plus simple à la plus sophistiquée.
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Le plus gourmand
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La guinguette d'Angèle de Angèle Ferreux Maeght
Elle est jolie et gourmande, et quand elle parle de ses recettes, c’est avec des yeux brillants : Angèle Ferreux-Maeght est une incitation à la conversion vegan. Comme son livre l’affiche dès la couverture, ces recettes sont végétales, sans gluten et sans lactose. Un sans faute vegan. Encore faut il le savoir, tant on oublie vite à les feuilleter puis à les mettre en pratique qu’il s’agit de plats « pas comme d’habitude ». Algèle Ferreux-Maeght a rassemblé les recettes qui ont fait le succès de sa Guinguette, sa société de traiteur bio et détox, forte de sa formation de naturopathe, de sa créativité et de son amour pour la cuisine. Entre ses bowls, ses légumes en bocaux maison, ses jus detox, le livre de recettes d’Angèle accompagne le quotidien de l’urbain stressé, du petit déjeuner au dîner chic en passant par l’apéro gourmand. Avec, en sus, un excellent rapport qualité-prix pour ce livre richement illustré.
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Le transgressif-régressif
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Bonbons vegan de Maeva Tur - Caroline Feraud - Sandrine Costantino
C’est halloween et le début du mois vegan, alors on s’empresse de fêter ces événements avec un livre consacré aux bonbons vegan. Exit les sucres raffinés, les colorants suspects et la gélatine de porc : on se précipite sur l’ourson, la frite qui pique et les guimauves façon bio, vegan et DIY. Le chocolat n’est pas en reste non plus (goûtez à ce rocher et dites-en des nouvelles). Un joli livre clair, bien illustré, à la mise en page séduisante et aux explications précises pour fabriquer, en famille, 30 bonbons aussi délicieux à préparer qu’à déguster. En attendant le 2 novembre pour ouvrir ce livre, on retrouve les recettes de l’auteure qui est aussi professeure agrégée de biochimie, sur son blog, Végébon.
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Chacun ses idées mais pour moi je suis ni pou ou contre le choix de chacun car moi même je ne mange pas beaucoup de viandes et on peu se rattraper sur d autres aliments a voir
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