C’est une récidiviste : Karine Tuil fait de nouveau partie du jury du Prix Orange du Livre, deux ans après une première collaboration.
Sa motivation, elle l’explique précisément : « C’est un prix intéressant car les membres du jury viennent d’horizons très différents, les discussions sont donc très animées. On établit nous-mêmes la première liste sur une période littéraire assez riche, celle de janvier à mars. Enfin, l’équipe est formidable, à commencer par Erik Orsenna pour lequel j’ai beaucoup d’admiration et qui respecte totalement les écrivains, mais aussi Christine Albanel, Armelle et Françoise que j’ai appris à connaître et apprécier ».
Chez Karine Tuil, l’engagement n’est pas un vain mot. Son exigence littéraire, son écoute et sa vigueur à défendre les livres auxquels elle croit, sont décrits par les autres jurés.
« La littérature est au centre de ma vie. Je lis beaucoup, tout le temps, pour me documenter, par plaisir, curiosité intellectuelle. Ce rapport au texte fonde et donne un sens à toute ma vie ».
Précisant qu’elle a d’abord été une grande lectrice avant de devenir écrivain, Karine Tuil a gardé intact son plaisir de bouquineuse et son désir de découvertes. Son parcours de lectrice va et vient entre ses deux librairies préférées.
« J’aime beaucoup la librairie Dédale, dans le 5e arrondissement, qui est proche de chez moi. Les libraires ont appris à me connaître et m’ont par exemple fait découvrir Céline Minard. Mais j’aime aussi beaucoup la Librairie Compagnie, à côté de la Sorbonne, qui propose un choix d’ouvrages très large en histoire, sociologie, littérature contemporaine ».
Karine Papillaud
Crédit photo : JF Paga
