Lauréat du Prix Orange de la Bande Dessinée 2023, Yann Damezin revient pour vous sur son parcours, ses passions et influences, ainsi que son approche de la création. L'occasion aussi de découvrir comment a pu naître Majnoun et Leïli (éd. La Boîte à Bulles), l'album qui a conquis le jury de la dernière édition... et que nous sommes ravis de vous offrir à la suite de cette interview!
Entretien avec Yann Damezin pour Majnoun et Leïli : "C’est un récit qui fait partie de l'imaginaire de pays très différents."
- Comment avez-vous vécu l'annonce du prix pour Majnoun et Leïli ?
Yann Damezin : J’étais déjà content que la BD ait été sélectionnée et je ne m'attendais pas à recevoir le prix, donc j’ai été un peu surpris. Je ne fais pas de la bande dessinée pour avoir des prix, mais ça fait plaisir quand même ! Faire de la BD, c’est long, on est assez seul et on ne sait pas trop comment ça va être reçu. Là, c'est une preuve que des gens ont été sensibles à ce qu'on a fait : c'est surtout ça qui me touche et qui compte pour moi.
- Si on revient un petit peu en arrière, comment ce projet est-il né et comment avez-vous travaillé avec votre éditeur, La Boîte à Bulles ?
YD : Depuis pas mal de temps, j’avais en tête l’adaptation d'une histoire de la littérature persane. Je ne me sentais pas forcément prêt, mais j’ai eu des discussions avec des amis iraniens qui étaient assez enthousiastes à cette idée, donc ça m'a donné le coup de pouce pour me lancer.
J’avais proposé le projet à d'autres maisons d'édition et certaines étaient intéressées, mais avaient quelques doutes, notamment sur le fait que ce soit écrit en vers, et se demandaient si cela allait pouvoir toucher un public. La Boîte à Bulles m’a directement fait confiance et ils m’ont dit de me lancer.
- L’écriture en vers était-elle incontournable dès le départ ?
YD : Oui, cela m’est venu rapidement quand j’ai commencé à travailler sur l'histoire. Au tout début, je m'étais dit que j'allais uniquement écrire en vers les paroles de Majnoun car c'est un poète, mais assez vite je me suis rendu compte qu'il fallait que la BD entière soit un poème. Pour moi, ce n’était pas trop négociable.
- Pouvez-vous expliquer ce que ce que représente l’histoire de Majnoun et Leïli, un récit qui est connu dans toute une partie du monde et qui a finalement un caractère universel ?
YD : A l'origine, c'est une histoire qui est née dans le monde arabe. On attribue aux personnages une existence historique, même si on ne sait pas exactement si c’est le cas. Dans la poésie arabe, il y a un corpus de poèmes, qu’on présente comme les poèmes de Majnoun, avec là aussi beaucoup d’anecdotes associées.
En Iran, cette histoire est arrivée avec les conquêtes arabo-musulmanes et elle a intégré le Panthéon des grandes histoires de la littérature iranienne quand l’un des très grands poètes classiques persans, Nezami, en a écrit sa version.
Pendant une bonne partie de l'époque médiévale, le persan était une langue très diffusée dans le monde musulman, une langue de culture qui était partagée et qu'on parlait dans toutes les cours, notamment dans le monde turc. Donc cette histoire a été très diffusée et il y en a eu de nombreuses versions écrites aussi bien dans ce qui correspondrait aujourd'hui à l'Azerbaïdjan qu'en Inde du Nord. C’est un récit qui fait partie de l'imaginaire de pays très différents.
- Vous êtes-vous arrêté sur une version en particulier ?
YD : Je suis surtout parti des versions persanes, car c'est la culture que je connais le mieux. Il y a plein de versions en persan, dont deux qui sont vraiment connues, et celle sur laquelle je me suis appuyée est la première grande version de ce récit. Il y en a peut-être eu d’autres avant – je ne voudrais pas dire de bêtises – mais disons que c’est la première à être vraiment très connue et qui est donc l’œuvre de Nezami. J’en suis resté assez proche même si j’ai pris des petites libertés.
- La façon dont vous avez abordé le personnage de Leïli fait-elle partie de ces libertés ? Vous avez dit l’avoir un peu étoffé...
YD : Oui, en fait, j'ai un peu développé Leïli mais à partir de choses qui étaient déjà là. Par exemple, il y a cette inégalité dans le fait de pouvoir exprimer sa douleur, ce que l'homme peut faire sans problème alors que la femme ne le peut pas. Ce sont les codes sociaux qui privent Leïli de cette liberté, mais c’est déjà présent chez Nezami et c'est pour ça que j'aime énormément ce poète. Comme il est du 12e siècle, on ne s’attend pas forcément à trouver cela, mais il a beaucoup d’empathie pour ses personnages féminins notamment. Il les construit vraiment, ce qui n’est pas toujours le cas chez d'autres poètes.
- Pouvez-vous nous expliquer votre technique et votre parti pris graphique, cette façon de vous inspirer des miniatures persanes sans les copier ? Quelle a été la part de recherches pour y parvenir ?
YD : En fait, je n’ai pas vraiment fait de recherches graphiques car le plus souvent, la manière dont je dessine est assez spontanée. Bien sûr, j’y avais un peu réfléchi et je savais que je voulais que ce soit en couleurs, contrairement à la BD précédente. Là, cela me semblait important parce que dans la miniature persane, le fait que ce soit très coloré a une forte importance symbolique et spirituelle. Donc, je voulais reprendre cela mais je ne voulais pas dessiner à la manière des miniatures persanes, déjà parce que c’est extrêmement difficile : c’est un travail énorme qui m'aurait demandé un temps fou. Et je ne sais même pas si j'en aurais été capable !
Par ailleurs, ce sont des images que j'aime beaucoup et qui influencent déjà mon dessin. Donc je me suis dit que je n’avais pas besoin de la pousser davantage cette influence et qu’elle serait présente de toute façon.
Ceci dit, il m’est arrivé de réfléchir au choix des couleurs en regardant des miniatures, et de les reprendre. Et il y a quand même une ou deux pages qui font plus précisément références à des miniatures persanes. Pour l’intérieur d'un palais, en l’occurrence, j’ai vraiment regardé comment sont construites les « perspectives », car c’est assez spécifique. Donc j’ai un peu repris cette construction de l’espace, mais c’est l’une des rares pages pour lesquelles j'ai observé des miniatures existantes.
« Mes images sont meilleures
si on me laisse complètement libre »
- Vous y avez fait allusion, mais quels sont les avantages et inconvénients du travail en solo ?
YD : L’avantage, c’est vraiment la liberté et l'indépendance, que ce soit dans l'organisation du temps, les choix qu’on fait ou la manière d’aborder les choses. Enfin, c’est surtout vrai si on a une maison d'édition qui vous fait confiance et qui vous laisse libre, ce qui a été le cas : je crois qu’on ne m’a quasiment rien fait changer sur ce livre !
Et après, l’inconvénient majeur, c’est le doute. On passe un an et demi, 2 ans sur un livre en le montrant uniquement à quelques personnes autour de soi et à l’éditeur, qui va dire si cela lui convient. Mais finalement, c'est quand même assez solitaire et en ce qui me concerne, j'ai pas mal de moments de doute où je me demande si ça vaut vraiment le coup de passer autant de temps sur ce travail.
- On sent chez vous énormément de curiosité mais aussi de respect pour ce qu’on appelle - peut-être un peu rapidement - « la culture orientale » ou « le monde arabo-musulman ». Ce sont des termes très génériques mais comment décririez-vous votre rapport à ces cultures, notamment la culture persane ?
YD : Cette découverte s’est d’abord faite par l’art, l’appréciation de la littérature, la poésie et les voyages ; les rencontres sont venues après. Cette culture m’intéressait alors j’ai eu envie d’en savoir plus. J’ai lu de la littérature turque ou arabe, mais la littérature persane me touchait particulièrement, sans que je sois capable de dire pourquoi. Et en même temps, il y avait plein de choses que je ne comprenais pas parce que je n’avais pas suffisamment de connaissances.
Donc j’ai eu envie d'en savoir plus pour mieux connaître cela et comprendre ce qui me touchait. C'est comme ça que sont venus des voyages en Iran puis des rencontres avec des gens. J’ai pris la décision d'apprendre le persan et plus on va en profondeur, plus on est touché.
- Vous êtes également enseignant et musicien. Comment s’articule tout cela, y a-t-il des passerelles entre vos activités ?
YD : Pour moi, le fait de donner des cours de bande dessinée est assez séparé. D’ailleurs, la plupart des étudiants font de la BD qui n’est pas si proche que ça de ma manière de faire. Evidemment, on est parfois intéressé par des travaux d’étudiants qui sont surprenants, et cela peut ouvrir des portes. De leur côté à eux, il y en a beaucoup qui ne vont pas forcément voir ce que je fais, ou alors peut-être qu’ils ne m'en parlent pas. Mais parfois des élèves me demandent si je peux dédicacer ma BD, oui. Et l'an dernier, on avait fait un concert dessiné au Festival Lyon BD et quelques élèves sont venus.
En ce qui concerne la musique, depuis 2 ou 3 ans j’en fais de plus en plus. Au début cela se faisait en parallèle, le dessin étant mon métier et la musique vraiment mon loisir. Mais en fait, petit à petit, de plus en plus de liens se créent, parce que j’ai des amis musiciens qui me demandent de faire des dessins pour des affiches, et de mon côté j’ai aussi cette idée de monter des spectacles qui mélangent musique et dessin.
- En tant que lauréat du Prix Orange de la BD 2023, vous serez membre du jury de la 5e édition qui arrive. Quel lecteur de BD êtes-vous ? Qu'est-ce qui vous attire dans une BD ou peut au contraire vous bloquer ?
YD : Je suis assez curieux et j’aime lire des choses variées. Je dirais que je ne suis pas un gros lecteur de bande dessinée, même si j'en lis quand même régulièrement, 4 ou 5 par mois peut-être.
Il y a des choses que je connais assez mal, comme le comics, mais ce n’est pas forcément que ça ne m'intéresse pas, c'est juste que je ne connais pas très bien.
Je connais un peu mieux le manga, j’en ai lu un peu plus quand même et il y a des auteurs que j'aime bien, mais je suis pas non plus un grand connaisseur.
Ce que je lis le plus, c'est ce qu'on appelle parfois « roman graphique », même si c’est un terme que je ne trouve pas forcément si pertinent que ça. Disons, la BD indé. Et puis parfois, j’aime aussi lire des classiques ; je ne suis pas fermé sur un genre particulier.
Quand j’étais plus jeune – et je vois aussi cela souvent chez mes élèves – c’était vraiment le dessin qui comptait avant tout, c'était ce qui faisait que je choisissais une BD et cela avait beaucoup plus d'importance pour moi d'être séduit ou même impressionné par le dessin. Mais plus ça va, et moins cela a d'importance - et à l’inverse, le récit compte davantage. Evidemment, le mieux, c’est quand il se passe vraiment quelque chose entre le dessin et le graphisme !
Globalement, je crois que je suis assez séduit par les choses « personnelles ». Je ne sais pas si c'est le bon mot, mais j'aime moins les types de dessins qui sont très codifiés, les manières de styliser qu'on retrouve beaucoup et qui appartiennent à une école. J’aime quand des gens ont une manière de dessiner qui est un peu spécifique et même bizarre, mais qu'on ne retrouve pas forcément ailleurs, même si c'est un peu maladroit.
J'aime avoir l'impression que la personne n’a pas fait d’efforts pour dessiner de la manière dont elle dessine, et qu’elle le fait juste de la manière qui lui vient le plus naturellement possible. Bien sûr, l’impression peut être trompeuse mais j’aime bien ressentir cette approche naturelle et spontanée.
- Cependant, il peut arriver qu’un même dessinateur soit davantage contraint, et que le contexte soit plus formaté ou standardisé, selon le projet ou la maison d’édition, non ?
Cela ne m’est pas vraiment arrivé. Enfin, si, peut-être en illustration, où j’ai un peu plus d’expérience de contraintes, de directives, et où on m’a fait refaire des choses. J’ai trouvé cela difficile et cela a donné des images que je n’aime pas trop : c'est comme si j'avais tiré dans une direction et qu'on avait tiré dans une autre : à l’arrivée, l’image ne fonctionne pas vraiment car il y a une espèce d'entre-deux. Plus ça va et plus j'ai l'impression que mes images sont meilleures si on me laisse complètement libre, tout simplement.
- Donc votre premier objectif, avant même la satisfaction de l’éditeur ou du lecteur, est de vous sentir libre et satisfait de ce que vous dessinez ?
YD : En fait, quand je dessine, j'ai vraiment besoin que ce soit spontané. Dès que ça ne l’est plus vraiment, je prends beaucoup moins de plaisir et cela peut même devenir un peu angoissant. Alors c’est vrai qu’à l’arrivée, dans mon dessin la construction des personnages est parfois un peu bizarre, les visages peuvent changer un peu d'une case à une autre, etc. Ce n’est pas aussi rigoureux que le travail de de gens qui construisent vraiment leurs dessins, mais je me suis rendu compte que j'ai besoin que ce soit très fluide et très spontané.
- Pour finir, un mot sur vos projets. Etes-vous déjà sur votre prochaine BD ?
YD : Oui je suis dessus, et j'ai à peu près fait la moitié du dessin - enfin un petit peu moins. C'est la première fois que je fais une BD en collaboration avec un scénariste.
Je me demandais un peu comment cela allait se passer, mais il me fait vraiment confiance et me laisse très libre de m'approprier l'histoire, alors que c’est son histoire puisqu’il s’agit d’une biographie. Donc tout se passe vraiment très bien.
Le récit est à nouveau tourné vers la culture persane, mais c’est beaucoup plus contemporain, puisqu’il s’agit de l’Iran et de l'Afghanistan du 20e siècle, à travers l’histoire de la famille de mon ami et sa propre histoire…
Propos recueillis par Nicolas Zwirn
On aime, on vous fait gagner Majnoun et Leïli, de Yann Damezin
Tentez votre chance pour gagner des exemplaires de Majnoun et Leïli, de Yann Damezin, publié aux éditions La Boîte à Bulles.
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Vous avez jusqu'au 3 décembre.
Bonjour,
J'ai très envie de découvrir ce roman graphique. Je connais très mal la culture persane et m'en approcher grâce à un récit de référence m'intéresse. Aussi, j'aime beaucoup le dessin, très coloré, très typé. Savoir que l'auteur dessine de façon spontanée, avec des variations d'une page à une autre d'un même personnage m'a interpellée... Merci!
J'aime la lecture et pourtant je n'ai jamais entendu parler de Majnoun et Leïli. Alors forcément quand l'auteur parle de cette histoire comme un classique de la littérature arabe, je suis intrigué ! Je participe pour peut-être avoir la chance de mieux découvrir la culture persane à travers cette bande dessinée !
Bonjour,
Je suis curieuse de découvrir ce roman graphique dont les dessins sont flamboyants. J'aimerais découvrir la culture persane à travers cette histoire et je suis sensible aussi au Prix Orange de la BD décerné à ce magnifique roman
merci pour cette offre de lecture
Bonjour,
Les dessins
Les graphismes sont magnifiques et l'originalité du projet me séduisent tous les deux. J'ai hâte de découvrir cette BD si on peut appeler ce genre d'œuvre aussi originale ainsi.
Bonjour, je suis curieuse mais surtout impatiente de découvrir cette BD .Je suis séduite par la beauté des illustrations, enfant, j'ai adoré les contes des Milles et Unes Nuits. Cet ouvrage m'attire d'autant qu'il a permis à son auteur d'être lauréat d'un prix prestigieux. Ses dessins sont poétiques, ils font rêver.Je remercie Lecteurs.com pour ce concours et leurs conseils.Belles lectures à tous.
Bonjour et merci pour ce nouveau jeu/concours qui donne la possibilité de découvrir le travail de Yann Damezin, tout de même lauréat du "Prix Orange de la BD 2023".
Une telle récompense n'est pas le fruit du hasard , je suis donc curieuse de lire cette BD , de découvrir l'histoire de Majnoun et Leïli, récit célèbre dans la culture du monde arabe, qui a finalement un caractère universel.
Les dessins aux couleurs vives inspirées des miniatures persanes ainsi que le texte écrit en vers, je l'avoue m'intriguent énormément.
Bonne chance à toutes et à tous ,et belles lectures.
Bonjour à tous,
J'aimerai beaucoup découvrir cette histoire dont j'ai déjà entendu parler et que Yann Damezin semble avoir magnifié en poésie mais dans une version moderne avec des illustrations chatoyantes.
Merci pour ce concours.
Comme dirais certains enfants : "je le veux moi je le veux". Il faut vraiment que je découvre cette BD. Co-présidente d'une association venant en aide au peuple afghan j'en parlerai dans l'association car faire connaître la culture persane est aussi notre rôle. Merci Yann Damezin hâte de découvrir et faire découvrir.
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
les dessins sont envoûtants
Les couleurs des illustrations , l'écriture en vers .. curieuse de découvrir
Merci de nous faire découvrir de nouveaux horizons !
Bonjour, rien que le titre de cette BD et l'illustration de la couverture suffisent à donner envie de lire cet ouvrage ! Je tente ma chance avec grand plaisir.
Bonjour. Quel article ! Quelle interview qui donne immédiatement envie de se plonger dans cette superbe BD ! Déjà, le fait d'avoir obtenu le prix orange BD 2023 est un atout fort pour me donner envie de lire cette BD, de plus après la lecture de l'interview de l'auteur, apprendre que l'écriture est toute en vers car Majnoun est poète est surprenant et pique ma curiosité, puis le sujet de raconter l'histoire de la littérature persane avec des images très colorisées qui rappellent les miniatures persanes va donner encore plus de crédibilité à l'ouvrage. Vous l'aurez compris, je suis très intéressée par la découverte de cet album. Merci pour le concours, instructif et bien à propos avec Noël qui approche. Bonne journée à tous.
Bonjour, je ne connais pas trop la culture persane et j'adorerais la découvrir au travers de cet ouvrage sous forme de poème. J'ai aimé la réponse de Yann Damezin à la question qui lui était posée en fin d'interview, au sujet de son objectif premier dans son processus de création. Il dit en effet qu'il dessine mieux si on le laisse libre, et j'apprécie cette façon de penser.
Merci pour ce concours.
bonjour à tous,
Je serais très content de découvrir la BD de Yann Damezin "Majnoun et Leïli" car :
- Les dessins et illustrations sont originaux et les couleurs flamboyantes,
- L'histoire qui parle de la culture et de la société persane peut fréquente.
Bon week-end et cordialement
Je ne peux que vous conseiller cette BD magnifique, avec des dessins colorés et une histoire touchante
Bonjour, je ne lis pas beaucoup de BD mais j’aimerais bien connaître cet univers car celle ci me paraît très intéressante dans le texte comme dans les dessins.
Je serais ravie de découvrir ce conte qui me paraît connu et que j'ignore pourtant !
Les couleurs des dessins semblent sublimes et j'ai hâte de me plonger dans cette œuvre... Merci pour ce concours
Je porte ce prénom, Leïla, grâce à ce conte arabe et c'est avec plaisir que j'aimerai découvrir la version de Yann Damezin !
Je suis fan de BD et passionné de culture persane. Quoi dire de plus ?
Ce qui m'attire ici, c'est la découverte d'une histoire poétique et d'un dessin sublime.
J'ai eu la chance de lire. cette bande dessinée à la bibliothèque et j'ai été éblouie par les illustrations qui sont sublimes. J'ai ensuite énormément apprécié ce texte si poétique et si riche. Je serais enchantée de pouvoir le relire et le faire circuler autour de moi.
Toutes les BD que vous nous présentez sont démentes ! Il y a un vrai renouveau dans cet art, elles sont de plus en plus épaisses pour raconter une longue histoire , elles sont riches en couleur , originales dans le dessin, par ex bronteana était de ce type la
Même chose pour cette merveilleuse BD, les dessins et couleurs sont fabuleux, les auteurs s’inspirent d’œuvres d’art anciennes pour leurs dessins. Cette BD reprend un vieux contes des pays orientaux, que le monde occidental ne connaît pas , avec des dessins également inspirés de ce monde oriental , mais quel chef d œuvre à découvrir !!!
Après la lecture de se résume sa donne envie de découvrir cette BD ,qui a l ai très intéressante, est l histoire passionnant à découvrir avec plaisir
Bonjour,
J'ai beaucoup aimé l'idée d'écrire en vers dans une BD, je suis curieux de ces paroles d'un poète arabe. Les illustrations présentées sont juste magnifiques. Tout à fait le type d'ouvrage que je serais enchanté de présenter sur lecteurs orange et sur mon blog... Je tente ma chance et croise les doigts...
Merci à vous, le site est pratique et facile à utiliser, c'est très agréable !
J'aime découvrir des littératures étrangères et je serais curieuse de le faire sous forme de cette BD dont les couleurs et les dessins me fascinent. Et puis je suis curieuse de lire le texte en vers ce qui est assez inhabituel pour ce genre littéraire.
Bonjour
Petite fille, j'étais passionnée par les contes des mille et une nuit ....adulte, je participe actuellement au festival "Les nuits d'Orient"..alors je ne peux qu'avoir envie de me plonger dans cette magnifique BD : "Majnoun et Leïli" ; son auteur fait preuve d'une grande sensibilité, ce qui me conforte dans mon désir de découvrir, en famille, son travail...
Bonjour,
L'idée de l'inspiration des miniatures persanes vers une adaptation en dessins pour une bande dessinée m'a donné très envie de découvrir cet album.
Bonjour,
Je connaissais l'existence de cette histoire sans jamais avoir trouvé l'occasion de m'y intéresser vraiment. Cette BD serait une bonne porte pour y entrer.
Merci pour le concours.
Il y a 3 raisons qui me donnent envie de lire cette BD:
- les couleurs de la couverture
- l'auteur que j'aimerai découvrir
- l'histoire qui semble connue d'une partie du monde, et dont je suis ignorante.
Rien que la superbe couverture colorée me donne envie d'ouvrir ce livre !
Bonjour
J'aimerais bien découvrir cet univers pour avoir un pendant à la littérature ébouriffante de Chahdortt Djavann, un complément culturel de cette Perse millénaire que tente d'étouffer depuis 1979 un régime destruct(urat)eur.
Trop bien la couverture est colorée et ça me plaît. Le titre est intriguant
je jooue, très curieuse de découvrir ce qui se cache derrière cette si belle couverture...
j'ai vraiment eu un énorme coup de cœur pour ce poème graphique de toute beauté.
Passionnée de contes et de légendes du monde entier, j'aimerais énormément découvrir cette BD qui évoque tant la magie des histoires d'Orient. Une très belle occasion de plus, de découvrir Yann Damezin et ses dessins qui me sont, pour le moment, inconnus.
"J’aime quand des gens ont une manière de dessiner qui est un peu spécifique et même bizarre, mais qu'on ne retrouve pas forcément ailleurs, même si c'est un peu maladroit.
J'aime avoir l'impression que la personne n’a pas fait d’efforts pour dessiner de la manière dont elle dessine, et qu’elle le fait juste de la manière qui lui vient le plus naturellement possible. Bien sûr, l’impression peut être trompeuse mais j’aime bien ressentir cette approche naturelle et spontanée."
Moi aussi .
une BD qui est un poème , rien de tel pour voyager dans l'imaginaire .
Merci pour ce concours
Bonjour quel magnifique album, les dessins de l auteur sont incroyables et donne envie pour découvrir la poésie et le voyage, une belle découverte, merci beaucoup on croise les doigts ,bon weekend Frédéric kenavo
Ce livre a l’air tellement bien j’en entend beaucoup parlé alors j’ai vraiment envie de le découvrir , j’ai envie de voir la liberté artistique de l’auteur
Je participe. Ce qui m'a donné envie de lire c'est l'enthousiasme de l'auteur, ce qu'il dit de ses dessins et de la culture persane qui m'intéresse déjà.
Bonjour,
Je participe pour découvrir cette bd que je ne connais pas, ainsi que son auteur, la culture persane est fascinante, les dessins ont l'air très beaux avec leurs échos aux miniatures, ce serait l'occasion de découvrir cette histoire et de voyager aux pays des mille et une nuits. Merci pour ce concours !
Bonjour. J'ai déjà lu cette BD, je l’ai empruntée à la médiathèque de ma commune.
Cependant j’aimerais gagner un exemplaire afin qu'il fasse partie de ma bibliothèque personnelle car j'ai vraiment eu un énorme coup de cœur pour ce poème graphique de toute beauté.
Bravo à Yann Damezin pour cette magnifique BD qui a reçu le prix Orange de la BD 2023, un prix amplement mérité.
Bonjour. Merci pour cette belle opportunité. Une BD qui me fait très envie depuis qu'un ami m'en a joliment parlé. Je croise les doigts :)
Bonjour
Merci beaucoup pour ce concours ! J'ai très envie de découvrir cette BD qui a conquis le jury ! Les dessins sont magnifiques !
Après lecture de cet entretien, je n'ai qu'une envie, découvrir cette BD, lire les vers et m'imprégner de cette culture et atmosphère Persanes.
L'auteur n'a qu'une envie LIBERTE. La liberté de dessiner comme il le ressent sans aucune contrainte afin qu'il puisse exercer son art, sa créativité et prendre du plaisir.
Je pense qu'il est essentiel de laisser la créativité du dessinateur s'épanouir en toute LIBERTE, le résultat ne sera que meilleur.
Le fait que l’auteur ait approfondi sa connaissance de la culture persane en apprenant la langue me donne très envie de m’immerger dans cette interprétation !
Une BD en vers ? Voilà qui ne peut que titiller ma curiosité et susciter mon envie !
Le plaisir de découvrir la littérature persane que je ne connais pas du tout me donne envie de lire cette BD!
Cela donne terriblement envie ! Chouette interview. Ce qui a retenu mon attention en particulier, c'est les références du dessinateur à la poésie arabe, et notamment les poèmes de Majnoun qui lui ont inspiré cette bande-dessinée.
Bonjour ! Etant allé quelque fois à Téhéran et à Ispahan pendant le "réchauffement" si court malheureusement, j'ai une envie très personnelle de voir ces dessins et de connaitre cette histoire ! Avec mes remerciements.
Trop envie de découvrir l'univers de ce jeune auteur. Cela me semble très original et peut etre un peu stylé "couleurs psychédéliques" ca me plait :) Merci d'avance si je suis retenue.
Bonjour
Je serais très intéressée pour découvrir l'histoire de la littérature persane, que je ne connais pas et que l'auteur a à cœur de transmettre. Et les dessin semblent magnifiques.
merci pour cette belle découverte.
Bonjour, j'aimerai découvrir cette BD et admirer ces belles illustrations qui nous envoutent vers un beau voyage. Merci!!!
Bonjour, J'ai bien envie de voyager à travers cet ouvrage, je tente ma chance pr le découvrir sans plus tarder !!!
Bonjour,
Je dois avouer que les dessins sont envoûtants...J'adorerais découvrir cette BD lauréate du prix orange de la bande dessinée, tout de même !
Merci à vous pour ce concours,
Margaux
Bonjour,
L'enthousiasme spontané de l'auteur pour la culture persane et son goût des miniatures qui ont influencé ses dessins, sont un appel à la littérature, la poésie et le voyage.
Je serais absolument ravie de recevoir cet album.
Merci pour ce concours.
Dominique