Comment réagir face au harcèlement scolaire lorsqu’on en est la victime, un témoin, un parent ou un enseignant ? Face à cette question complexe, Diariata N’Diaye, slameuse, créatrice de l’association RESONANTES, autrice et militante pour la lutte contre les violences faites aux femmes, élabore des pistes de réponses dans son premier ouvrage jeunesse Arsène et Marcelle me harcèlent publié aux éditions Gründ. A travers le personnage du jeune Moa illustré par la dessinatrice Ama, l’artiste pluridisciplinaire met en scène les violences que subissent encore trop souvent les enfants et les adolescents. L’intrigue du livre, intégralement écrite en slam, est aussi disponible en version musicale interprétée par Diariata N’Diaye elle-même, le tout grâce à un QR code présent dans l’album.
Interview de Diariata N’Diaye : « Les chiffres peuvent encore changer avec de bonnes méthodes »
- Diariata, votre parcours de vie est plein de ramifications. Outre votre casquette d’autrice et de slameuse, vous fondez l’association RESONANTES en 2015. Quels sont les engagements que vous y soutenez ?
Diariata N’Diaye : « Cela faisait plusieurs années que je travaillais sur les violences avec de jeunes publics dans les collèges ainsi que les lycées. Le tout par un spectacle de sensibilisation au travers du slam. Petit à petit, je me suis rendu compte qu’il y avait une réelle méconnaissance au sujet des violences de manière générale, surtout lorsque l’on évoquait les solutions de prise en charge déjà existantes. Il était urgent de proposer des outils de prévention adaptés à notre public, d'aller à leur rencontre dans les établissements scolaires pour tendre la perche aux éventuelles victimes et témoins de violences. C’est ainsi qu’est née RESONANTES. Le but de l’association est avant tout de les accompagner, s’assurer que la situation avance et qu’elles ne sont pas seules pour effectuer certaines démarches. Dans un second temps, nous tentons le plus possible de faciliter la diffusion d’informations au sujet des violences. C’est également comme cela qu’est née l’application App-Elles. »
- RESONANTES est désormais soutenue par le programme Maisons Digitales de la Fondation Orange qui agit pour l’insertion sociale et professionnelle des femmes. Qu’est-ce qui vous a poussée à le rejoindre ?
DN : « La question des cyberviolences, justement. De notre côté, nous sommes une association généraliste et travaillons sur toutes les formes que peuvent prendre la violence, comme le sexisme ou les abus sexuels par exemple. Nombreuses sont les jeunes victimes qui subissent un cyber-harcèlement, il y a des réflexes à avoir comme la sécurisation de ses comptes. Tout cela a permis de créer des ateliers. »
- Comment se présentent ces ateliers ?
DN : « Dans le cadre du programme Maisons Digitales, c’est une exposition interactive de six kakémonos qui initient aux différentes formes de cyberviolences et la possibilité de visionner des vidéos réalisées par une spécialiste de la thématique. L’idée est d’aborder cela en évoquant les conséquences sur la santé mais également les façons d’être accompagné. La plupart des enquêtes démontrent d’ailleurs que les premières victimes sont les femmes, plus encore si ces dernières sont racisées. Elles sont victimes d’insultes sexistes et racistes, ce qui ouvre un champ très large d’auteurs de violences. Il n’y a cependant pas que des femmes dans les ateliers puisqu’ils sont mixtes, c’est important de s’adresser à tous les publics. Si la question des violences n’est pas claire, celle des cyberviolences l’est encore moins. Par exemple, la diffusion sans consentement d’un nude (ndlr : photo de soi-même prise avec son Smartphone en étant nu ou partiellement nu) est rarement évoquée entre amis ou en famille. Les adultes prennent parfois, et malheureusement, une position moralisatrice à ce sujet, ce qui coupe toute possibilité d’échange. Nous proposons donc ce temps de discussion mais l’on garde un discours transparent : il y a peu de dépôts de plainte, peu de personnes gagnent un procès et les dysfonctionnements dans la justice sont nombreux. Notre rôle est de soutenir et d'accompagner les victimes dans leurs démarches. »
- En 2022, vous publiez l’album jeunesse Arsène et Marcelle me harcèlent aux éditions Gründ, quel a été le point de départ de ce projet d’écriture ?
DN : « Il y a plusieurs raisons. En travaillant avec les 15-25 ans, je me suis rendu compte que ce harcèlement n’a pas débuté au lycée mais bien avant. Souvent, ils subissent cela depuis la primaire. Par ailleurs, je suis maman de trois enfants de 8, 9 et 12 ans. Quand j’ai souhaité les sensibiliser aux violences, il a fallu trouver des supports adaptés et rien ne me convenait réellement. En album jeunesse, le sujet est souvent abordé par des animaux et non des humains, je trouve que cela pousse à infantiliser encore plus une victime de harcèlement. On le sait, ils sont insultés très tôt et dans mon livre Moa est insulté de « con », l’aspect réaliste me parait primordial. J’ai également souhaité mettre en avant le rôle des témoins : ces personnes à qui l’on ne peut pas reprocher de ne pas agir si on ne leur a jamais expliqué comment faire. Je voulais écrire l’intrigue avec ce prisme, celui du témoin qui dénoue la situation car si c’est déjà très difficile pour lui de le faire, ça l’est encore plus pour la victime d’aller chercher de l’aide. On donne rarement des conseils qui peuvent être appliqués. »
- La création graphique de l’album a été réalisée par l’illustratrice et autrice jeunesse Ama. Qu’est-ce qui a motivé cette puissante collaboration visuelle et écrite ?
DN : « Dans un premier temps, je suis heureuse d’être une autrice noire qui a pu en faire collaborer une autre sur un même projet car mine de rien, tout est toujours plus compliqué lorsque l’on est racisé. La seconde est plus évidente : ses illustrations sont simplement extraordinaires ! Elles sont explicites, que ce soit dans l’émotion, l’expressivité… »
- Le texte entier est en slam, on peut d’ailleurs le trouver en version musicale. Pourquoi ce choix ?
DN : « Dans le slam, c’est intéressant de voir que les mots sont plus importants que la musique. Cette dernière ne sert que de support quand elle est présente alors ce que l’on raconte, c’est 90% de la création. »
- Difficile de ne pas déceler une réelle chronologie du harcèlement en lisant Arsène et Marcelle me harcèlent. Etait-ce voulu ?
DN : « Oui. Je tenais à montrer que les choses arrivent souvent sans que l’on s’en rende compte. Moa, la victime et personnage principal de l’histoire, constate que ses camarades changent de comportement avec lui mais il s’en inquiète peu, pensant qu’il pourra s’en sortir seul. C’est d’ailleurs ce que de nombreuses victimes pensent. L’effet de meute est violent, insidieux, destructeur et seul c’est impossible à gérer. Je voulais également expliquer la raison pour laquelle ces enfants ne demandent pas d’aide et c’est plus ou moins évident : ils veulent s’en sortir seuls et culpabilisent de ne pas y arriver, ils ont souvent honte et veulent protéger les personnes qu’ils aiment. Bien sûr, l’idée était également de faire déculpabiliser les parents, de les rassurer tout comme les témoins et les professeurs car le harcèlement est très discret et s’étale dans le temps. Ils ont un rôle évident à jouer là-dedans au travers d’un échange libre entre eux et les enfants. »
- Vous avez pris soin de ne pas toujours utiliser la même police. Elle mute, change de couleurs, appuie certains mots, comme « SEUL »… Pourquoi ?
DN : « Derrière chaque lecteur, je vois une potentielle victime de harcèlement. La solitude est le point commun qu’elles ont toutes. Elles sont persuadées qu’elles sont les seules à vivre ce qu’elles vivent. Insister sur certains mots, c’est amener une parole rassurante pour leur dire au travers du texte : « Vous n’êtes pas seules ». Moa, c’est « moi ». Ce prénom devient alors universel. »
- L’album se termine par un guide pratique à destination des enfants, des parents, des témoins et des enseignants. Etait-ce une façon de concrétiser en quelques pages la grande question du harcèlement scolaire ?
DN : « Oui, cette partie résume beaucoup de rappels en direction des parents que je retrouve dans mon quotidien car nous sommes toujours confrontés à leur culpabilité de n’avoir rien vu et c’est terrible. Il faut qu’ils aient conscience que les enfants ne racontent pas tout et c’est normal. C’est également important de rappeler aux parents d’arrêter de les voir uniquement par le prisme d’une victime potentielle. Ils peuvent être des témoins comme des harceleurs. Embarqués dans une meute ils ne peuvent pas toujours se rendre compte qu’ils font du mal ou interprètent les schémas qu’ils observent à la maison. Beaucoup de harceleurs sont d’anciennes victimes, il faut aussi s’en occuper. Ce qui est rassurant, c’est qu’on est loin d’avoir tout fait et que ces chiffres, un enfant sur dix est harcelé, peuvent encore changer avec de bonnes méthodes. »
- Auriez-vous une suggestion de lecture pour approfondir le sujet ?
DN : « Généralement, j’évite le sujet des violences en littérature car cela fait partie de mon quotidien bien que je sois en train de travailler sur un roman pour le mois de janvier 2025. Si je dois cependant en suggérer une, ce serait la bande-dessinée Camelia de Nora Fraisse Fraisse (ndlr :avec Christophe Cazenove et Bloz) publiée aux éditions Bamboo qui se destine davantage aux adolescents. »
Propos recueillis par Marie Jouvin
On aime, on vous fait gagner Arsène et Marcelle me harcèlent, de Diariata N'Diaye et Ama
Tentez votre chance pour gagner des exemplaires de Arsène et Marcelle me harcèlent, de Diariata N'Diaye et Ama, publié aux éditions Gründ.
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L'utilisation de la police qui "mute" m'intrigue : si les ouvrages sur le harcèlement deviennent nombreux, peu interpelle le lecteur par leur forme. J'ai par exemple trouvé que la BD Camelia était très didactique et ne parlait pas aux lecteurs et lectrices ado, par ses couleurs et son récit somme toute banal et condensé (la forme ne marque pas malgré le contenu essentiel du texte).
Le harcèlement semble de plus en plus présent et les gens désarmés devant ce phénomène. Ce que dit Diariata N'Diaye des témoins et le guide pratique m'intéressent énormément. Mes enfants sont passés à travers mais me voici grand-mère et inquiète
Bonjour et merci,
Très envie de découvrir cette BD, tant par l'originalité de l'avoir écrite en slam que pour la thématique du harcèlement sur laquelle il est important de sensibiliser les enfants.
Bonjour,
Je serais très heureux de recevoir l'album de Diariata N’Diaye "Arsène et Marcelle me harcèlent" car :
- Il s'agit malheureusement d'un sujet d'actualité,
- Notre génération (1957) ne se souvient pas d'avoir été harcelé,
- Je suis curieux de voir comment ce thème est abordé.
Bon week-end à tous et Cordialement
le harcellement n'est pas acceptable, j'aime le fait que cet album contienne un guide pratique à destination des enfants, des parents, des témoins et des enseignants parce qu'il n'est pas forcément évident de trouver la bonne manière d'agir face à ce fléau.
Mère de 4 enfants, et étant tous et toutes à la lecture et sensibles à ces sujets, je ne peux que vouloir participer et tenter de gagner cet ouvrage, pour l'offrir à ma tribu!
Bonjour,
Cette BD m'intéresse notamment pour aider mes petits enfants à ne pas se faire harceler.
Merci pour ce concours.
le harcèlement, on ne peut pas s'en sortir seul et cet album est très utile pour aborder le problème
Une histoire à partager autour de soi pour alerter sur le harcèlement
merci
Bonjour,
Je serai honorée de recevoir ce livre.
En effet plusieurs raisons me poussent à vouloir le lire :
Premièrement, plus jeune, mon ami et moi avons été victimes de Harcèlement scolaire.
A cause de cela il s'est donné la mort à l'âge de 14 ans.
Je ne m'en remettrai jamais totalement..
Aujourd'hui j'ai une fille qui rentrera bientôt à l'école.
Je m'inquiète pour elle à ce sujet.
Peut être ce livre, me permettra t il de comprendre comment cela est arrivé et éviter que cela ne se reproduise. Pour elle. Pour les autres.
Et deuxièmement : EN SLAM ! Je trouve l'idée formidable. Je n'ai jamais lu de livre écrit ainsi et j'en suis très intriguée.
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire mon commentaire.
Le parcours de Diariata N’Diaye est intriguant, le parallèle entre les violences faites aux femmes et le harcèlement scolaire semble totalement légitime.
Ayant des enfants de 9 et 7 ans, cette œuvre m'intéresse évidemment.
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
Ce qui m'interpelle c'est le nombre important d'enfants harcelés un sujet essentiel!
Le harcèlement: un sujet omniprésent dans l'actualité, dans la bouche des parents inquiets, et souvent maladroitement traité. Je suis curieuse de découvrir comment ce sujet délicat est traité dans ce livre. Pourrait-il devenir un support pertinent pour accompagner nos élèves fragilisés?
Maman d'une petite fille de 7 ans, et tante de plusieurs adolescents, ce sujet me touche et j'ai à coeur d'être investie et sensibilisée pour prévenir, aider, accompagner autour de moi. Depuis quelques années, le thème du harcèlement scolaire est de moins en moins tabou, et la communication des médias s'intensifie. Néanmoins, je me sens démunie personnellement et souhaite activement mieux participer à la lutte contre ce fléau . Merci Lecteurs.com pour ce concours !
Merci pour ce concours, j'ai très envie de découvrir le traitement pour les enfants de ce grave sujet et avec la poésie du slam, c'est très intriguant !
Un livre écrit en slam sur la thématique du harcèlement ? Mais quelle idée épatante ! J'ai très envie de découvrir cet ouvrage original, alors je tente ma chance. J'ai moi-même été harcelée à l'école, alors ce sujet me touche particulièrement. Aujourd'hui j'ai un fils qui vient d'entrer à l'école, et je sais que je serai TRÈS attentive à ce que cela ne lui arrive pas. Je ne doute pas que cet ouvrage est un très bon outil de sensibilisation à ce sujet délicat. Merci pour ce concours !
L'écriture en slam est originale. Le thème nous concerne tous et toutes ! C'est bien de raconter l'histoire de Moa, et de donner des conseils aussi. De faire de la prévention ! C'est vraiment un album jeunesse qui doit être très intéressant !
Merci pour ce concours. Ça me fait toujours froid dans le dos lorsque je vois des enfants qui se suicident parce qu'ils sont harcelés. C'est vraiment un énorme sujet et il faut en parler de plein de façons différentes pour toucher plein de monde !
Un enfant sur 10 victime , terrifiant !
Comment, donc, ne pas être touché par ce sujet ?!
Un texte en slam , curieuse de découvrir .
Oui j ai connu sa avec mon fils c est très dur ,il faut être à l écoute, un livre à lire si sa peu aider des familles supermarchés c est un calvaire pour toute une famille
Enseignante de Lettres en collège, ce livre me serait très utile pour mes collègiens!
Un sujet très intéressant mon fils a était d accélèrent scolaires est une maman est l écoute est voit tout ,avec l école on est arriver à trouver est à faire justice mon fils était très perturbé, un sujet brûlant à lire
Bonjour,
Enseignante en collège et lycée, engagée dans le dispositif PHAre pour lutter contre le harcèlement, je suis très intéressée par ce livre et la version audio pour nourrir les actions menées avec mes collègues. Merci à vous.
Bonjour
Voilà un sujet délicat et combien important à aborder auprès des enfants; je participe à ce concours pour essayer de comprendre et expliquer à mes petits-neveux le respect et comment se défendre si eux ou leurs amis sont ennuyés
Sujet difficile à déceler et à aborder également, je trouve que le présenter en illustration couplée au slam est un vrai parti pris et une vraie opportunité de pouvoir échanger avec les enfants / adolescents qui subissent ces violences... Ou qui en sont témoins.
Merci pour ce concours qui me permet de découvrir l'existance de cette œuvre !
Je tente ma chance! Enseignante, adepte de slam, et sensible à ces sujets de par mon métier, je ne peux que rêver de recevoir cet ouvrage!!!
Côtoyant de nombreux adolescents, je tente ma chance !
"En album jeunesse, le sujet est souvent abordé par des animaux et non des humains, je trouve que cela pousse à infantiliser encore plus une victime de harcèlement. On le sait, ils sont insultés très tôt et dans mon livre Moa est insulté de « con », l’aspect réaliste me parait primordial."
"Ses illustrations sont simplement extraordinaires ! Elles sont explicites, que ce soit dans l’émotion, l’expressivité… »
Je travaille dans une grosse école primaire 300 élèves et oui, difficile de trouver des supports adaptés pour ces âges ....
Maman d'un ado, enseignante, femme : de nombreuses cases qui me sensibilisent beaucoup à ce thème du harcèlement. Je ne connais pas ce livre mais j'ai déjà lu des entretiens et vu des interviews de l'autrice et j'aimerais bien découvrir ce titre que cette super woman a écrit. La forme album est intéressante et je pourrais vraiment m'inspirer de ce titre pour parler avec mes élèves et les enfants de ma famille. Je tente donc ma chance. Merci pour ce concours
Voilà un sujet qui en tant que grand-parent interpelle! Cet interview montre que chacun peut être confronté au problème de harcèlement, et le guide à la fin de l'ouvrage me semble précieux. Merci beaucoup pour cette opportunité de lecture, et pour cet entretien avec Diariata N'Diaye.
Voilà une manière originale d'aborder un sujet essentiel avec les enfants !
En tant qu'enseignante et maman, je suis très sensible aux questions du harcèlement...
L'association Résonnantes me semble très judicieuse pour soutenir et aider nos jeunes...
J'aimerai decouvrir cet album qui peut être une mine d'or pour contrer ce fléau qui nous touche tous de près ou de loin...
Bonjour, Dur et dramatique à la fois, que ce sujet, j'aimerais recevoir l'ouvrage et en parler avec les enfants au tour de moi ! Je tente donc ma chance :)
je n'arrive pas àcroire qu'il y a autant d'enfants harcelés actuellement j'ai eu quatre enfants aucun d'eux ne se rappelle avoir été harcelé que le monde scolaire a changé ???????????????
parce que j ai ete choquee de decouvrir le pourcentage d enfants harcelés , j ai envie de partager cet albulm avec mes petits-enfants , surtout avant leur entree au college
Ce qui m'interpelle c'est le nombre important d'enfants harcelés un sujet essentiel! et pouvoir écouter la version slamée! quelle bonne idée Merci pour cette découverte
En première ligne sur le sujet avec mes élèves de primaire, j'adore l'idée de pouvoir faire écouter la version audio du texte "slammé".
Un enfant sur dix harcelé! Voilà qui m'interpelle et je trouve salutaire et indispensable la démarche de Diariata N'Diaye d'en parler sans tabous dans un livre.
D'expliquer et de montrer que les comportements qui mènent au harcèlement arrivent souvent sans que l’on s’en rende compte est vraiment important et que cela peut alerter victimes et témoins.
merci à Lecteurs.com pour cette proposition de lecture