Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  
  • Le premier ziké que j ai lu ,le premier d une longue série qui a suivie .....pas de la grande littérature mais ......des fois ça fait du bien!

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Je viens de lire la critique précedente sur le livre Oro. J'ai lu ce livre il y a environ cinq ans mais j'en garde un souvenir assez précis. J'ai voulu le lire car j'avais entendu parlé du passage remarqué de Cizia ZYke sur le plateau d'Apostrophe avec BErnard PIvot. Plus tard j'ai pu voir ce moment de télévision sur internet. Il a largement contribue à faire connaître l'auteur qui a eu son petit moment de célébrité dans les années 80.
    Quant au livre lui-même il est clair qu'on est loin de la grande littérature. Mais en l'ouvrant je ne m'attendais pas à autre chose. Je l'ai donc lu de façon légère un été en vacances. Avec assez de distance pour finalement passer un moment pas si désagréable. Un peu comme quand on lit une bd d'aventures au soleil en sirotant une bière. Il est clair qu'en matière de livre d'aventures, mieux vaut lire un Blaise Cendrars, un JOseph KEssel ou un Henri de Monfreid. Mais, à defaut...

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Fiez-vous aux apparences ! Le contenu est conforme à l'image. Les ray-ban, la barbe, le fusil d'assaut, la clop (version pétard), les tatouages, les pectoraux. Tout y est. Et aussi une propension à tirer à vue sur tout ce qui le contrarie, à s'entourer d'abrutis alcoolisés qu'il fait travailler comme des nègres -qu'il n'aime pas -, pas plus que les ticos, ou ses associés dans les affaires - qui sont tous pervers et néfastes. Toutes les dix pages ils mordent la poussière -ou la boue-, et c'est bien fait pour eux. Les flics sont pourris, les femmes immondes, sauf sa belle blonde ou les nymphettes vierges qui servent, toutes les dix autres pages, au repos du guerrier. Lequel est, de surcroit, trafiquant de stups, joueur compulsif et chercheur d'or, comme le rappelle, le titre du livre, qui décrit complaisamment les conditions assez peu conformes au droit du travail dans lesquelles l'auteur mène son exploitation, quelque part au cœur de le forêt impénétrable et hostile du Costa Rica.
    Écrivant avec un vocabulaire limité à quelque centaines de mots, le narrateur se régale et se vante de ses propres exploits qui sont, pour l'essentiel, les pires turpitudes. Égoïste, jouisseur, brutal, cynique, misogyne, raciste, pilleur de tombes précolombiennes... Sans loi, mais pas sans foi, car une bible l'accompagne, dont il lit toujours un verset avant de déchirer la page pour se rouler un joint ou pour tout autre usage scatologique.
    On peut aimer ce genre de texte, qui est au récit d'aventure ce que la collection Harlequin est au roman. On peut jubiler de l'outrance dans le mauvais goût et la transgression. Ainsi, dans les jeux vidéo, voit-on le joueur devenir l'affreux qui prend son plaisir à désintégrer les ennemis qui surgissent de tous bords. Cizia Zykë en a fait un fond de commerce lucratif, plaqué or. Il a largement exploité la veine des ses aventures « authentiques » inaugurées dans « Oro », et déclinées ensuite dans tous les continents. Tous les goûts sont dans la nature. Mais les lecteurs seront mieux inspirés de passer leur chemin et de redécouvrir les exploits plus distanciés d'Hubert Bonisseur de la Bath chers à Jean Bruce ou les récits mirifiques du commissaire San Antonio, chers à Fréderic Dard. Avec le même nombre de mots, ils laissent à la littérature une chance que Cizia Zykë, de son côté, pulvérise à la dynamite. Rebondissement inattendu dans son inoxydable scénario, l'auteur vient de passer l'arme à gauche. Paix à son âme !

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)