Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le rêve du jaguar

  • Une saga foisonnante et émouvante sur trois générations, qui parcourt le 20e siècle entre le Vénézuela et la France. Des personnages passionnants au destin inattendu parfois fascinant et un art du récit particulièrement étonnant qui m'a donné envie de lire les autres romans de Michael Bonnefoy, auteur que je ne connaissais pas. Prix Femina et Grand prix du roman de l'Académie française, des récompenses méritées.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Oh que j‘ai aimé retrouver l’écriture foisonnante de Miguel Bonnefoy, ses descriptions détaillées et la moiteur du pays de son pays, le Venezuela !
    J’ai adoré me trouver désorientée et voyager avec lui et sa famille sur ce vingtième siècle plein de promesses en tous genres et fruit de réalisations et de succès aujourd’hui bien loin !
    J’ai ri toute seule malgré la dureté de la vie de ce petit Antonio, ce garçonnet totalement plongé dans un monde sans nom, sans norme où seule la débrouillardise et l’audace règnent !
    Un roman picaresque du genre favori des anglais du XVIII siècle à la sauce sud américaine, la violence, le rire et l’outrance en plus !
    Enfant, jeune homme et adulte extraordinaire, quelle belle vie que la sienne, il l’a forgée de ses mains et a grandement mérité les honneurs qui lui ont été rendus avant sa mort !
    Oui j’ai adoré les deux premières histoires, Antonio et Ana Maria, première gynécologue de son pays, aussi rebelle que son époux et digne mère de sa fille Venezuela mais à un moment, trop c’est trop, je me suis lassée de cette volubilité et de cette exubérance, de cette foison de personnages qui interviennent, les esprits chamanesques des croyances ancestrales ajoutent de la couleur et de la fureur à la vie déjà bien trépidante des humains.
    Les personnages suivants m’ont semblé des redites, il fallait trouver quelque chose de plus à dire, comme si les enfants devaient en tous points être meilleurs que les parents ! Mais non !!
    Alors, à leur place, j’ai lâché, non pas le livre, je l’ai lu jusqu’au bout, mais l’enthousiasme qui m’avait gagnée au début !
    Tant pis, ce n’est pas grave ! Je me suis bien régalée quand même et bien dépaysée !
    Pour moi, lire c’est voyager, mais pour Cristobal «  lire c’est rester, .les villes changeaient, les langues se multipliaient, les cultures défilaient sous ses yeux, or les livres, eux ne changeaient pas ».
    Merci à Miguel Bonnefoy pour ce voyage.. fatigant !

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Jeune auteur franco-vénézuélien, Miguel Bonnefoy raconte une saga familiale luxuriante, la sienne, qui débute avec ses grands-parents au Venezuela.

    Il revit intensément cette épopée et la partage avec les lecteurs à qui il s’adresse en permanence.

    Il y a du Gabriel Garcia Marquez chez Miguel Bonnefoy. Chaque page porte un flot chaotique et foisonnant d’aventures. Souvent improbables et inattendues, elles sont pourtant majoritairement inspirées de la réalité. C’est ainsi qu’il est exact que ses grands-parents sont bien une légende et un mythe au Venezuela.

    Miguel Bonnefoy démontre aux lecteurs qu’une existence peut se composer de plusieurs vies même si l’on est né dans la plus extrême pauvreté.

    Porté par une imagination débordante et une plume ardente et poétique, « le rêve du jaguar » aimante le lecteur en permanence. On quitte le livre à regret souhaitant que l’histoire se prolonge. Le lecteur reste hypnotisé par des pages aussi rocambolesques avec des personnages romanesques mais aussi riches en réflexions sur la destinée de chacun.

    En connectant le lecteur à l’Amérique du Sud et la France, Miguel Bonnefoy offre un livre brillantissime et poétique, avec une grâce rare qui embellit notre quotidien. Ce bonheur est renforcé par un texte jubilatoire et palpitant allié à une fresque historique. Pourtant, cette plongée est en même temps intemporelle.

    Merci à Miguel Bonnefoy pour ce bijou.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Dans ce roman flamboyant, Le rêve du jaguar, Miguel Bonnefoy croise le destin extraordinaire d’une famille sur trois générations avec l’histoire du Venezuela.
    Le récit débute comme un conte. Une mendiante muette Teresa recueille un nouveau-né sur les marches d’une église. Il grandit avec elle, à la Rita sur les berges du lac de Maracaibo, un endroit du monde si dangereux qu’on l’appelait Pela el Ojo, « Ouvre l’œil ».
    Mais la première phrase est prémonitoire : « Au troisième jour de sa vie, Antonio Borjas Romero fut abandonné sur les marches d’une église dans une rue qui aujourd’hui porte son nom. »
    En effet, bien qu’élevé dans la misère et l’ignorance, Antonio, après avoir exercé plusieurs métiers, grâce à une énergie sans faille et à cette machine à rouler les cigarettes trouvée dans ses langes, va devenir un des plus illustres chirurgiens de son pays, le fondateur de la première université de Maracaibo et recteur de la plus grande université du Venezuela.
    Lors de ses études, sa rencontre avec Ana Maria Rodriguez se transformera en une sublime histoire d’amour. Cette compagne d’exception se distinguera elle aussi en devenant la première femme médecin gynécologue, obstétricienne de l’état de Zulia, à l’ouest du Venezuela, et se battra pour l’avortement malgré les lois répressives.
    De leur union naîtra une fille qu’ils nommeront Venezuela, du nom de leur propre nation. Bien vite, écrasée par la renommée de ses parents, elle n’aura d’yeux que pour Paris, où elle partira à l’âge de dix-huit ans, et, dernier maillon de la descendance, Cristóbal, futur écrivain.
    Miguel Bonnefoy, inspiré par ses grands-parents, ces personnages exceptionnels quasi mythiques que sont Antonio et Ana Maria, s’est donc lancé dans l’aventure pour signer une épopée romanesque absolument éblouissante.
    Je suis entrée dans le roman, emportée dès les premières pages par ce style reconnaissable entre tous, luxuriant, exubérant, foisonnant d’images et, ma foi, bien adapté pour nous faire revivre la destinée de cette extraordinaire famille et l’ambiance bouillonnante de cette Amérique du sud.
    Certes, à un moment, je l’ai trouvé un peu excessif, mais bien vite j’ai été à nouveau fascinée par ce souffle narratif épique.
    Si Miguel Bonnefoy excelle à narrer l’histoire de cette étonnante lignée, pleine de surprises, il a brillamment su l’entrelacer avec la destinée du Venezuela, ce pays de la « Petite Venise ».
    Ainsi, j’ai suivi avec curiosité et émerveillement l’escale de la statue du Libertador Simón Bolivar, le libérateur de l’Amérique latine dans le port de Maracaibo et assisté à la découverte du premier gisement de pétrole qui allait bousculer l’économie entière du pays, suivant avec intérêt l’évolution de celui-ci, les dictatures, la démocratie, les coups d’état et les révolutions qui se sont enchaînés.
    En magicien des mots, Miguel Bonnefoy par son écriture imagée, lumineuse et chatoyante m’a une nouvelle fois conquise pour ne pas dire ensorcelée en m’entraînant dans un tourbillon de vie et d’aventures…
    Je recommande donc chaleureusement Le rêve du jaguar de Miguel Bonnefoy, Grand prix du roman de l’Académie française 2024 et Prix Femina 2024.

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/12/miguel-bonnefoy-le-reve-du-jaguar.html

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Un roman,hors norme, avec des personnages hauts en couleurs Je découvre l'auteur grâce à ce roman, je viens de me prendre une véritable claque L'auteur nous embarque, dans son pays le Venezuela ,le pays de ses racines , un pays qu'il adule. Un roman d'une puissance extrême,une écriture , subtile, sensible, entraînant une lecture captivante , addictive et tellement émouvante.
    Antonio est abandonné, bébé au pied d'une église, Il va grandir dans la misère, la pauvreté, mais il est tenace et va tout faire pour s'en sortir Il a pour ambition de devenir médecin. Arrivera t-il à réaliser son rêve ? L'auteur dissèque , la psychologie des personnages, principaux et secondaires d'une grande justesse, ils puissent au plus profond de leur âme, ce qui donne du piment au récit Les descriptions sont justes magnifiques, un dépaysement total a travers les contrés du Venezuela.
    Un véritable coup de foudre pour ce roman magistral, qui a obtenue le prix Femina une récompense bien méritée. Bravo Monsieur Miguel Bonnefoy .

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Pourquoi « le rêve du jaguar »? Parce que dans toute portée de chats il y a un jaguar qui grandit différemment… tout comme Antonio et Ana-Maria qui réalisent leur rêve.
    Ce roman est une épopée familiale qui se passe au Vénézuéla au 20ème siècle, sur trois générations, nous fait part de la réalisation de trois rêves et d’un quatrième en devenir.
    Miguel Bonnefoy décrit avec passion et réalisme ce siècle traversé par beaucoup d’événements historiques comme les révolutions successives et la découverte du pétrole. Et puis il parle d’amour, l’amour universel et les « mille histoires d’amour » entre les hommes et les femmes. Ainsi, le jour où le dictateur est chassé du pays Ana-Maria donne naissance à une fille prénommée Vénézuéla.
    Dans la dernière partie du récit, Cristobal, le fils de Vénézuéla qui a quitté Paris pour retourner à Maracaibo (contrairement à sa mère qui s’était expatriée à Paris), Cristobal enfant nourri de littérature apprend que lire ce n’est pas voyager et qu’il faut boire à la racine pour pouvoir écrire.
    Je me suis laissée emporter par le rythme, l’énergie, la flamboyance de ce roman coloré et empli du parfum des magnolias.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • L'histoire commence comme un conte : un bébé abandonné et recueilli par une pauvre femme muette Teresa : Antonio Borjas Romero devient le fruit de son gagne pain quotidien.
    On est près du Lac de Maracaibo, dans la pauvreté et la richesse d'un lieu marécageux, surnommé "petite Venise", une "Venezuela" où Antonio va grandir et n'aura de cesse de chercher à gagner sa vie dès l'âge de 10 ans. Son destin croise plusieurs femmes dont celle qui sera la femme de sa vie, Ana Maria Rodriguez, dont l'avenir est tout aussi flamboyant. Mais je ne vais pas tout vous raconter car l'auteur à l'art de bien mieux l'écrire.
    Une histoire qui en raconte plusieurs, une multitude de liens entre elles, comme des contes et légendes qui racontent un pays Le Vénézuela, un enfant parti de rien et devenu grand, la première femme médecin… On en apprend autant qu’on se laisse bercer et envoûter par l’écriture de l’auteur. On croise de nouveau Mouchot, "L'inventeur" (Paris n’est jamais loin) Parfois, ça fourmille un peu trop, on perd le fil et puis non, la fin s’écrit et quel plaisir de lire Miguel Bonnefoy !

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Foisonnant jusqu'à l'étouffement parfois, ce n'est pas une lecture "facile" mais c'est un récit, ou plutôt mille récits fascinants, indéniablement magiques et puissamment dépaysants.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)