15 romans à rattraper pendant l'été et les vacances !
Ce troisième tome regroupe les nouvelles qui suivent : Horreur à Red Hook, Herbert West, réanimateur, La Maison Maudite, La Bête de la caverne, le Livre, le modèle de Pickman, Les Rats dans les Murs, Je suis d'ailleurs, La Tombe, L'indicible, L'Affaire Charles Dexter Ward.
J'avais écrit que le deuxième tome regroupait un choix intéressant, mais ce troisième tome l'est tout autant. le choix des nouvelles permet d'avoir un aperçu du maître de l'horreur.
Vous trouverez des nouvelles tenant sur une poignée de pages jusqu'au court roman L'affaire Charles Dexter Ward. Roman qui installe petit à petit le lecteur dans une horreur indicible, devinant les aspects de l'histoire en même temps que le personnage qui la décrit.
J'ai adoré lire le modèle de Pickman dont le dénouement est époustouflant.
Nous avons droit tout comme les précédents tomes à des illustrations, donc certaines reflètent bien l'horreur des monstres qui parsèment l'oeuvre de l'auteur.
Une collection terrible, à lire et à relire.
Deuxième tome de la série qui reprend les standards définis par Bragelonne pour cette collection. Un recueil du maître de l'horreur accompagné d'illustrations.
Les nouvelles présentées cette fois-ci sont Azathot, Histoire du Nécronomicon, Nyarlathotep, Dagon, de l'au-delà, le molosse, La musique d'Erich Zann, Par-delà le mur du sommeil, le temple, La peur qui rôde, La couleur venue d'ailleurs, L'ombre immémoriale et Les montagnes de la démence.
Les grands classiques de l'horreur sont représentées dans ce tome. le choix des nouvelles font de cet exemplaire pour l'instant et à mon avis, un bien meilleur recueil que le premier tome. Etant donné qu'il n'y a pas de suite logique ou chronologique, c'est un choix de l'éditeur qui s'est imposé. Je n'ai pas encore lu les deux derniers tomes, mais celui-ci est mon préféré. Non pas que les nouvelles de l'auteur sont moins bonnes dans le premier tome. Mais certaines, à titre personnel, sont meilleures que d'autres.
La dernière nouvelle est plus qu'une nouvelle, elle pourrait se décrire comme un court roman. Avec une quête en antarctique qui fait découvrir d'innommables horreurs qu'il faut laisser là, où elles se trouvent, et les oublier.
Lovecraft avait une tendance à affectionner les courts récits, et il est vrai qu'en quelques pages, tout était dit. Quelques mots et vous vous retrouvez dans un univers fantastique. Mais ce court roman démontre clairement qu'il était tout aussi à l'aise avec des récits plus longs, et dont l'exercice est différent.
Les illustrations sont de Loïc Muzy et sont récentes. C'est une représentation des monstres du mythe assez bien réalisée. Mais elles manquent de saletés, de corruption. Elles sont trop propres. Certaines des illustrations sont une bonne représentation de l'imaginaire collectif des entités créées par Lovecraft.
Pour ceux qui ne connaissent pas Lovecraft, cette BD offre une belle façon de découvrir cette œuvre unique fantastique et horrible.
Cthulhu est un monstre tout droit sorti de l’imagination de l’auteur qui fait une combinaison entre une pieuvre -un dragon-un humain. Le seul fait de le regarder nous conduirait à la folie.
Autant dire qu’entrer dans ce monde de torturés n’est pas sans conséquence.
Plaisir ou répulsion, chacun choisit son camp.
C’est une excellente introduction à l’œuvre car dessins et couleurs accompagnent cette histoire. Les personnages sont bien incarnés et particulièrement expressifs sans en rajouter.
C’est un plaisir de lecture dont je remercie Babelio et les éditions Contre-Dires.
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2024/01/20/lappel-de-cthulhu-et-dagon-bd/
Le format et la couverture simili cuir en font un livre sympathique à tenir en main. La présentation de droite à gauche est la seule parenté (avec les origines de Gou Tanabé) avec les mangas car les dessins sont de facture plutôt « occidentale » assez classique (de ces bd, ou revue, façon polar ou SF d’il y a quelques décennies).
Gou Tanabé a une maitrise du noir & blanc qu’il met au service des histoires fantastiques, parfois glauque, de Lovecraft. N’étant pas un adepte des jeux à se faire peur, ni un aficionado de Lovecraft, pourquoi supporter ces histoires malaisantes ? Probablement pour essayer de rentrer de façon plus facile (avec les choix de représentation du dessinateur) dans ces univers au-delà du réel qui feraient appel à de vieux mythes et de vieilles peurs ; et donc d’approcher certaines de ces origines des peurs humaines ?
« L’abomination de Dunwich » (premier tome) met en scène, dans un monde rural du début du XXème siècle, un vieil homme fermier à la bibliothèque conséquente dont la fille a un enfant à la croissance rapide et à la morphologie spéciale pouvant laisser penser à une paternité particulière. La ferme familiale dégage des odeurs atroces et manifestement quelque chose se développe au grenier que le vieil homme calfeutre comme il peut …
De quoi s’agit-il ? … vous le saurez (peut-être) en lisant le tome 2 …
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