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Simon Johannin

Simon Johannin

Simon Johannin est né en 1993 à Mazamet, dans le Tarn. Ses parents sont apiculteurs, il grandit dans un milieu rural. A l’âge de 17 ans, Simon Johannin décide de s’installer à Montpellier afin d’étudier le cinéma, mais il interrompt rapidement ses études. Il enchaine alors les emplois en intérim ...

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Simon Johannin est né en 1993 à Mazamet, dans le Tarn. Ses parents sont apiculteurs, il grandit dans un milieu rural. A l’âge de 17 ans, Simon Johannin décide de s’installer à Montpellier afin d’étudier le cinéma, mais il interrompt rapidement ses études. Il enchaine alors les emplois en intérim et devient vendeur de jouets. En 2013, alors âgé de 20 ans, il intègre l’atelier d’espace urbain de l’école de La Cambre en Belgique : il y reste pendant 3 ans. En parallèle à son activité d’écrivain, Simon Johannin est également mannequin.

En 2017, Simon Johannin publie un premier roman, L’Eté des charognes. Ce livre raconte l’histoire d’un jeune garçon et de sa famille, dans un milieu particulièrement rural et isolé. Le roman de Simon Johannin frappe par la violence des propos, mais aussi par l’atmosphère étouffante qui y règne. Le rapport à l’animal est l’une des thématiques principales de ce livre.

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Articles en lien avec Simon Johannin (3)

Avis sur cet auteur (60)

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    Couverture du livre « L'été des charognes » de Simon Johannin et Sylvain Bordesoules aux éditions Gallimard Bd

    SaraC sur L'été des charognes de Simon Johannin - Sylvain Bordesoules

    Quand on se plonge dans cet album, on pense aux romans d’Édouard Louis ou de Marieke Lucas Rijneveld, qui témoignent d’une ruralité dépouillée et violente, aux histoires de coming of age à hauteur d’enfants livrés à eux-mêmes et à la cruauté grisante des jeux que peut porter en lui cet âge gris,...
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    Quand on se plonge dans cet album, on pense aux romans d’Édouard Louis ou de Marieke Lucas Rijneveld, qui témoignent d’une ruralité dépouillée et violente, aux histoires de coming of age à hauteur d’enfants livrés à eux-mêmes et à la cruauté grisante des jeux que peut porter en lui cet âge gris, entre deux mondes.

    C’est un peu de tout cela que l’on retrouve dans L’été des charognes.

    Malgré les scènes dérangeantes et frontales, une poésie certaine se dégage de ces pages. Une poésie du texte parfaitement mise en valeur par le dessin. Le choix du feutre et des couleurs transforme certaines cases en tableaux abstraits, et évite ainsi le travers du voyeurisme glauque.

    Parfaite passerelle vers le roman qu’il adapte, cet album dérange, remue, mais laisse aussi au lecteur le temps de reprendre son souffle dans de petits moments de grâce visuelle : des lumières dans les feuillages, un paysage familier, un ciel d'été.

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    Couverture du livre « L'été des charognes » de Simon Johannin et Sylvain Bordesoules aux éditions Gallimard Bd

    jelispleindebd sur L'été des charognes de Simon Johannin - Sylvain Bordesoules

    (Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024)

    J'avais beau m'y attendre, la lecture de "L'été des charognes" est raide. C'est noir, c'est cru, c'est âpre. On sent une volonté de choquer en nous mettant sous le nez la violence subie par ces oubliés de la société. Jai été dérouté par la prose...
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    (Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024)

    J'avais beau m'y attendre, la lecture de "L'été des charognes" est raide. C'est noir, c'est cru, c'est âpre. On sent une volonté de choquer en nous mettant sous le nez la violence subie par ces oubliés de la société. Jai été dérouté par la prose assez particulière de Simon Johannin, et j'ai passé une bonne moitié du bouquin à me demander si cela allait mener à quelque chose. Mais la deuxième partie de l'album, quand notre "héros" se frotte au monde extérieur, a réussi à me convaincre, et je me sentais même plus à l'aise avec le style d'écriture. La mise en images de Sylvain Bordesoules est remarquable : ses dessins au feutre sont assez bluffants, on se demande comment il réussit à obtenir un aussi beau rendu, et il sait trouver un subtil équilibre entre un réalisme presque photographique et un flou qui laisse la place à l'émotion. Hormis quelques scories dans la narration (le placement pas toujours heureux des phylactères), on imagine mal qu'il ne s'agisse que d'un premier album. Je reste un peu perplexe quant au message final de l'œuvre, mais je suis convaincu par le talent de l'auteur de cette adaptation !

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    Couverture du livre « L'été des charognes » de Simon Johannin et Sylvain Bordesoules aux éditions Gallimard Bd

    Orely sur L'été des charognes de Simon Johannin - Sylvain Bordesoules

    Une mise en dessin réussie de la misère sociale en mode ruralité

    Il y a de ces traits de feutres qui vous submergent et vous font tout ressentir. La peur du monde, la puanteur. Il y a de ces traits de feutres qui sont durs, aussi durs que l’histoire qu’ils racontent.

    Entrer dans...
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    Une mise en dessin réussie de la misère sociale en mode ruralité

    Il y a de ces traits de feutres qui vous submergent et vous font tout ressentir. La peur du monde, la puanteur. Il y a de ces traits de feutres qui sont durs, aussi durs que l’histoire qu’ils racontent.

    Entrer dans l’adaptation graphique du roman de Simon Johannin, c’est s’engouffrer dans le récit du quotidien d’une jeunesse perdue dans sa campagne, en quête de sens et qui fait face à la violence de ses relations familiales et à la difficulté du passage de l’enfance, de l’adolescence à l’age adulte.

    Certaines planches de Sylvain Bordesoules réalisées aux feutres aquarelles sont saisissantes, l’expressivité des visages remarquables. On regrettera par contre le choix de la typo...

    Si la gestion des traumas qui nous construisent est présente tout du long de ce récit, on y côtoie aussi la solidarité. Au-delà des charognes, il y a de la vie, de l’espoir.

    Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024. Merci à Lecteurs.com et aux Editions Gallimard pour l’envoi

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    Couverture du livre « L'été des charognes » de Simon Johannin et Sylvain Bordesoules aux éditions Gallimard Bd

    Ines Perluette @la_bibliotheque_de_perluette sur L'été des charognes de Simon Johannin - Sylvain Bordesoules

    Difficile de rester indifférent face à ce récit. C'est âpre, brutal et souvent écoeurant. Je vais avoir du mal à dire que j'ai aimé, tant certains passages me mettaient mal à l'aise, mais je pense qu'il y a justement du talent à faire ressentir de telles émotions aux lecteurs.
    « titre en lice...
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    Difficile de rester indifférent face à ce récit. C'est âpre, brutal et souvent écoeurant. Je vais avoir du mal à dire que j'ai aimé, tant certains passages me mettaient mal à l'aise, mais je pense qu'il y a justement du talent à faire ressentir de telles émotions aux lecteurs.
    « titre en lice pour le Prix Orange de la BD 2024 »