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Herve Le Tellier

Herve Le Tellier

Hervé Le Tellier, membre de l’Oulipo depuis 1992, écrivain et linguiste est l’un des « Papous » de France Culture. Chroniqueur quotidien au Monde.fr, auteur de récits, nouvelles et romans, il a notamment publié Le Voleur de nostalgie ; Joconde sur votre indulgence ; Quelques mousquetaires ; Inuks...

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Hervé Le Tellier, membre de l’Oulipo depuis 1992, écrivain et linguiste est l’un des « Papous » de France Culture. Chroniqueur quotidien au Monde.fr, auteur de récits, nouvelles et romans, il a notamment publié Le Voleur de nostalgie ; Joconde sur votre indulgence ; Quelques mousquetaires ; Inukshuk, l’homme debout, Sonates de bar, Esthétique de l’Oulipo et Les Opossums célèbres (Le Castor Astral), ainsi que Guerre et plaies (Eden), Cités de mémoire (Berg International), La Chapelle Sextine (Estuaire) et Je m’attache très facilement (Mille et une nuits).

Son roman"Toutes les familles heureuses" parait chez Lattès en 2017.

Avis sur cet auteur (114)

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    Couverture du livre « Le nom sur le mur » de Herve Le Tellier aux éditions Gallimard

    des.livres.qui.senvolent sur Le nom sur le mur de Herve Le Tellier

    Après nous avoir embarqué dans une faille spatio-temporelle avec son roman « L’anomalie », titulaire du prix Goncourt 2020, Hervé Le Tellier écrit cette fois un essai très personnel.

    En faisant l’acquisition d’une maison de la Drôme provençale, Hervé Le Tellier fait la découverte d’une...
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    Après nous avoir embarqué dans une faille spatio-temporelle avec son roman « L’anomalie », titulaire du prix Goncourt 2020, Hervé Le Tellier écrit cette fois un essai très personnel.

    En faisant l’acquisition d’une maison de la Drôme provençale, Hervé Le Tellier fait la découverte d’une inscription sur le mur: « André Chaix ». Il n’y aurait plus repensé s’il n’avait vu ce même nom sur le monument aux morts du village: André Chaix est mort au combat en 1944, à l’âge de 20 ans.

    Une vie courte dont on sait peu de chose, mais l’auteur réussit à retrouver quelques affaires personnelles du jeune et courageux maquisard à l’aide d’une association d’anciens combattants. Quelques photographies qui parsèment le livre et illustrent ses propos.

    Ce n’est pas un livre historique ni une véritable biographie, mais un point de départ dont l’auteur se sert pour écrire sur une époque tourmentée et rendre hommage à tous ceux qui ont résisté. Hervé le Tellier élargit la réflexion avec une profondeur philosophique, évoquant les enjeux moraux de la seconde guerre mondiale. Car si nous avions vécu à cette époque, aurions nous eu ce courage ?
    « Ce que je sais, c'est que sans ce nom gravé sur un mur, sans André Chaix comme fil à plomb, je n'aurais su explorer cette époque où la générosité et le courage ont côtoyé comme rarement l'égoïsme et l'abject. »

    Ce livre est plus qu’utile aujourd’hui, à l’heure où le nationalisme gagne du terrain, dans une société de plus en plus individualiste. Hervé le Tellier écrit avec sobriété, pose des questions et fait réfléchir. Il exécute une introspection, mettant sa vie en parallèle de celle d’André Chaix, dévoilant ses fragilités avec une auto-analyse percutante.
    Un bel hommage émouvant et personnel de l’auteur.

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    Couverture du livre « Le nom sur le mur » de Herve Le Tellier aux éditions Gallimard

    Matatoune sur Le nom sur le mur de Herve Le Tellier

    Avec l’achat d’une maison qu’il voulait de famille, Hervé Le Tellier découvre l’histoire de celui qui y a habité. La maison est située dans la Drôme provençale à La Paillette, un quartier de Monjoux à côté de Dieulefit. Lentement, le lecteur remonte avec l’écrivain à ses côtés, la vie d’André...
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    Avec l’achat d’une maison qu’il voulait de famille, Hervé Le Tellier découvre l’histoire de celui qui y a habité. La maison est située dans la Drôme provençale à La Paillette, un quartier de Monjoux à côté de Dieulefit. Lentement, le lecteur remonte avec l’écrivain à ses côtés, la vie d’André Chaix. Il est né en 1924. Il vivra 20 ans, 2 mois et 30 jours.

    À partir des objets retrouvés appartenant à André, Hervé Le Tellier fait revivre toute une époque, celle de l’engagement d’André dans la Résistance, en France, lors de la Seconde Guerre Mondiale.

    Hervé Le Tellier est un formidable conteur. Non seulement, la vie de ce jeune résistant, emporté par la Grande Histoire, est détaillée à partir des menus objets retrouvés, de minuscules photographies, des extraits de journaux, mais c’est toute une époque qui défile devant nous.

    Tout est prétexte à la digression et c’est savoureux. André avec Simone, sa belle, devait aller au cinéma et c’est Marcel Carmé qui s’invite dans le récit. André a travaillé deux ans comme céramiste dans le bourg de Dieulefit qui était devenu le village refuge d’un certain nombre d’enfants orphelins mais aussi d’artistes et d’écrivains. Hervé Le Tellier nous en présente quelques uns. Etc.…

    Pour que la commémoration de la naissance d’André Chaix ne soit pas qu’une énième célébration, oubliée dans le flot continu des nouvelles qui nous abreuvent et nous asphyxient, Hervé le Tellier rappelle ses positions par rapport à la banalisation des partis européens d’extrême droite et plus précisément en France. Et, cela fait un bien immense !

    Et concluons avec Hervé Le Tellier « Ce que je sais, c’est que sans ce nom gravé sur un mur, sans André Chaix comme fil à plomb, je n’aurais su explorer cette époque où la générosité et le courage ont côtoyé comme rarement l’égoïsme et l’abject. »
    Chronique illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2024/05/03/herve-le-tellier-le-nom/

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    Couverture du livre « Moi et François Mitterrand » de Herve Le Tellier aux éditions Lattes

    H sur Moi et François Mitterrand de Herve Le Tellier

    C’est drôle !!!! Une pépite de rigolade

    C’est drôle !!!! Une pépite de rigolade

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    Couverture du livre « L'anomalie » de Herve Le Tellier aux éditions Gallimard

    Yv Pol sur L'anomalie de Herve Le Tellier

    Prix Goncourt 2020, ce livre me fait de l’œil depuis un moment et il aura fallu attendre des vacances à l'étranger et le livre emporté fini plus tôt que prévu pour fréquenter le modeste rayon français de la librairie pour en faire l'acquisition.

    Et bien m'en a pris puisque ce roman est...
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    Prix Goncourt 2020, ce livre me fait de l’œil depuis un moment et il aura fallu attendre des vacances à l'étranger et le livre emporté fini plus tôt que prévu pour fréquenter le modeste rayon français de la librairie pour en faire l'acquisition.

    Et bien m'en a pris puisque ce roman est excellent. Beaucoup d'humour, de profondeur, de questions sur le temps qui passe, sur ce qu'on fait de nos vies, sur les secondes chances, les réussites, les échecs, l'amour, la mort, la vie quoi... Et quelques remarques qui m'ont fait sourire, tellement près de ce que je pense, notamment autour de la religion, une parmi d'autres, après que le pape a dit "Repentez-vous, pauvres pécheurs." : "Cela dit, c'est le logiciel de tous les religieux : "Voici nos croyances, trouvons les faits qui les prouvent." Comme le Pangloss de Voltaire, ils croient que les nez ont été faits pour porter des lunettes, et que c'est pourquoi nous avons des lunettes. Dans cette affaire, je n'ai ni entendu Dieu, ni ne L'ai vu apparaître dans les nuages. Franchement, s'Il avait quelque chose à nous dire, c'était le moment ou jamais. Au point où nous en sommes. Non, la seule vraie démarche philosophique et scientifique reste celle-ci : "Voici les faits, voyons quelles sont les solutions possibles." (p.369)

    Même si parfois, je l'ai trouvé un peu long, l'abondance de personnages n'a pas nui à ma compréhension et à mon plaisir de lecture. Hervé Le Tellier a le talent pour nous faire croire à son histoire controuvée, et l'on se pose sans cesse cette question : et si c'était vrai ? C'est formidablement bien écrit, pas de temps mort, des personnages tellement crédibles, décrits dans leurs fragilités, leurs doutes, leurs failles. Ils sont humains, et l'on ne peut s'empêcher de se demander ce que nous aurions fait dans les situations qu'ils traversent.

    Je ne lis pas beaucoup les Prix Goncourt et surtout je ne les lis pas parce qu'ils ont eu le prix, là, je l'ai pris parce que j'en avais pas mal entendu parler et parce que j'avais bien aimé Electrico W du même auteur (dans tout cela, pas mal de références à Georges Perec). Bonne intuition, et Prix mérité.