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Beata Umubyeyi Mairesse

Beata Umubyeyi Mairesse
Beata Umubyeyi Mairesse est née à Huye (Butare) au Rwanda, en 1979. Son parcours métissé lui fait parler plusieurs langues. Rescapée du génocide de1994, elle poursuit ses études en France : hypokhâgne- khâgne puis Sciences-Po Lille et un DESS en développement et coopération internationale à la S... Voir plus
Beata Umubyeyi Mairesse est née à Huye (Butare) au Rwanda, en 1979. Son parcours métissé lui fait parler plusieurs langues. Rescapée du génocide de1994, elle poursuit ses études en France : hypokhâgne- khâgne puis Sciences-Po Lille et un DESS en développement et coopération internationale à la Sorbonne. Coordinatrice de projet pour MSF, chargée de programmes au Samusocial International, assistante à la recherche à l'Université d'Ottawa, chargée de mission AIDES, elle anime des rencontres littéraires à Bordeaux où elle vit.

Avis sur cet auteur (24)

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    Couverture du livre « Le convoi » de Beata Umubyeyi Mairesse aux éditions Flammarion

    RIVERA sur Le convoi de Beata Umubyeyi Mairesse

    Livre d'essai. L'auteure, rescapée du Rwanda, génocide perpétré par les Hutus contre les Tutsis. Béata retrace ces années où avec sa mère, elles échappent au massacre. Installée en France, elle reconstitue le puzzle de ces moments. Elle cherche tous les éléments, preuves pour justifier son...
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    Livre d'essai. L'auteure, rescapée du Rwanda, génocide perpétré par les Hutus contre les Tutsis. Béata retrace ces années où avec sa mère, elles échappent au massacre. Installée en France, elle reconstitue le puzzle de ces moments. Elle cherche tous les éléments, preuves pour justifier son existence et enfin témoigner. Certains passages, vécus par l'auteure sont difficiles, sont difficiles même à lire. Nous ne pouvons qu'apprécier que Béata soit parmi nous grâce à un mensonge et nous l'encourageons dans ses démarches, avec sa seule arme, qui est l'écriture. Respect.

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    Couverture du livre « Le convoi » de Beata Umubyeyi Mairesse aux éditions Flammarion

    catherine a sur Le convoi de Beata Umubyeyi Mairesse

    Hasard des lectures et des rencontres.
    Je viens de finir le très réussi roman de Gaëlle Nohant, "le bureau d'éclaircissements des destins" qui parle des camps et du retour des survivants et du devoir de mémoire.
    Puis j'ai assisté à une rencontre sur une exposition "La vie sociale et politique...
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    Hasard des lectures et des rencontres.
    Je viens de finir le très réussi roman de Gaëlle Nohant, "le bureau d'éclaircissements des destins" qui parle des camps et du retour des survivants et du devoir de mémoire.
    Puis j'ai assisté à une rencontre sur une exposition "La vie sociale et politique des papiers d'identification en Afrique" et une conversation littéraire & scientifique à la mémoire des victimes du génocide contre les Tutsis au Rwanda avec Beata Umubyeyi Mairesse, écrivaine franco-rwandaise.
    Je viens de lire son livre "le convoi". Elle raconte et explique de façon sincère, sensible, détaillée, sa recherche et son enquête pour trouver des traces (photos), des noms des enfants qui ont fait partie des convois humanitaires qui ont sauvé des enfants lors du génocide rwandais.
    Elle avait 15 ans lors de cette fuite et a des souvenirs. Elle a retrouvé quelques photos, tirées de reportages de journalistes et elle a mené une réelle enquête pour retrouver des membres de l'association "Terre des hommes" qui ont participé à ces convois mais aussi des enfants rescapés. Elle parle très bien de ses recherches, de ses doutes, des difficultés qu'elle a rencontré pour retrouver des archives, des témoignages.
    Ecrivaine, elle a écrit des romans et de la poésie mais pour ce texte et cette enquête, elle a senti qu'il fallait qu'elle fasse un texte plus personnel et ne pas passer par le romanesque.
    Elle décrit ce qui s'est passé lors de ces évacuations, à travers ses propres souvenirs, les souvenirs recueillis, des reportages, des archives..
    Avec une belle écriture, ce texte est un beau témoignage et le titre, qui pourrait faire penser aux convois nazis a ici une consonnance plus positive, il s'agit de convois vers la vie et non vers la mort. Elle parle d'ailleurs très bien des témoignages des survivants et des rencontres qu'elle a pu faire lors de rencontres dans des lycées, avec des survivants de la Shoah et des similitudes dans la difficulté d'en parler et d'utiliser les archives. Ce qui fait donc écho avec la lecture du texte de Gaelle Nohant, sur l'International Tracing Service est le plus grand centre de documentation sur les persécutions nazies.
    Des textes qui permettent de tenter d'appréhender ses époques et la façon dont il est nécessaire de s'en souvenir et de ne pas oublier.

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    Couverture du livre « Consolée » de Beata Umubyeyi Mairesse aux éditions Autrement

    Valérial sur Consolée de Beata Umubyeyi Mairesse

    Un roman bouleversant qui aborde des thèmes forts comme l'héritage colonial, la mémoire, la transmission.
    Il s'agit d'une rencontre entre deux femmes qui, malgré leur différence d'âge, ont vécu chacune à leur manière la douleur de l'exil. Un très beau livre dont l'autrice franco-rwandaise a...
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    Un roman bouleversant qui aborde des thèmes forts comme l'héritage colonial, la mémoire, la transmission.
    Il s'agit d'une rencontre entre deux femmes qui, malgré leur différence d'âge, ont vécu chacune à leur manière la douleur de l'exil. Un très beau livre dont l'autrice franco-rwandaise a reçu le prix Kourouma le 24 mars 2023 dans le cadre du salon du livre de Genève.

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    Couverture du livre « Consolée » de Beata Umubyeyi Mairesse aux éditions Autrement

    Sevlipp sur Consolée de Beata Umubyeyi Mairesse

    Ramata, après un burn-out, se reconverti ; elle veut être art-thérapeute.
    Son premier stage se déroule dans un EPHAD et elle est intriguée par une vieille dame métisse qui perd l'usage du français et qui utilise des mots d'une langue que personne ne comprend.
    Dans un style poétique et une...
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    Ramata, après un burn-out, se reconverti ; elle veut être art-thérapeute.
    Son premier stage se déroule dans un EPHAD et elle est intriguée par une vieille dame métisse qui perd l'usage du français et qui utilise des mots d'une langue que personne ne comprend.
    Dans un style poétique et une narration qui alterne entre 1954 au Rwanda à aujourd'hui, l'auteure va nous conter le destin de cette femme mais aussi de celle qui la prend sous son aile.
    Il est question d'identité, de colonialisme, de racisme, d'intolérance, de tolérance, des souffrances de l'abandon et de religion.
    Beata Umubyeyi Mairesse aborde les raisons qui font que l'on se perd parfois sois même pour s'intégrer, pour se faire une place.
    Ces sujets sérieux, difficiles et peu gais sont le coeur du récit.
    Les personnages sont esquintés par le vie et attachants.
    Un joli roman nostalgique.