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Les yeux de Mona

Couverture du livre « Les yeux de Mona » de Thomas Schlesser aux éditions Albin Michel
Résumé:

" Le livre que le monde entier s'arrache." Le Figaro"Une ode à la beauté et à la sagesse." Le Parisien Cinquante-deux semaines : c'est le temps qu'il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde.C'est le temps que s'est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l'initier,... Voir plus

" Le livre que le monde entier s'arrache." Le Figaro"Une ode à la beauté et à la sagesse." Le Parisien Cinquante-deux semaines : c'est le temps qu'il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde.C'est le temps que s'est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l'initier, chaque mercredi après l'école, à une oeuvre d'art, avant qu'elle ne perde, peut-être pour toujours, l'usage de ses yeux.Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg. Ensemble, ils vont s'émerveiller, s'émouvoir, s'interroger, happés par le spectacle d'un tableau ou d'une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l'art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais.Grand roman d'initiation à l'art et à la vie, histoire d'une relation solaire entre une petite fille et son grand-père, Les Yeux de Mona connaît un destin fabuleux : traduit dans plus de vingt pays avant même sa parution en France, c'est un phénomène international. Sélectionné pour le Grand Prix RTL-Lire Magazine Littéraire 2024.

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Avis (9)

  • Comment rendre l'art accessible à tous ? En écrivant ce roman très original.


    Thomas Schlesser est historien de l'art, c'est en 2013 qu'il commence à travailler à ce projet de livre. Je trouve l'idée vraiment géniale. Mona a 10 ans au début du roman; tout devient sombre et Mona perd la vue...
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    Comment rendre l'art accessible à tous ? En écrivant ce roman très original.


    Thomas Schlesser est historien de l'art, c'est en 2013 qu'il commence à travailler à ce projet de livre. Je trouve l'idée vraiment géniale. Mona a 10 ans au début du roman; tout devient sombre et Mona perd la vue pendant un moment, elle risque de peut-être devenir aveugle pour de bon.


    Il est convenu que son grand-père (Dadé) l'emmène chaque semaine chez un psy mais Dadé en a décidé autrement, il veut faire voir à sa petie-fille toute la beauté du monde. Chaque mercredi il vient la chercher comme convenu et la conduit au musée où avec lui, ils regarderont une oeuvre, une seule par semaine.


    Commence alors un échange avec son grand-père, l'oeuvre est décrite en détail, ensuite peu à peu le grand-père va lui apprendre ce que chaque artiste a voulu dire, quel était le contexte au moment de la création de l'oeuvre, on découvre les techniques utilisées. Une véritable encyclopédie de l'art mais rassurez-vous, c'est tout à fait accessible.


    On commence par la visite du Louvre et une oeuvre de Botticelli au 15ème et peu à peu on remonte le cours du temps, après le Louvre, on visitera le musée d'Orsay et puis Beaubourg.


    On a envie de prendre l'oeuvre près de soi, de l'observer et de se laisser initier, c'est parfait car l'éditeur a tout prévu, la double couverture du livre reprend les 52 oeuvres.


    C'est super bien fait, avec divers niveaux de lecture c'est un conte, une magnifique relation entre un grand-père et sa petite-fille, c'est la découverte ou l'apprentissage de l'art mais aussi une leçon de vie, de résilience.


    Petit bémol, à chaque oeuvre on sait ce qui nous attend dans la construction, un peu de la vie de Mona, la description de l'oeuvre et les clés mais honnêtement je ne vois pas comment l'auteur aurait pu faire autrement.


    Il est également possible de piocher dans le livre, un peu à la fois et de s'initier ainsi à la beauté et à la vie.


    Je recommande vivement.

    https://nathavh49.blogspot.com/2024/05/les-yeux-de-mona-thomas-schlesser.html

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  • Magnifique idée de mélanger l'art et la lecture, très belle histoire entre un grand père et sa petite fille liés par l'amour de l'art et un secret de famille. Cependant, le livre est très riche et trop dense en informations, on s'y perd et même parfois on s'ennuie d'avoir autant de détails. Dommage

    Magnifique idée de mélanger l'art et la lecture, très belle histoire entre un grand père et sa petite fille liés par l'amour de l'art et un secret de famille. Cependant, le livre est très riche et trop dense en informations, on s'y perd et même parfois on s'ennuie d'avoir autant de détails. Dommage

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  • Difficile de passer à côté de ce pavé malin qui tresse un filet avec trois fils :

    • L’histoire de Mona, avec sa cécité accidentelle et des nœuds familiaux, notamment la grand-mère disparue, un père un peu perdu, etc. qui vont se défaire. Et Mona va s’avérer une petite fille (10 ans au début)...
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    Difficile de passer à côté de ce pavé malin qui tresse un filet avec trois fils :

    • L’histoire de Mona, avec sa cécité accidentelle et des nœuds familiaux, notamment la grand-mère disparue, un père un peu perdu, etc. qui vont se défaire. Et Mona va s’avérer une petite fille (10 ans au début) particulièrement vive, au regard acéré ;

    • La sélection de 52 tableaux choisis par le grand père (et qui vont se substituer à des séances avec un psychologue) qui cherche à préserver le beau au fond des yeux et de la mémoire de Mona si le pire devait arriver … Chaque tableau donne lieu à une courte description ;

    • Ces 52 œuvres dressent un parcours tonique de l’art dans 3 musées parisiens (et comme souvent en littérature la capacité d’identification compte pour le lecteur … et je me verrais bien dans 10 ans partager des beautés du monde avec ma toute première petite fille … ).
    Chaque tableau / chapitre va s’accompagner de la déclinaison de l’histoire de l’œuvre et de l’artiste par le grand père avec le temps du temps pour regarder … et préserver la découverte et la luminosité de la création


    Pris séparément ces textes ne seraient pas forcément d’un intérêt marquant ; mais ce tissage finit par prendre le lecteur dans ses filets … avec bonheur ! Le bonheur de voir ou revoir des œuvres marquantes (et pas toujours les plus connues d’ailleurs) ; mais aussi celui de suivre cette historie de Mona et d’aborder des sujets sensibles (somatisations, euthanasie, …).

    A lire donc … en prenant le temps des 52 chapitres (idéal pour insomniaques !) et surtout de regarder les œuvres …

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  • Avant même sa sortie, après avoir entendu une présentation de ce livre à la radio, je savais que celui-ci se retrouverait très vite entre mes mains. Affectionnant tout particulièrement les romans ayant pour toile de fond l'art, je ne pouvais pas passer à côté de celui-ci.
    J'ai aimé suivre Mona...
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    Avant même sa sortie, après avoir entendu une présentation de ce livre à la radio, je savais que celui-ci se retrouverait très vite entre mes mains. Affectionnant tout particulièrement les romans ayant pour toile de fond l'art, je ne pouvais pas passer à côté de celui-ci.
    J'ai aimé suivre Mona à la découverte de ces 52 œuvres et écouter/lire les présentations et explications de son "Dadé", toujours très intéressantes. L'idée de la jaquette sur laquelle sont reproduites toutes les œuvres abordées est très judicieuse et pratique.
    Néanmoins la structure (histoire de Mona - présentation de l'œuvre du jour - explication - leçon à en tirer) est très répétitive et l'histoire de la fillette et des secrets de famille me semble un peu artificielle, l'objectif étant de faire découvrir les grands tableaux, ou sculptures au grand public. De plus, la façon dont le grand-père s'exprime à sa petite fille de 10 ans m'a paru très invraisemblable.
    Donc petite déception à la lecture de ce livre du moment, mais grand plaisir à le lire tout de même.

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  • 52 chefs d'oeuvre pour un fabuleus parcours iniatique en compagnie de personnages attachants.
    Une belle alchimie entre une petite fille et son grand-pere.Des présentationsd 'oeuvres passionnantes pour le novice ou l érudit.
    On observe, on s'interroge , on apprend aussi beaucoup sur l art, sur...
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    52 chefs d'oeuvre pour un fabuleus parcours iniatique en compagnie de personnages attachants.
    Une belle alchimie entre une petite fille et son grand-pere.Des présentationsd 'oeuvres passionnantes pour le novice ou l érudit.
    On observe, on s'interroge , on apprend aussi beaucoup sur l art, sur soi même.
    Une belle i,vitation à regarder, sans cesse,regarder à perte de vue...
    Livre original, intéressant ....une belle lecon de vie

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  • Un voyage original dans l'histoire de l'art en 52 chapitres. J'aurais aimé que les personnages soient un peu plus fouillés.

    Un voyage original dans l'histoire de l'art en 52 chapitres. J'aurais aimé que les personnages soient un peu plus fouillés.

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  • Moi aussi j’aurais aimé avoir un Dadé qui me fasse aussi joliment découvrir les oeuvres d’art et la beauté du monde. Art et émotion entremêlés.

    Les artistes nous parlent et nous sommes peu nombreux à les écouter. Voilà ce que Thomas Schlesser aimerait nous faire comprendre au travers de ce...
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    Moi aussi j’aurais aimé avoir un Dadé qui me fasse aussi joliment découvrir les oeuvres d’art et la beauté du monde. Art et émotion entremêlés.

    Les artistes nous parlent et nous sommes peu nombreux à les écouter. Voilà ce que Thomas Schlesser aimerait nous faire comprendre au travers de ce joli roman.
    Dès le début du roman il se passe un phénomène qui nous touche. Une toute jeune fille de 10 ans perd, de manière inexpliquée, la vue pendant 73 longues minutes. Il y a de fortes chances qu’elle perde la vue dans l’année qui suit.
    Mona est une fille vivante et en pleine santé jusqu’à ce moment diabolique où elle perd la vue durant un temps non négligeable. Le pédiatre spécialiste en la matière n’ayant pas réussi à poser un diagnostic franc, il a pour tout conseil d’avoir une bonne hygiène de vie, un suivi médical régulier et le soutien auprès d’un pédopsychiatre.
    Camille, la mère de Mona travaillant, elle se tourne vers son père Dadé Henry Villemin pour accompagner sa petite fille tous les mercredis après-midi chez le pédopsychiatre de son choix.
    Henry est totalement fou de sa petite-fille et lui propose un deal, faire les musées plutôt que la consultation psy et lui montrer une oeuvre par semaine.
    Commence alors ce joli parcours initiatique qui va affuter, peu à peu, la perception que Mona va se faire d’une oeuvre d’art. 52 mercredis pour 52 oeuvres d’art essentielles. Botticelli, Léonard de Vinci, Michel Ange, Goya, Rembrandt, Camille Claudel, William Turner, René Magritte, Frida Kahlo, Edouard Manet, Paul Cézanne, Antoine Watteau Johannes Vermeer, Pierre Soulages et tant d’autres vont être approchés par la lecture d’une de leur oeuvre essentielle. Mona et Dadé Henry vont se promener dans les musées du Louvre, d’Orsay ou de Beaubourg.
    Chaque chapitre sera prétexte au décodage d’une oeuvre, au message qu’elle contient, à une réflexion sur la vie ; et pourquoi pas une forme d’initiation à la sagesse, à la philosophie, à l’histoire de l’art.
    La découverte de chaque oeuvre se fait selon la même approche : d’abord regarder silencieusement le tableau durant quelques longues minutes où couleurs, formes et matières émergent, laisser s’évader l’esprit, puis y mettre des mots, en parler. Certains des messages sont à lire entre les lignes. La représentation est le fondement même de notre civilisation (comme le dit si bien Richard Malka dans l’article publié par un hebdomadaire), mais la visée de l’artiste est tout aussi importante à connaitre. Et ça, Thomas Schlesser le relate intelligemment par le mode d’observation que le grand-père a instauré.
    Dadé est un octogénaire plutôt atypique, rude, mais l’amour qu’il voue à sa petite-fille, passe avant tout le reste. Il tient à ce qu’elle ait pu voir toute la beauté du monde avant que la cécité ne s’installe.
    Emotion, passion et effet « Carpe Diem » sont omniprésents.

    Pour amener la touche romancée, Thomas Schlesser y entrelace une histoire familiale cousue de secrets de famille enfouis et traumatiques. Il nous prouve à quel point le poids du passé peut peser sur les générations suivantes.
    Le thème de l’euthanasie, imbriqué dans l’histoire familiale, est tout aussi judicieusement traité. Thème qui m’est d’autant plus cher que je trouve que bien trop de professionnels - de santé entre autre - se disent légitimes dans le choix d’un acte qui ne regarde que la personne en grande souffrance et qui appelle au secours.
    Ces deux derniers thèmes sont, pour moi du moins, largement aussi admirablement traités que le thème de la lecture d’une oeuvre d’art.

    J’ai préféré lire ce roman en plusieurs fois, ressentant parfois le besoin de prendre un livre d’art pour aller plus loin dans le décryptage de Thomas Schlesser. Ce livre éveille notre curiosité, en tout cas celle de personnes qui ne sont pas du métier, pas des pros en matière d’histoire de l’art. Il peut être jugé trop superficiel pour les spécialistes d’art, mais il fait un bien fou aux non initiés. Cette dernière publication, contrairement aux précédentes de Thomas Schlesser, est un roman et non un livre d’art.

    A noter également ce merveilleux support de lecture qu’est la jaquette des 52 oeuvres. Elle est disjointe du livre à proprement parler, mais devient indispensable au fil de la lecture.

    Citations :

    « Entre Henry et Mona, il y avait désormais la nostalgie des secrets. C’est si grand, c’est si bon d’enchâsser dans la réalité une réalité autre, où nul n’est jamais invité à entrer. Et c’est si douloureux de devoir un jour renoncer à ce dédoublement… Peut-être est-il alors des pèlerinages nécessaires pour dire ‘’adieux’’ à ces vies parallèles ? »
    « Il y a des êtres en ligne droite et d’autres en bifurcations. Henry, jusque’à la mort, devait être de la seconde espèce. »
    « Oublie le négatif, ma chérie ; garde sans cesse la lumière en toi. »
    « Oh, Dadé… comme c’est beau, tout ça. Et comme c’est beau, tout au-delà. »
    « On apprend que perdre est la condition indispensable de la sensation vitale, de l’intensité présente. »

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  • Mona, 10 ans, a failli perdre la vue, si ses yeux s'éteignent un jour définitivement, son grand-père, ne veut pas que sa mémoire ne garde que le souvenir de choses clinquantes et vaines. Il décide de lui faire suivre une cure capable de compenser la laideur dont sa jeunesse est abreuvée. Il veut...
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    Mona, 10 ans, a failli perdre la vue, si ses yeux s'éteignent un jour définitivement, son grand-père, ne veut pas que sa mémoire ne garde que le souvenir de choses clinquantes et vaines. Il décide de lui faire suivre une cure capable de compenser la laideur dont sa jeunesse est abreuvée. Il veut accompagner sa petite fille dans les musées, là où l'on conserve ce que le monde a de plus beau et de plus humain.

    J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, je n'ai pas l'habitude d'abandonner une lecture, j'ai eu raison de persévérer. Peu à peu, je me suis pris au jeu et j'ai déambulé avec plaisir dans les salles du Louvre, d'Orsay, de Beaubourg en compagnie d'Henry et Mona. À chaque nouvelle visite, l'auteur nous offre une description précise de l'œuvre, les circonstances de son exécution, des informations sur le peintre ou le sculpteur, sur son époque. Il faut du temps pour pénétrer la profondeur de l'art. C'est un exercice fastidieux.
    À travers chaque œuvre le grand-père délivre à sa petite fille un message : fais confiance à ton imagination, cultive le détachement, souris à la vie, apprends à recevoir, il n'existe pas de sexe faible, laisse tes sentiments s'exprimer, sache dire « non ». Ces visites hebdomadaires vont faire office de soin de l'âme de Mona.
    Un roman d'apprentissage, une relation touchante entre un grand-père et sa petite fille, l'évocation tout en sensibilité de l'euthanasie et du droit à mourir dignement. Une grande leçon d'art, d'Histoire et de vie. J'ai lu que ce roman serait bientôt adapté au cinéma, j'ai hâte de voir comment un cinéaste pourra retranscrire la profondeur de ce livre.

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