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Le meurtre du Commandeur Tome 1 : Une idée apparaît

  • Lorsque son épouse décide de le quitter, le narrateur, peintre en manque d'inspiration, part sur les routes au volant de sa petite voiture rouge. Il a besoin de prendre du recul.
    Au bout de quelques mois d'errance, un ami lui propose de s'installer dans la maison de son père, un peintre très célèbre, au fond d'une vallée de montagne. D'étranges phénomènes commencent alors à se produire...

    Ce fut une lecture laborieuse ! Six mois pour lire ce roman, et son nombre de pages n'est pas en cause...
    Commençons par souligner la qualité de l'écriture, et donc de la traduction. Une écriture toute au service de la description, des protagonistes, de leurs interactions, de leurs environnements, du temps qui passe...
    Les principaux personnages sont maintenus dans une ambigüité permanente. Que cherchent-ils vraiment ? Où veulent t'ils aller, ou nous conduire ? Nous ne le saurons jamais avec totale certitude...

    Mais de l'action, il y en a bien peu. Si l'on voulait qu'elle donne une dynamique à ce roman, il faudrait diviser par trois ou quatre le nombre de pages. D'évidence, ce n'était pas l'intention de l'auteur.
    La trame de l'intrigue, aussi originale soit-elle, est ténue. Elle nous délivre bien quelques surprises, souvent au frontière du réel, mais avec parcimonie.
    Il m'a donc fallu prendre mon temps pour lire l'ouvrage : l'ouvrir, parcourir quelques pages, le refermer, l'oublier parfois pour mieux le retrouver. Heureusement, j'aime bien lire plusieurs livres en même temps.
    Pas sûr cependant que je me lance dans le livre 2, malgré une si belle écriture...

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2022/10/14/le-meurtre-du-commandeur-livre-1-une-idee-apparait-haruki-murakami-1018-une-si-belle-ecriture/

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  • Il faut toujours du temps pour rentrer dans les romans de Murakami, mais quel bonheur et quel mystère à chaque fois !
    je recommande de ne pas lâcher ce roman même s'il est long, lent au démarrage. il y a besoin de cette attente de cette langueur pour apprécier et savourer l'intrigue et tous ces mystères...

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  • Première partie d'un opus en deux tomes du grand sorcier Murakami.


    Le narrateur a une trentaine d'années, il vit à Tokyo, il est peintre. Pour gagner sa vie il fait des portraits conventionnels, mais aucune peinture qui ne soit pas sur commande, qu'il aurait réellement envie de peindre. Bien qu'ayant une certaine reconnaissance, ses portraits se démarquant des autres portraits conventionnels, il se considère comme un peintre sans grand talent.
    Un beau jour, sans signe avant-coureur selon lui, sa femme lui dit : "je suis vraiment désolée, mais je pense que je ne peux plus vivre avec toi.
    Il est complètement déstabilisé, incapable de la moindre repartie, tout ce qu'il comprend, c'est qu'il ne peut plus rester.
    Il entasse rapidement quelques affaires dans sa vieille Peugeot 205 et s'en va dans l'heure.
    Il a quelques économies alors, pendant un mois et demi il se déplace sans cesse du Tôhoku à Hokkaido. Il dort dans des hôtels bon marché, il fait du camping même s'il fait encore froid dans ce début de printemps.
    Et puis un beau jour sa voiture le lâche et il n'a pas d'autre choix que de repartir à Tokyo.
    Masahiko, un de ses amis de l'école des Beaux Arts, lui propose d'occuper la maison de son père, Tomohiko Amada.
    C'est un artiste extrêmement renommé qui a vécu à Vienne avant l'Anschluss et qui, de retour au Japon, a abandonné la peinture occidentale et s'est mis à peindre des tableaux Nihonga. Il est sénile et a été placé dans un établissement spécialisé.
    Le narrateur trouve donc refuge dans cette maison isolée à la montagne, en pleine la nature.
    Il décide de démarrer une nouvelle étape et décide de ne plus peindre de portrait mais de se consacrer entièrement à ses propres créations.

    Rien que de très banal jusque là et pourtant, très rapidement par je ne sais quel sortilège Murakami nous emprisonne dans les rets de son histoire, et on ne peut plus lâcher ce livre.

    Et petit à petit l'histoire va glisser vers l'insolite, l'inexplicable, l'irréel.

    Il y aura la rencontre avec un de ses voisins, Menshiki personnage solitaire et mystérieux, dont on se questionne sur les réelles intentions.
    Et puis également la découverte d'un tableau Tomohiko Amada caché au grenier. Ce tableau est intitulé "Le Meurtre du Commandeur" en référence au Don Giovanni de Mozart, on y voit la scène très violente du meurtre d'un vieillard.
    Mais ce tableau étant de genre Nihonga , la scène semble située au Japon durant le moyen-âge.
    Le vieillard du tableau se manifeste en taille réduite, mais c'est bien lui, le Commandeur.

    Le narrateur va-t-il retrouver l'inspiration? Quelles sont les intentions réelles de Menshiki? Et qui est ce petit bonhomme sorti du tableau qui s'exprime d'une façon plutôt croquignolesque?

    Roman bercé par la musique classique germanique.

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  • je me laisse toujours autant embarquer dans les histoires d’Haruki Murakami.

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  • L'univers onirique et allégorique de Murakami dans toute sa splendeur. Une littérature à l'image du Japon, tout en contraste, en subtilité, non-dits et sentiments retenus. Je suis totalement fan et j'ai hâte de lire le tôme 2.

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  • Mon premier mot est : fastidieux !
    Mais j'ai quand même poursuivi la lecture, car j'étais curieuse de découvrir l'ensemble de l'histoire.
    Cet ouvrage aurait mérité d'être un peu resserré !

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  • Une grande découverte littéraire par cette lecture, qui est mon tout premier roman de Haruki Murakami.
    Ne connaissant pas le genre littéraire je ne savais pas du tout à quoi m'attendre.
    On découvre ici un jeune portraitiste de 36 ans, tout juste séparé, qui trouve refuge dans la maison du père d'un ami, Tomohiko Amada, il y découvre une toile cachée : Le meurtre du commandeur.
    Sa passion pour la peinture l'a quitté, au moment de sa séparation. Une commande toute particulière de son voisin Menshiki, va le replonger dans sa passion.
    Le son d'une clochette venant du fond de son jardin va le lier un peu plus avec son client. Le fantastique fait petit à petit son apparition avec l'apparition d'un mini personnage qui lui chuchote des choses.
    J'ai trouvé le début un peu long, il m'a fallu attendre les 100 premières pages pour trouver un intérêt à cette lecture.
    On s'attache ensuite très vite à ce peintre, à son histoire personnelle, à son voisin mystérieux, Menshiki, à Marié, qui pointe le bout de nez à la fin du roman, pour nous donner envie de connaitre le fin mot de l'histoire.
    Haruki Murakami a su m'embarquer dans son imaginaire et m'a donné l'envie de continuer ma lecture vers le second tome.
    La suite au prochain épisode :D

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  • Comme d'habitude dans sa veine romanesque, Murakami part ici d'un évènement banal et commun. Il s'agit cette fois d'un divorce. Classique. Simple à expliquer, lassitude, usure du temps, adultère. Mais difficile à comprendre pour le narrateur qui estime en être la victime principale. On n'en reste pas là, ce serait bien trop monotone pour Murakami. Décollage onirique et surréaliste dans un univers recomposé au sein d'un atelier de peintre où l'on écoute de la grande musique. Mystère, fantastique, tout les ingrédients sont en place.
    Pourtant, force est de constater que cet opus numéro un n'est pas très passionnant. Même s'il ne nous tombe pas des mains, ce roman s'étire avec paresse quelquefois secoué par de faux départs bien sentis.
    Le pire serait peut-être qu'à la fin de l'acte, nous ne sommes pas excités à l'idée de poursuivre. L'entracte risque même d'être long. On se dit que l'on vient de lire un roman japonais de bonne tenue. C'est déjà bien. A plus tard.

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