Avec Roger, l'Homme étoilé met une claque à la maladie sur les sons endiablés des tubes de Queen. Avec Mathilde, il apprend à parler le suédois, Edmond lui lance un véritable défi gastronomique et Nanie finit par l'adopter, en parfaite nouvelle grand-mère.
Dans ce roman graphique plein d'humanité, émouvant et drôle, l'Homme étoilé, l'infirmier aux près de 150 000 abonnés sur Instagram, raconte la vie aux soins palliatifs avec douceur, pudeur, amour et humour.
Un projet plein d'humanité sur un soignant travaillant dans une unité de soins palliatifs.
Ici, on nous décrit que les moments doux derrière des situations que l'on sait délicates et éphémères. L'Homme étoilé nous présente une série de patients avec un soin particulier à montrer l'importance des rapports humains. Il n'est pas question de maladie mais de montrer que ces patients sont avant tout des humains avec un passé et des souhaits.
On ne peut qu'être ému à la lecture de cette BD car on met en exergue la beauté de l'accompagnement et la volonté de rendre ces moments inoubliables. On passe du rires aux larmes selon les histoires mais une chose persiste, la douceur dans les épisodes racontés.
Cette bande dessinée est émouvante, poignante.
L’auteur, un infirmier en soins palliatifs, nous fait part en toute simplicité de son quotidien et de certaines relations qu’il a pu avoir avec des patients en fin de vie.
Avec un graphisme des plus simples (mais des plus réussis), vous trouverez des bulles de tendresse et de délicatesse dans ce livre.
Peut-être connaissez-vous l’homme étoilé sur Instagram ?
Cet infirmier raconte son quotidien dans un service de soins palliatifs, avec humour et tendresse. Sa particularité ? Des tatouages, des piercings, des cheveux longs, de grande taille, avec une allure de viking, une passion pour le suédois et son métier. Sur son compte, il se définit comme un « marshmallow dans une armoire à glace ».
Il alterne entre les histoires touchantes et les histoires drôles, ce qui permet au lecteur de se remettre de ses émotions entre deux patients. Avec empathie, Xavier tente d’apporter du réconfort et de la joie dans les derniers jours de ces hommes et femmes qu’il croise. La musique joue un rôle important, il leur propose d’écouter leur chanteur ou groupe préféré. Pour certains ce sera du rock, du hard rock, pour d’autres Brel.
Le trait de crayon est épuré, une touche de bleu vient de temps en temps illuminer la page. C’est sobre et lumineux à la fois.
Encore une fois, une BD où en apprend beaucoup sur un métier et un aspect dont on parle peu, la fin de vie.
J’ai adoré cette BD, son humour, sa sensibilité, son humanité et son regard bienveillant. J’ai versé quelques larmes au dernier souffle de certains des personnages. Un bel hommage.
J’ai hâte de lire sa nouvelle BD « Je serai là », où il raconte comment il est devenu « L’homme étoilé ».
« - C’est quoi pour toi les soins palliatifs ?
- Eh bien je dirais que c’est tout ce qu’il reste à faire lorsqu’il n’y a plus rien à faire.
- Et que reste-t-il à faire lorsqu’il n’y a plus rien à faire ?
- Il reste à soulager la douleur, la souffrance, optimiser le confort, accompagner, soutenir… et puis… ajouter de la vie aux jours à défaut d’ajouter des jours à la vie… »
Un sujet difficile et souvent dramatique : les soins palliatifs. Et pourtant...
L’Homme Étoilé, infirmier dans ce service, raconte la vie, les patients avec une infinie sensibilité, de la pudeur, et toujours le sourire et l’humour.
Ce qui m’a frappée : jamais, il ne masque la réalité aux patients ou à leur famille, mais il les accompagne avec une grande douceur et beaucoup d’empathie.
Le graphisme est dépouillé, centré sur les expressions, il valorise admirablement le ton de la BD
Ce roman graphique m’avait été conseillé par une amie il y a fort longtemps et je n’ai donc pas résisté quand j’ai vu qu’il sortait chez Le Livre de poche. A sa lecture je me suis demandée comment j’avais pu passer à côté tout ce temps !
Ce roman graphique est profondément humain, et touchant. On y aborde le quotidien d’un infirmier en soins palliatifs et contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette lecture n’est pas lourde et triste.
Il faut dire que l’auteur se décrit ainsi sur sa page Instagram « Marshmallow dans une armoire à glace » et qu’effectivement, au fil des pages, cette définition prend tout son sens. Ainsi à travers les portraits de quelques-uns de ses patients on ressent toute l’empathie et la bienveillance de cet homme… c’est vraiment très beau.
Il dit, au tout début, cette jolie phrase en parlant de son travail « ...ajouter de la vie aux jours à défaut d’ajouter des jours à la vie. », et à elle seule elle résume tout.
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