Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Octave est un petit génie créatif qui bosse dans le secteur publicitaire. Le moindre des slogans qu’il invente lui rapporte une fortune, qui lui permet de se vautrer dans un monde de luxe et de luxure avec alcool, coke et sexe tarifé en veux-tu en voilà. Octave a tout, sauf ce qui ne s’achète pas, et notamment : un sens à sa vie.
A 33 ans, c’en est trop, il décide de se prendre en main et de quitter le milieu creux, vain et bling-bling de la pub, qu’il exècre et vomit depuis trop longtemps. Mais Octave ne veut pas démissionner, il veut se faire virer (parachute doré inclus). Et pour cela, il n’a rien trouvé de mieux que d’écrire un livre dans lequel il flingue le secteur publicitaire, ses acteurs, son hypocrisie et ses millions jetés par les fenêtres.
99 francs est donc un roman plus ou moins autobiographique dans lequel l’auteur tire un portrait au vitriol de la société d’hyper-consommation et de l’interdépendance entre ceux qui la créent et ceux qui la subissent à leur insu (ou pas).
La critique n’est pas neuve, mais cependant intéressante dès lors qu’elle vient de quelqu’un qui connaît de l’intérieur ce milieu peu ragoûtant. Mais après quelques chapitres percutants dans lesquels le sens de la formule de l’auteur fait mouche, on finit par tourner en rond, dans une surenchère de cynisme, d’excès en tous genres, de vulgarité, d’obscénité et de name-dropping. Et puis, quel est le but de l’auteur ? Se racheter une conscience en crachant généreusement dans la soupe ? Sa démarche est-elle sincère et honnête, ou n’est-elle, comme toute pub, que poudre aux yeux et écran de fumée ?
Très bien.
Je n'ai malheureusement pas accroché au style ... le sujet, en revanche, est intéressant.
Un livre grinçant sur l'univers de la pub et son parisianisme. Le film éponyme avec Jean Dujardin est du même acabit. Cynique!
Très beau livre sur l'univers impitoyable du monde de la publicité, grace auquel l'auteur s'est fait connaître plus largement. Je l'ai adoré. Un style cynique mais un livre plaisant.
Quelle bonne surprise! Ce n'est pas que j'en avais contre Beigbeder avant ma lecture, mais le peu que j'avais vu de ses apparitions télévisuelles ne m'avait pas franchement charmée. Je me suis donc lancée dans ce roman avec scepticisme et dans l'idée qu'il allait sans doute franchement m'agacer. Et bien non! Contre toute attente, je n'ai été ni agacée, ni ennuyée mais très agréablement surprise par ce roman déjanté, intelligent et cynique qui dresse un portrait peu glorieux mais très réaliste de notre société de consommation et de marketing à outrance.
Autant grâce à son regard acéré sur le monde que ses qualités de romancier, j'ai vraiment apprécié la plume de Frederic Beigbeder et j'ai pris plaisir à suivre les tristes aventures de ce jeune roi de la pub dans cette jungle commerciale qu'est notre vie de tous les jours. Ce n'est pas mon plus grand coup de coeur littéraire, mais je garde un très bon souvenir de cette lecture!
Si le sujet de ce livre est particulièrement fin et d'un cynisme tres intéressant, la vulgarité de l'écriture occulte pour moi totalement le thème.
J'adore d'un cynisme incroyable !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !