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Richard Ford

Richard Ford
Richard Ford, né en 1944 à Jackson (Mississippi), est considéré comme l’un des chefs de file de la littérature américaine. Ses livres, Indépendance, prix Faulkner et prix Pulitzer 1996, Un week-end dans le Michigan, Péchés innombrables et Une saison ardente, sont disponibles en Points. Voir plus
Richard Ford, né en 1944 à Jackson (Mississippi), est considéré comme l’un des chefs de file de la littérature américaine. Ses livres, Indépendance, prix Faulkner et prix Pulitzer 1996, Un week-end dans le Michigan, Péchés innombrables et Une saison ardente, sont disponibles en Points.

Avis sur cet auteur (21)

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    Couverture du livre « Rien à déclarer » de Richard Ford aux éditions Editions De L'olivier

    Cellekili sur Rien à déclarer de Richard Ford

    En parcourant ces dix nouvelles de Richard Ford, on découvre les coulisses de la vie d'hommes et de femmes au mitan de leur vie. Crises, regrets et nostalgie, mauvais choix, tristesse, c'est un kaléidoscope de sentiments le tout raconté avec une écriture intime qui fouille chacun de ses...
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    En parcourant ces dix nouvelles de Richard Ford, on découvre les coulisses de la vie d'hommes et de femmes au mitan de leur vie. Crises, regrets et nostalgie, mauvais choix, tristesse, c'est un kaléidoscope de sentiments le tout raconté avec une écriture intime qui fouille chacun de ses personnages.
    A un carrefour d e leur vie, les hommes, les femmes de ces récits sont face à un choix.
    "La vie, ce sera ça, désormais, pensa-t-il. Peut-être même pendant longtemps: un catalogue". (Savoir se tenir)
    Parfois, c'est le hasard qui fait irruption dans le train train quotidien avec cette impression que tout peut changer. Comme cet homme dans "rien à déclarer" qui retrouve la femme qu'il a aimée trente ans auparavant.
    On lit avec un plaisir curieux ces petits instants de vie , cet entre-deux éphémère où tout peut basculer.

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    Couverture du livre « Entre eux » de Richard Ford aux éditions Editions De L'olivier

    HEIM sur Entre eux de Richard Ford

    Deux livres en un avec ce double récit, l'un sur le père, l'autre sur la mère. 30 ans séparent l'écriture des deux récits, l'un dès 1981 à la mort de la mère de l'auteur, l'autre plus récemment, 55 ans après la mort du père.
    Cette différence se ressent dans l'écriture. Le récit sur le père, la...
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    Deux livres en un avec ce double récit, l'un sur le père, l'autre sur la mère. 30 ans séparent l'écriture des deux récits, l'un dès 1981 à la mort de la mère de l'auteur, l'autre plus récemment, 55 ans après la mort du père.
    Cette différence se ressent dans l'écriture. Le récit sur le père, la première partie, semble mobiliser des souvenirs plus anciens avec davantage de questionnement. Cette partie montre aussi une proximité très forte entre les deux parents et un incroyable amour, un "être ensemble". de ce fait, la venue au monde de l'auteur est jugée de son point de vue comme une sorte de "bifurcation" dans cette vie de couple. Richard Ford retient également davantage "les absences continuelles" du père dans le cadre de son métier de voyageur de commerce que sa "présence intermittente".
    On ressent beaucoup de pudeur dans les rapports père-fils, des souvenirs plus lointains, des absences et donc moins de proximité mais tout de même beaucoup d'amour.

    La partie sur la mère est davantage fusionnelle, avec un auteur qui a eu des rapports avec elle d'adulte à adulte. L'ouvrage cite une très belle phrase de Michael Ondaatje qui dit :" Ce que je regrette le plus concernant mon père, c'est de n'avoir pas eu le temps de lui parler en adulte." Certains passages sont très beaux et montre un réel attachement à la mère : "En moi je la vois, et même j'entends son rire dans le mien".

    Ce livre est une belle lecture qui nous montre qu'on peut écrire à tout moment sur des êtres chers, soit directement après leur départ ou beaucoup plus loin dans le temps, tant que les souvenirs sont là.

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    Couverture du livre « Canada » de Richard Ford aux éditions Editions De L'olivier

    Toranja sur Canada de Richard Ford

    « Mais de leur écart et survenu le nôtre. »
    Quand des parents agissent de manière insouciante et entraînent leurs enfants Berner et Dell dans la chute. Ce dernier revient sur cet événement : l'avant, le pendant et l'après drame. Chacun voit sa vie bouleversée. Malgré des passages un peu longs,...
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    « Mais de leur écart et survenu le nôtre. »
    Quand des parents agissent de manière insouciante et entraînent leurs enfants Berner et Dell dans la chute. Ce dernier revient sur cet événement : l'avant, le pendant et l'après drame. Chacun voit sa vie bouleversée. Malgré des passages un peu longs, j'ai passé un bon moment de lecture. Laissez-vous transporter de l'autre côté de l'Atlantique. L'écriture de Richard Ford est intéressante : tel un photographe, il saisit chaque instant avec du recul et sans jugement.

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    Couverture du livre « Indépendance » de Richard Ford aux éditions Points

    GeorgesSmiley sur Indépendance de Richard Ford

    C’est drôlement chouette l’indépendance. Les Américains fêtent la leur le 4 juillet et quand ça se goupille bien, ça leur fait un beau week-end, comme celui de Franck que décrit Independance, à la fin des années quatre-vingts.
    L’indépendance, c’est un peu le rêve de tout un chacun, non ? Franck...
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    C’est drôlement chouette l’indépendance. Les Américains fêtent la leur le 4 juillet et quand ça se goupille bien, ça leur fait un beau week-end, comme celui de Franck que décrit Independance, à la fin des années quatre-vingts.
    L’indépendance, c’est un peu le rêve de tout un chacun, non ? Franck y est parvenu : Il envisage de voter pour le candidat indépendant à l’élection présidentielle car le duel Dukakis-Bush ne lui convient pas vraiment.
    Il a divorcé, disons plutôt qu’il s’est fait divorcer (ce sont les femmes qui tranchent la plupart du temps, comme chez nous), mais il est toujours amoureux. Il s’en accommoderait presque, de son « indépendance » retrouvée. Mais, lorsqu’elle lui annonce qu’elle se remarie, pfff… ! Gros coup de blues !
    « Il n'est jamais aisé de comprendre le choix de votre ex-épouse quand elle se remarie à moins que ce ne soit avec vous. »
    Pour se consoler, Franck a retrouvé une bonne amie qu’il visite à intervalle plus ou moins régulier. Ca pourrait devenir sérieux, elle semble prête, mais lui, pas encore. Pas question de renoncer à son indépendance, n’est-ce pas ?
    Pour son indépendance financière, il s’est reconverti dans l’immobilier, en free-lance bien sûr. Et, profitant de sa connaissance du marché local, il s’est constitué à crédit un patrimoine locatif de deux maisons. Tout va bien même si les locataires ne sont pas toujours aussi faciles qu’on le souhaiterait et les acheteurs, ceux qui vont l’occuper pendant une bonne partie de son week-end, sont vraiment très compliqués.
    Il faut quand même avouer que le pendant de l’indépendance, c’est la solitude.
    « Sans Ann et mes enfants à proximité, je me sentais aussi solitaire, accessoire et exposé qu'un gardien de phare en plein jour. »
    Les enfants se sont éloignés, le garçon file un mauvais coton, il serait temps de renouer un contact sérieux. Le week-end Independance serait idéal pour faire un petit peu de tourisme en visitant deux « Hall of fame », ces institutions typiquement américaines. Entre ses locataires, ses acheteurs, son ex-femme, sa future ex-copine, son fils, le mari de son ex-femme et une pléthore de personnages secondaires mais non dénués d’intérêt, c’est une plongée au cœur de « l’american way of life » qui nous est proposée. C’est bavard, il ne se passe rien de vraiment extraordinaire mais pour qui réussit, comme moi, à s’identifier un peu au personnage principal, les pages se tournent sans difficulté, le lecteur étant vraiment immergé dans le quotidien de l’Amérique de l’Est, entre New Jersey et Connecticut pendant ce week-end festif si particulier.
    « Le long de Seminary Street, devenue depuis le boom économique une sorte de "grande rue du miracle commercial" qu'aucun d'entre nous n'appelait de ses voeux, tous les commerçants ont installé sur les trottoirs des "feux d'artifice de soldes", où ils balancent des rossignols au rencart depuis Noël, sous des stores bardés de banderoles patriotiques et d'inscriptions accrocheuses qui proclament que le gaspillage d'un argent durement gagné constitue le mode de vie américain. »
    Ex-mari encore épris, amant charmant et distant, père soucieux mais éloigné, vendeur attentif, voisin courtois, propriétaire conciliant, touriste curieux, solitaire perdu dans ses pensées, Franck endosse avec succès tous ces rôles.
    Original et très américain, ce roman est singulièrement à part. Une raison supplémentaire de faire preuve d’indépendance d’esprit en le lisant.