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Sixième volume de la série Carl Morck, chef de brigade spécialisé dans les cold case.
Ici, nous ne sommes même pas dans un cold case car le lieutenant et ses acolytes Assad, Rose et le petit dernier, Gordon, se lancent dans une affaire classée ; un accident de la route avec délit de fuite qui a coûté la vie à une toute jeune fille.
Fallait-il vraiment remuer tout cela ? Bousculer la tranquillité de cette petite île ?
L'enquête s'installe doucement avec l'enchevêtrement des personnages et des époques.
La psychologie des protagonistes, la crédulité de certains, la pugnacité d'autres et les touches d'humour dans le récit suscitent l'intérêt du lecteur.
Peu de tension ni de suspense haletant mais 650 pages qui débouchent sur un dénouement qui en vaut la peine.
Cinquième opus des enquêtes du Département V, dirigé par l’inspecteur Carl Mørck, danois doté d’un fort caractère et son inénarrable équipe : la punk Rose Knudsen et l’imperturbable Hafez el-Assad. Série policière, prévue pour compter onze volumes, traduite dans plus de quarante pays et vendue à plus de dix millions d’exemplaires dans le monde ; sans compter les prix scandinaves et étrangers.
Plusieurs thèmes pour ce thriller, la participation d’un pays, en l’occurrence le Danemark, à fournir une aide à la population des Pygmées baka du Cameroun. En effet, conséquence de la déforestation et de la destruction des forêts, de la pression des agriculteurs et de leur sédentarisation, leur mode de vie est en voie d’abandon. Or donc, des programmes se mettent en place, pour tenter de diminuer la pression de la « civilisation »...Également, l’esclavage des enfants immigrés des pays de l’Est notamment : dont le quotidien consiste à voler, mendier, et cambrioler dans la ville de Copenhague, et ce au profit du chef de clan.
Marco, jeune gitan, entre en conflit avec Zola, le gourou de la bande d’enfants à son service. Il s’échappe et se cache la nuit, dans les bois à proximité de leur habitation. Caché dans une profonde ornière, il découvrira qu’il a passé la nuit au-dessus d’un cadavre ! Par ailleurs, René E. Eriksen responsable du bureau de la coordination des aides humanitaires, répond avec quelques réticences pour aider un ami d’enfance : Teis Snap, dont la banque Karrebæk manque de liquidités, ce qui fragilise et met en péril la survie de l’établissement.
Une enquête mouvementée, pour l’inspecteur, sauver Marco, et comprendre les ramification entre celui-ci et les malversations bancaires commises par de hauts fonctionnaires. Une préparation minutieuse de l’intrigue réalisée par « Jussi Adler-Olsen », qui tient en haleine jusqu’au bouquet final. Le tout entrecoupé des maximes de son collaborateur et ses histoires de chameaux qui autorisent un rictus. Malgré tout , le fond de ce polar cruel dans la précision des faits ne doit pas voiler la responsabilité des pays occidentaux dans la destruction d’habitats naturels auxquels sont confrontées des populations ; ainsi que la détresse des individus déracinés, par l’intervention humaine et indirectement par les conditions climatiques et économiques...Mais tout va bien dans le meilleur des mondes, n’est-il pas ?
Un pavé que j’apprécie par son étude lové dans une intrigue policière, mêlant humour, suspens et violence. Une mention pour la traductrice : Caroline Berg qui a su générer des moments d’hilarité dans ce polar taraudé par la noirceur de certains personnages.
Résultats peu probants, coûts trop élevés, manque de rentabilité…Le département V est sur la sellette. On a décidé en haut lieu que Carl Mørk et son équipe grevaient le budget de la police à mauvais escient. A charge pour eux de prouver le contraire…
L’occasion leur est donné de faire leurs preuves quand un chauffard se met à renverser et tuer des jeunes filles au hasard dans les rues de Copenhague. A priori, rien de bien passionnant pour le département V, spécialisé dans les cold cases. Mais quand une arme allemande de la seconde guerre mondiale est utilisée lors d’un braquage, Mørk peut entrer en action. Le passé, c’est son affaire et souvent il sert à expliquer le présent. Malheureusement, son équipe est privé d’un de ses membres les plus actifs. L’efficace, énergique et excentrique Rose va très mal. Une séance d’hypnose a fait remonter en elle des souvenirs d’enfance qu’elle aurait préférés oublier à jamais.
Si on lit les enquêtes du département V pour l’intrigue policière, c’est surtout l’équipe qui fait le sel de ces polars. On aime Assad, ses proverbes, son bon sens, sa fausse naïveté. On aime aussi Carl, son cynisme, sa fidélité en amitié, ses déboires sentimentaux. Et bien sûr, on aime la folie de Rose. L’auteur se délecte à faire mijoter son lecteur, ne distillant les informations sur le passé de ses personnages qu’au compte-goutte. Cette fois, pourtant, il a décidé d’en dire plus sur Rose et on comprend enfin ses failles et ses mécanismes de défense.
Néanmoins, il y a une enquête. Celle-ci est, comme toujours, emberlificotée et à multiples facettes. Adler Olsen en profite pour égratigner la société danoise, s’amusant cette fois à brosser le portrait d’une jeunesse nourrie à la télé-réalité, qui rêve de célébrité et d’argent facile, tout en profitant du système social en attendant la gloire. Le volet ‘’cold case’’ n’est pas négligé avec une incursion dans le passé nazi du pays.
Au fil de ces romans, Jussi Adler Olsen est devenu une valeur sûre dans le monde du polar. A chaque opus, il régale ses lecteurs grâce à ses intrigues loin d’être simplistes et à ses personnages hauts en couleur. A lire sans modération et dans l’ordre, de préférence.
Prologue – Copenhague – Novembre 1985
Nete et Andreas participent à une soirée. Nete décide de quitter la soirée avec son mari, car elle se sent menacée par un certain Curt Wad.
Novembre 2010 – L’inspecteur Carl Morck accompagné d’Assad et Rose doit enquêter sur plusieurs disparitions qui ont toutes eu lieu le même jour en 1987. D’apparence rien de les relient. Il va croiser sur route le désagréable Curt Wad gérant du parti politique très controversé Rene Linier.
Encore une suite à la hauteur des précédents tomes. Les 3 personnages principaux Morck, Rose et Assad sont attachants, si différents mais si complémentaires.
On rit, pleure, on a peur. On ressent de la colère face à des destins brisés, suite à l’innocence de certains, la lâcheté d’autres et la haine et supériorités d’autres.
La fin est explosive !
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