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Jean-Francois Beauchemin

Jean-Francois Beauchemin
Né en 1960 à Drummondville, au Québec, Jean-François Beauchemin travaille d'abord comme rédacteur puis comme réalisateur à Radio-Canada, avant de publier des romans. En 2004 paraît Le Jour des corneilles, récompensé par le prix France-Québec. La même année, il est terrassé par une violente maladi... Voir plus
Né en 1960 à Drummondville, au Québec, Jean-François Beauchemin travaille d'abord comme rédacteur puis comme réalisateur à Radio-Canada, avant de publier des romans. En 2004 paraît Le Jour des corneilles, récompensé par le prix France-Québec. La même année, il est terrassé par une violente maladie qui le plonge dans le coma. À la suite de ce face-à-face avec la mort, il écrit La Fabrication de l'aube (prix des Libraires 2007 au Québec), récit autobiographique dans lequel il raconte ce qu'il considère comme une résurrection et sa conversion spirituelle.

Avis sur cet auteur (16)

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    Couverture du livre « Le vent léger » de Jean-Francois Beauchemin aux éditions Quebec Amerique

    Elizabeth Pianon sur Le vent léger de Jean-Francois Beauchemin

    Une famille de six enfants vit au Québec.
    Les deux parents leur inculquent la joie de vivre et l'amour de la beauté et de la nature.
    C'est une famille heureuse.
    Mais en 1971, terrible nouvelle.
    La mère âgée de 40 ans à un cancer inguérissable.
    Elle s'étiolera au fil des mois.
    Le père et...
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    Une famille de six enfants vit au Québec.
    Les deux parents leur inculquent la joie de vivre et l'amour de la beauté et de la nature.
    C'est une famille heureuse.
    Mais en 1971, terrible nouvelle.
    La mère âgée de 40 ans à un cancer inguérissable.
    Elle s'étiolera au fil des mois.
    Le père et les enfants tentent chacun à leur manière de faire face à cette implacable fatalité.
    C'est un récit tout en douceur, très certainement autobiographique.
    L'écriture très poétique est émouvante.
    Certes je l'ai trouvé parfois un peu lent et répétitif, mais ça demeure très beau.
    J'ai très envie de lire « Le roitelet » du même auteur.

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    Couverture du livre « Le roitelet » de Jean-Francois Beauchemin aux éditions Quebec Amerique

    Alex-Mot-à-Mots sur Le roitelet de Jean-Francois Beauchemin

    Je découvre la plume douce et contemplative de l’auteur.

    Je craignais un peu d’ouvrir ce livre parlant d’un frère schizophrène. J’ai découvert un personnage empathique qui sait apaiser les souffrances de son cadet.

    J’ai aimé que le récit soit composé de petites touches et que les deux...
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    Je découvre la plume douce et contemplative de l’auteur.

    Je craignais un peu d’ouvrir ce livre parlant d’un frère schizophrène. J’ai découvert un personnage empathique qui sait apaiser les souffrances de son cadet.

    J’ai aimé que le récit soit composé de petites touches et que les deux premières soient des histoires de changement : les enfants deviennent des adolescents et l’un bascule dans la maladie.

    En poussant la porte du jardin, le narrateur explique qu’il devient quelqu’un d’autre, et j’ai aimé découvrir son jardin, ses voisins, son rapport à la nature.

    J’ai eu de la peine pour le frère dont jamais nous ne saurons le nom, qui croit que sa voisine veut l’empoisonne quand il est en phase de délire. Mais j’ai aimé que son travail consiste à arroser les plantes dans une jardinerie : il plante son doigt dans le terreau pour définir la quantité d’eau nécessaire à la plante.

    J’ai aimé que ce soit Seuls demeurent de René Char qui calme parfois les crises, comme si la poésie seule pouvait toucher et calmer. J’ai aimé que la poésie devienne leur territoire commun.

    J’ai aimé les leitmotivs : la Prius que conduit le narrateur ; les feux de camp les soirs ; le frère à la tête pleine d’ombres et de secrets.

    J’ai adoré quand le narrateur et son frère se rendent sur un piquet de gréve pour apporter des pommes aux grévistes et que le frère, intranquille, crie Feu ! et jette les pommes sur les grévistes.

    J’ai aimé les personnages qui apparaissent dans le récit : le frère et son patron, le docteur Dumontier, monsieur et madame Vermeulen les voisins agriculteurs, monsieur et madame Chung les voisins coréens, le chien Pablo et le chat Lennon.

    J’ai quitté cette belle et douce parenthèse à regret.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la nature omniprésente et si proche.

    https://alexmotamots.fr/le-roitelet-jean-francois-beauchemin/

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    Couverture du livre « Le jour des corneilles » de Jean-Francois Beauchemin aux éditions Libretto

    annie-france belaval sur Le jour des corneilles de Jean-Francois Beauchemin

    Une fois la surprise de la langue spéciale parlée, on suit l'exposé des faits par le fils Courge devant un tribunal.
    Un père violent, une enfance qui commence mal: on le nourrit avec le lait d'une hérissonne morte.
    Pour une fois, il y a de la cruauté...c'est la première fois dans les 4 livres...
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    Une fois la surprise de la langue spéciale parlée, on suit l'exposé des faits par le fils Courge devant un tribunal.
    Un père violent, une enfance qui commence mal: on le nourrit avec le lait d'une hérissonne morte.
    Pour une fois, il y a de la cruauté...c'est la première fois dans les 4 livres que j'ai lu de cet auteur découvert récemment: attirée par la couverture du Roitelet qui n'est malheureusement pas reprise dans la version poche.

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    Couverture du livre « Le roitelet » de Jean-Francois Beauchemin aux éditions Quebec Amerique

    Christlbouquine sur Le roitelet de Jean-Francois Beauchemin

    Le narrateur est installé à la campagne. Il y vit avec Livia, sa compagne, et ses animaux, Pablo le chien et Lennon le chat. Le narrateur est écrivain, contemplatif. Chaque jour, où presque, son frère cadet vient lui rendre visite et arrive sur son vélo. Et quand ce n’est pas le cas, c’est le...
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    Le narrateur est installé à la campagne. Il y vit avec Livia, sa compagne, et ses animaux, Pablo le chien et Lennon le chat. Le narrateur est écrivain, contemplatif. Chaque jour, où presque, son frère cadet vient lui rendre visite et arrive sur son vélo. Et quand ce n’est pas le cas, c’est le narrateur qui se rend chez son frère. Car ce frère n’est pas comme les autres. Il a été diagnostiqué schizophrène. Le médecin a prévenu le narrateur après la mort de leurs parents : « Vous devrez composer, en tant qu’unique proche encore vivant, avec divers symptômes plus ou moins marqués, selon les jours et les phases de la maladie. ». Entre ces deux hommes, les liens sont forts, indéfectibles, tissés autour de la disparition des parents et de la maladie du cadet, imprévisible.

    Dans ce roman, rien ne se passe mais tout est dit des sentiments qui agitent le narrateur. Son attachement à ce frère malade, son admiration devant la nature et les animaux qui la peuplent, les amitiés qu’il a nouées avec ses voisins, l’amour qu’il voue à sa compagne.

    C’est un récit doux que traversent des moments plus rudes lorsque le frère cadet refuse de prendre son traitement, qu’il s’enferme chez lui, complètement prostré ou qu’il se désole de ne pas avoir d’amis. L’émotion est toujours là, sous-jacente, ne demandant qu’à jaillir ou détour d’une scène, d’un dialogue, ou d’une phrase dite par un voisin : « A quoi sert l’amitié ? Peut-être à consoler le chagrin que l’amour a causé. »

    Et puis, il y a toute la poésie de la nature environnante, l’apaisement qu’elle apporte. La compagnie des animaux et notamment ces oiseaux auxquels le narrateur compare son frère, et qui vivent comme lui entre deux mondes : le terrestre et l’aérien.

    On trouvera dans ce récit un rien des Contes du Chat perché, renforcé par la présence du chien Pablo et du chat Lennon. Par cette nature omniprésente et qui accompagne les pensées du narrateur, lui fournissant maintes occasions de mettre en parallèle animaux et humains.

    Un beau roman, comme une pause bienvenue dans un monde bien trop rapide et qui nous invite à découvrir un beau duo fraternel.