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Charles Sagalane

Charles Sagalane
Charles Sagalane [.] élabore son autoportrait en inventoriant les objets qui ont traversé son existence (globe terrestre, frigo, marteau, alouette). Animé par le même désir d'épuiser un sujet que dans ses précédents projets obsédés par les saveurs et les costumes, le ramasseux autoproclamé ... Voir plus
Charles Sagalane [.] élabore son autoportrait en inventoriant les objets qui ont traversé son existence (globe terrestre, frigo, marteau, alouette). Animé par le même désir d'épuiser un sujet que dans ses précédents projets obsédés par les saveurs et les costumes, le ramasseux autoproclamé entasse prose, vers, onomatopées, jeux typographiques, satire sociale, gros bon sens, érudition et jasage entre les pages d'un livre que l'on qualifiera bienveillamment de maudite belle patente à gosse. - Dominic Tardif, Le Devoir

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    Couverture du livre « Du premier au dernier jour » de Charles Sagalane aux éditions La Peuplade

    Evlyne Léraut sur Du premier au dernier jour de Charles Sagalane

    D’or et d’ésotérisme, d’empreintes et de quintessence, « Du premier au dernier jour » est rémanence.
    Une chapelle à flanc de montagne qui laisse les myriades de mots s’envoler.
    La grandeur signifiante, le symbolisme comme une écharpe de laine autour du cou.
    Ce macrocosme qui fige l’éternité,...
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    D’or et d’ésotérisme, d’empreintes et de quintessence, « Du premier au dernier jour » est rémanence.
    Une chapelle à flanc de montagne qui laisse les myriades de mots s’envoler.
    La grandeur signifiante, le symbolisme comme une écharpe de laine autour du cou.
    Ce macrocosme qui fige l’éternité, jour après jour.
    Premier jour, l’adage comme un marque-page qui retient le théologal entre ses mains.
    Les paraboles comme un cerf-volant en pleine lumière.
    « C’est là que ta mère t’a fait, comme un sceau, comme la mort, beaucoup d’eau pour l’amour. »
    L’essentialisme en majesté, ici, c’est la flamme qui, jamais ne meurt.
    Aucun souffle pour arrêter la chute du temps.
    « Effeuillée, l’ombre des arbres a pu croire à l’abandon, mais j’ai tissé la lune de fleurs jaunes. »
    Sept jours, la poésie tremble et enchante les murmures édéniques.
    Les rituels comme des sources où s’abreuver à l’infini, constants et assignés à perdurer.
    La déambulation-cime, étreint la marche et change la direction vers cet autrement.
    Le pas de côté est une respiration.
    « Toi aussi, dans ta maison, reçois la moitié de tout, tout ce qui vit, le mystère, les œuvres, le don. »
    L’appel est un écho. Tout resplendit ici, entre les pages, le mystique, la grâce et cette attirance métaphysique.
    Tout remodeler des sept jours, chapelet laïque, où ne dispose pour survivre que la vérité du plein jour.
    L’éclaircie entre les pages, souveraine et altière, œuvre qui se compose dans la main du maître absolu : Charles Sagalane.
    « Qui connaît parole, qu’il soit invisible à autrui, comme une mère rayonne, en marche. »
    Le sacre de ce recueil est le gardien de ce qui ne s’oublie pas.
    Des entrelacs-fusions, et le sentiment stupéfiant d’une marche cardinale inoubliable.
    Intemporel, un viatique. Le temps des offrandes entre nos mains.
    Publié par les majeures Éditions La Peuplade.

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