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Beatrice Fontanel

Beatrice Fontanel
Béatrice Fontanel, née à Casablanca en 1957, est l'auteur de nombreux livres illustrés, dont Bébés du monde, Grèves, 1914-1918 Nous étions des Hommes, La Vie quotidienne en peinture aux Éditions de La Martinière, ainsi que L'Éternel féminin, une histoire du corps intime et Quand les artistes peig... Voir plus
Béatrice Fontanel, née à Casablanca en 1957, est l'auteur de nombreux livres illustrés, dont Bébés du monde, Grèves, 1914-1918 Nous étions des Hommes, La Vie quotidienne en peinture aux Éditions de La Martinière, ainsi que L'Éternel féminin, une histoire du corps intime et Quand les artistes peignaient l'histoire de France, au Seuil. La vie quotidienne est son terrain privilégié, et son travail d'écriture nourrit ses ouvrages documentaires autant que les recueils de poésie dont elle est également l'auteur, tels La Ménagère Cannibale, au Seuil, Éloge des Nuages, aux Éditions de La Martinière.

Avis sur cet auteur (6)

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    Couverture du livre « Frédégonde, la perce-siècle » de Beatrice Fontanel et Lucile Placin aux éditions Didier Jeunesse

    Regine Zephirine sur Frédégonde, la perce-siècle de Beatrice Fontanel - Lucile Placin

    Frédégonde est une petite fille fort singulière. Voyez plutôt : Il suffit qu’elle prononce sa formule magique : « Rutabaga, topinambour et salsifis ! Allons voir ailleurs si j’y suis ! » Et la voilà qui change carrément de siècle. C’est bien commode de disparaitre d’une époque pour réapparaitre...
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    Frédégonde est une petite fille fort singulière. Voyez plutôt : Il suffit qu’elle prononce sa formule magique : « Rutabaga, topinambour et salsifis ! Allons voir ailleurs si j’y suis ! » Et la voilà qui change carrément de siècle. C’est bien commode de disparaitre d’une époque pour réapparaitre dans une autre, surtout lorsqu’on est une fillette rebelle qui n’aime pas s’habiller à la mode. Mais il faut la comprendre, Frédégonde l’indocile, car les vêtements féminins des siècles passés sont plutôt des carcans pour les femmes. Imaginez votre cou enserré dans une collerette raide, le corps caché sous des hanches postiches, la tête surmontée d’une perruque poudrée haute et encombrante, non vraiment, tout cela n’est pas pour Frédégonde.
    Frédégonde traverse des guerres, la révolution et découvre l’émancipation de la femme. Elle peut enfin porter des vêtements pratiques pour conduire une voiture ou piloter un avion.

    Grâce à cette histoire pleine d’énergie et de fantaisie, on traverse l’histoire à grand pas mais l’intérêt de cet album, c’est de montrer combien la femme a été prisonnière d’une mode qui entravait ses mouvements et comment le vêtement féminin a évolué pour devenir confortable au fur et à mesure que s’émancipait la femme.
    On découvre tout un vocabulaire relatif à l’histoire de la mode comme hennin, vertugadin, brocart, crinoline…mais pas de panique, tout est expliqué dans un lexique en fin d’ouvrage.
    J’ai beaucoup aimé l’esprit rebelle de Frédégonde qui nous mène jusqu’à l’émancipation féminine.
    Les illustrations, qui mélangent peinture et collage, sont hautes en couleur et pleines de fantaisie onirique.
    Un bel album qui propose plusieurs niveaux de lecture et qui saura enchanter les petites filles comme leurs mamans, mamies, taties etc…
    Je remercie les éditions Didier Jeunesse et Babelio pour cette lecture fort amusante et instructive.

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    Couverture du livre « Je suis la méduse » de Beatrice Fontanel et Alexandra Huard aux éditions Les Fourmis Rouges

    Marie HECKMANN sur Je suis la méduse de Beatrice Fontanel - Alexandra Huard

    Une jeune méduse se raconte. Elle croise un jour la route d’une petite fille, qu’elle pique malencontreusement. Le père sort la méduse de l’eau et la laisse échouée sur le sable. À l’agonie, la jeune méduse sera sauvée in extremis par la petite fille, qui la rejettera à la mer. Devenue une...
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    Une jeune méduse se raconte. Elle croise un jour la route d’une petite fille, qu’elle pique malencontreusement. Le père sort la méduse de l’eau et la laisse échouée sur le sable. À l’agonie, la jeune méduse sera sauvée in extremis par la petite fille, qui la rejettera à la mer. Devenue une méduse adulte, elle retrouvera l’enfant devenue jeune fille et la reconnaîtra grâce à la cicatrice laissée sur son poignet par la piqûre.

    Un magnifique livre où se mêlent documentaire et fiction. Ici ce n'est pas l'Humain qui a la parole mais la méduse, animal craint de tous et toutes lors de nos baignades.

    Or on apprend ses doutes, craintes, joies et elle m'a émue!! Elle parait si fragile, translucide mais si belle.

    Les émotions flottent dans ces pages telles les beautés marines qui existent dans nos eaux profondes. Cette belle histoire, servie par une plume belle et poétique montre aux enfants les bienfaits du pardon, de l'acceptation de l'autre dans ses différences, de la diversité et un focus est aussi fait sur l'écologie (eaux polluées..). L'amitié hors du commun qui lie ces 2 êtres est belle aussi tout comme les illustrations.

    L'illustratrice arrive grâce à ses coups de pinceaux à recréer la légèreté, la transparence, la beauté et les états d'âme de la méduse tout en mettant plein de couleurs.

    Cet album arrive à nous faire aimer les méduses, ce qui est loin d'être facile de prime abord.

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    Couverture du livre « Le train d'Alger » de Beatrice Fontanel aux éditions Stock

    Virginie H sur Le train d'Alger de Beatrice Fontanel

    Au conseil des ministres du 18 juillet 1962, Charles de Gaulle disait :"...à part quelques enlèvements, les choses se passent à peu près convenablement."
    Pendant que les français d'Algérie prennent d'assaut les paquebots avec valises et enfants pour rentrer en métropole, le temps que tout se...
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    Au conseil des ministres du 18 juillet 1962, Charles de Gaulle disait :"...à part quelques enlèvements, les choses se passent à peu près convenablement."
    Pendant que les français d'Algérie prennent d'assaut les paquebots avec valises et enfants pour rentrer en métropole, le temps que tout se calme, que s'arrêtent les explosions et les massacres en pleine rue.
    Un flot de souvenirs de guerre, déversés par une narratrice choquée qu'on devine en entretien psy...La guerre mais aussi les oiseaux et les fleurs, les plus coriaces et les plus sauvages, celles des dunes et celles qui s'accrochent dans le ballast des voies ferrées, et le liseron. La dépression de sa mère, la folie finalement, celle de ses parents traumatisés, la sienne...et pourtant un roman plein de charme et d'instants fugitifs qui donnent une image du bonheur malgré la peur et le sang !
    J'ai été séduite, enchantée, emportée par cette narration (précise, poétique) où la joie domine, où les écrivains ont la part belle (Baudelaire, Kafka et bien sûr Camus ! ), où la folie semble douce comme un refuge !

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    Couverture du livre « Le train d'Alger » de Beatrice Fontanel aux éditions Stock

    Frédérique CAMPS sur Le train d'Alger de Beatrice Fontanel

    La narratrice dont on ne connait pas le nom nous raconte de façon simple sa vie, ses peurs et ses angoisses. Tout son quotidien se trouve marqué par son enfance en Algérie puis en France et par l’histoire de sa famille. Ce livre m’a appris beaucoup de choses sur l’Algérie et sur cette guerre que...
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    La narratrice dont on ne connait pas le nom nous raconte de façon simple sa vie, ses peurs et ses angoisses. Tout son quotidien se trouve marqué par son enfance en Algérie puis en France et par l’histoire de sa famille. Ce livre m’a appris beaucoup de choses sur l’Algérie et sur cette guerre que mon père a faite lorsqu’il était jeune et qui restera gravé dans sa mémoire à tout jamais. L’écriture est simple et fluide. J’ai beaucoup aimé ce roman.
    Mes phrases préférées :
    « La peur est une poudre hautement inflammable »
    « Mais après tout, juste avant la fin du monde, aller au cinéma … c’est peut-être la meilleure de choses à faire »