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Annie Ernaux

Annie Ernaux

Annie Ernaux est l'auteur de seize livres aux Éditions Gallimard, parmi lesquels La place (prix
Renaudot 1984, collection Blanche, 1983, « Folio » n°1722), Passion simple (collection Blanche,
1991, « Folio » n°2545) et Les années (collection Blanche, 2008, « Folio » n°5000). Ses livres
ont été réuni...

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Annie Ernaux est l'auteur de seize livres aux Éditions Gallimard, parmi lesquels La place (prix
Renaudot 1984, collection Blanche, 1983, « Folio » n°1722), Passion simple (collection Blanche,
1991, « Folio » n°2545) et Les années (collection Blanche, 2008, « Folio » n°5000). Ses livres
ont été réunis dans un recueil intitulé Écrire la vie (« Quarto », 2011).

Articles en lien avec Annie Ernaux (3)

Avis sur cet auteur (156)

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    Couverture du livre « La femme gelée » de Annie Ernaux aux éditions Folio

    Claudia Charrier sur La femme gelée de Annie Ernaux

    Il y a quelques années, j'ai lu ce roman et j'en ai gardé une forte impression. Donc, quand j'ai eu l'occasion d'écouter la version audio, je me suis empressée de le faire.

    Retrouver les mots d'Annie Ernaux est une occasion de redécouvrir ce livre avec un vif intérêt.

    Un livre à la fois...
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    Il y a quelques années, j'ai lu ce roman et j'en ai gardé une forte impression. Donc, quand j'ai eu l'occasion d'écouter la version audio, je me suis empressée de le faire.

    Retrouver les mots d'Annie Ernaux est une occasion de redécouvrir ce livre avec un vif intérêt.

    Un livre à la fois sociologique et féministe, offrant un regard critique sur la société tout en explorant des thèmes tels que la maternité, la famille, le couple et le mariage.

    Ce texte examine comment les attentes sociales évoluent pour les femmes depuis leur enfance innocente jusqu'à leur quête de liberté à l'adolescence, puis leur confrontation avec la réalité du mariage.

    Il met en lumière le parcours d'une femme face aux normes sociales.

    Annie Ernaux explore ce sujet avec une justesse qui résonne profondément avec nos expériences en tant que femmes.

    C'est un indispensable pour moi, la voix de la narratrice est parfaite pour retrouver l'ambiance de ce livre.

    J'ai très envie de le réécouter car il met en lumière tant de vérités essentielles !

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    Couverture du livre « Les armoires vides » de Annie Ernaux aux éditions Folio

    clementine.litteraire sur Les armoires vides de Annie Ernaux

    « Le rêve, être une autre fille. »

    Sur le point d'avorter clandestinement, Denise Lesur, jeune étudiante, se remémore son enfance. Fille de petits commerçants incultes et modestes, elle se découvre brillante à l'école privée qu'elle fréquente un peu par hasard, mais aussi différente des...
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    « Le rêve, être une autre fille. »

    Sur le point d'avorter clandestinement, Denise Lesur, jeune étudiante, se remémore son enfance. Fille de petits commerçants incultes et modestes, elle se découvre brillante à l'école privée qu'elle fréquente un peu par hasard, mais aussi différente des enfants bourgeois. Elle a beau être plus intelligente, il lui manque les codes.

    Premier roman d'Annie Ernaux, ce récit de jeunesse ne peut laisser indifférent. L'autrice y dévoile la déchirure qui a marqué sa propre enfance, ce moment où elle s'est sentie tiraillée entre le monde poisseux du café-épicerie que tiennent ses parents et celui, séraphique et inaccessible, de la bourgeoisie.

    Et puis la honte.
    Une honte impossible à formuler, qu'elle garde si longtemps tapie en elle. La honte de ses origines, de son milieu et, pire que tout, la honte de soi et de ses faux-pas.

    Et puis la haine.
    « Je n'arriverai jamais à écraser à coups de culture, d'examens, la fille Lesur d'il y a cinq ans, d'il y a six mois. Je me cracherai toujours dessus! »
    Ces mots poignants, d'une sincérité à couper le souffle, décrivent si bien ce qu'elle a pu ressentir qu'on croit le vivre à ses côtés. Impossible alors de ne pas être bouleversé par le destin de la petite Annie, incapable de s'aimer, accrochée aux livres comme à une bouée de sauvetage, aujourd'hui Prix Nobel (ô combien mérité!).

    Ce roman est aussi, comme toujours avec Annie Ernaux, une lettre d'amour à la littérature qui l'a sauvée, élevée, qui "l'arrache à elle". Et, dans cet hymne à la culture, elle déploie une écriture ciselée, aussi éprouvante que magnifique. Magicienne des mots, elle passe de l'argot au soutenu en une même phrase, le tout dans une langue incroyablement vivante et saccadée, comme une mélodie enivrante qui s'insinue dans la tête du lecteur pour ne plus le lâcher.

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    Couverture du livre « L'autre fille » de Annie Ernaux et Nadege Fagoo aux éditions Light Motiv

    Sevlipp sur L'autre fille de Annie Ernaux - Nadege Fagoo

    Comme à son habitude, Annie Ernaux s'empare du registre de l'intime.
    Il s'agit là d'une lettre à une grande soeur, jamais connue, morte à six ans.
    Un tabou, ne jamais parler de ce drame, cette douleur, ce vide aussi.
    De cette plume simple, sans fioriture, allant à l'essentiel, la romancière a...
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    Comme à son habitude, Annie Ernaux s'empare du registre de l'intime.
    Il s'agit là d'une lettre à une grande soeur, jamais connue, morte à six ans.
    Un tabou, ne jamais parler de ce drame, cette douleur, ce vide aussi.
    De cette plume simple, sans fioriture, allant à l'essentiel, la romancière a attendu la disparition de ses parents pour aborder ce non-dit, cette perte qui lui a permis de naître.
    Un témoignage à l'image des autres textes de l'auteure.

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    Couverture du livre « L'autre fille » de Annie Ernaux aux éditions Nil

    Sevlipp sur L'autre fille de Annie Ernaux

    Comme à son habitude, Annie Ernaux s'empare du registre de l'intime.
    Il s'agit là d'une lettre à une grande soeur, jamais connue, morte à six ans.
    Un tabou, ne jamais parler de ce drame, cette douleur, ce vide aussi.
    De cette plume simple, sans fioriture, allant à l'essentiel, la romancière a...
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    Comme à son habitude, Annie Ernaux s'empare du registre de l'intime.
    Il s'agit là d'une lettre à une grande soeur, jamais connue, morte à six ans.
    Un tabou, ne jamais parler de ce drame, cette douleur, ce vide aussi.
    De cette plume simple, sans fioriture, allant à l'essentiel, la romancière a attendu la disparition de ses parents pour aborder ce non-dit, cette perte qui lui a permis de naître.
    Un témoignage à l'image des autres textes de l'auteure.