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Laurent Petitmangin

Laurent Petitmangin
Lorrain d'origine, installé en Picardie, Laurent Petitmangin travaille dans une compagnie aérienne. Ses responsabilités l'ont amené à vivre au Bangladesh, à Los Angeles, Londres et Amsterdam. La conjecture du K2 est son premier ouvrage publié.

Avis sur cet auteur (97)

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    Couverture du livre « Ce qu'il faut de nuit » de Laurent Petitmangin aux éditions La Manufacture De Livres

    Spitfire89 sur Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin

    Gros coup de coeur pour ce premier roman de Laurent Petitmangin, histoire du lien père et fils. En Lorraine, un père élève seul ses deux garçons, après que la maman succombe à la maladie. L'auteur nous fait chavirer avec ses personnages attachants et bouleversant.

    Un roman social et sociétal,...
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    Gros coup de coeur pour ce premier roman de Laurent Petitmangin, histoire du lien père et fils. En Lorraine, un père élève seul ses deux garçons, après que la maman succombe à la maladie. L'auteur nous fait chavirer avec ses personnages attachants et bouleversant.

    Un roman social et sociétal, familiale sur le deuil, les sentiments, la transmission, le bien et le mal. On évoque aussi l'extrême droite, la culpabilité et le pardon.
    Une plume fluide, sensible, intimiste et juste. Laurent Petitmangin interroge sur l'éducation monoparentale après un décès, comment bien transmettre les bonnes choses, comment inculquer des valeurs justes, reconstruire des liens avec des enfants pendant des épreuves difficiles, les convictions et l'amour un équilibre pas simple à déterminé.

    Un récit d'espoir et de tolérance sur lequel j'ai craqué.


    "J’avais ressenti le besoin de retourner à la section comme d’autres celui de retrouver l’église. Même s’il ne s’y passait plus grand-chose, je me disais que je ferais partie des derniers. Ce qui me désolait, c’est que nous nous isolions de plus en plus. Elle était loin l’union de la gauche. Parfois j’avais l’impression que certains d’entre nous se dépensaient plus à casser les cocos qu’à taper sur les nantis. Où étaient nos combats ?"

    "Elle était issue d’une famille de polaques qui s’était installée en Moselle entre les deux guerres. Elle militait au FN depuis ses quatorze ans, « comme papa ». C’était toujours fascinant de voir comment des gens pouvaient se sentir aussi vite partie prenante d’une histoire, plus français que les Français, encore gorgés de bondieuseries et de traditions de leur coin d’origine, et, avec la même ardeur et la même obstination, comment ils refusaient un pareil droit à tous ceux qui arrivaient après eux."

    "Mon fils était encore vivant et, soudainement, sans que je sache pourquoi, j'en avais été à nouveau heureux. D'un bonheur que je n'avais pas connu depuis des années. Un bonheur qui m'avait tenu toute la soirée."

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    Couverture du livre « Les terres animales » de Laurent Petitmangin aux éditions La Manufacture De Livres

    Spitfire89 sur Les terres animales de Laurent Petitmangin

    Laurent Petitmangin revient avec cette fiction dystopique dans un univers post-apocalypse. Un roman à deux voix avec celle de Fred et Sarah qui permet l'exploration des différents raisonnements. Les personnages sont attachants.
    Un récit mettant en avant les relations de couple, l'amour, la...
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    Laurent Petitmangin revient avec cette fiction dystopique dans un univers post-apocalypse. Un roman à deux voix avec celle de Fred et Sarah qui permet l'exploration des différents raisonnements. Les personnages sont attachants.
    Un récit mettant en avant les relations de couple, l'amour, la survie, les liens humains, de la poésie et l'espoir.
    Une plume efficace, douce, une vision de l'homme, la nature et de la résilience. Des questionnements, des certitudes et des hésitations. Une ode à poursuivre la vie.

    "Notre amour n'a plus rien des premières années. Toute sa surface est lessivée, salement lessivée. Et rien dans les jours qui s'abattent ne ramène la moindre légèreté qui pourrait faire notre bonheur. On s'aime encore, d'un amour assommé. Vitrifié. Deux grands brûlés. Qui partagent la même chambre."

    "La maison est bouclée. Allessandro et Lorna ont fait pour nous tout ce que les autres avaient fait ,ils l'ont fermée proprement ,comme si on allait y revenir un jour. Comme une simple demeure de vacances, qu'on cadenasse au dernier jour de l'été. Les deux partiront demain, ou un peu plus tard. Les Ouzbeks ne partiront pas, pas tout de suite en tout cas .Ils veilleront encore sur ces terres animales "

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    Couverture du livre « Ce qu'il faut de nuit » de Laurent Petitmangin aux éditions La Manufacture De Livres

    Musemania sur Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin

    Ce premier roman de Laurent Petitmangin est certes court mais terriblement poignant.

    C’est une histoire de famille qui s’articule autour du père, technicien SNCF et plutôt à gauche, ainsi que de ses fils. Ceux-ci grandissent sans leur mère décédée et l’un d’eux s’approche dangereusement des...
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    Ce premier roman de Laurent Petitmangin est certes court mais terriblement poignant.

    C’est une histoire de famille qui s’articule autour du père, technicien SNCF et plutôt à gauche, ainsi que de ses fils. Ceux-ci grandissent sans leur mère décédée et l’un d’eux s’approche dangereusement des milieux d’extrême-droite.

    Le père alors narrateur compte son histoire : celle d’une famille somme toute banale qui tente de s’en sortir tant bien que mal malgré les mauvais choix, les mauvaises fréquentations, …

    Dotée de beaucoup de finesse et de délicatesse, la plume de l’auteur va à l’essentiel, sans jamais porter de jugement inutile.

    La justesse des mots m’a directement happée pour ce roman qui a remporté de nombreux prix (Prix Femina des Lycéens, Prix Libr’A Nous, Prix Stanislas, Prix des Lecteurs et des Lectrices des Bibliothèques de la Ville de Paris), amplement mérités selon moi.

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    Couverture du livre « Les terres animales » de Laurent Petitmangin aux éditions La Manufacture De Livres

    Isa Pouteau sur Les terres animales de Laurent Petitmangin

    Il est des Terres que l’on ne parvient pas à quitter. Parfois parce que nous y avons nos racines et qu’elles sont notre berceau. Parfois aussi parce qu’elles sont imprégnées d’un bonheur qu’elles ont nourri et ont vu grandir. Mais lorsqu’elles renferment en leur sein des êtres qui nous sont...
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    Il est des Terres que l’on ne parvient pas à quitter. Parfois parce que nous y avons nos racines et qu’elles sont notre berceau. Parfois aussi parce qu’elles sont imprégnées d’un bonheur qu’elles ont nourri et ont vu grandir. Mais lorsqu’elles renferment en leur sein des êtres qui nous sont chers, alors elles nous enchaînent à elles pour toujours, bien au-delà du raisonnable, jusqu’à la folie même.

    Car pour s’attacher à ces Terres interdites qui ont été détruites par l’explosion de la centrale de Tchernobyl, il faut avoir une raison bien plus forte que tout entendement.

    Ils sont cinq à vivre dans la Zone, deux couples et un homme, une petite communauté qui résiste à l’évacuation depuis 2 ans et se débrouille avec ce que contiennent les maisons abandonnées par leurs habitants.

    Mais il y a aussi en terre, le corps de la petit Vic, l’enfant d’un des deux couples, disparue avant la catastrophe, qui rend la perspective d’un départ impossible.

    On se rend vite compte que malgré tout l’amour que ces cinq-là se portent, la pression des autorités et la difficulté du quotidien rendent la situation bien précaire, d’autant plus que s’annonce la naissance d’un nouvel enfant.

    J’ai trouvé le sujet passionnant et l’ambiance que crée Laurent Petitmangin est saisissante. Car l’effondrement est inévitable à partir du moment où il devient impossible de justifier une prise de risques mûrement choisie, face à la fragilité d’un enfant.

    Ce roman avait tout pour m’embarquer dans un tourbillon d’émotions et, en rupture avec la normalité, les réflexions de chacun sur ce qui est essentiel dans la vie m’ont souvent interpellée.

    Pourtant il m’a manqué des éléments parfois, pour faire le lien entre les faits ou expliquer le passé de ces gens, pour mieux comprendre leur marginalité, mieux m’identifier à eux.
    C’est rare que je trouve un roman trop court mais c’est le cas ici et je reste un peu sur ma faim en me disant que, dans cette plongée en terre hostile, le rivage n’aurait pas dû arriver si tôt. Dommage, j’étais partie pour nager un peu plus longtemps dans cette mer de verdure.

Ils suivent Laurent Petitmangin

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