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Est-il nécessaire d'invoquer une fois de plus l'auteur du pamphlet Ornement et Crime, Adolf Loos, pour appréhender l'ornement comme un marqueur culturel et non plus comme ce « signe d'une dégénérescence » tel que le définissait - volontiers provocateur ? - l'architecte viennois. Il semblerait que oui, tant nombre d'architecte qui s'emparent du motif n'assument pas le rôle signifiant qu'ils lui font jouer. Plus ou moins bavard, l'ornement est aujourd'hui protéiforme. Ici il se fait fin motif évoquant les conditions de sa production ou son contexte (voir le travail de TEd'A à Majorque ou les logements de Chartier-Corbasson à Paris), là il devient éloquent à la manière des formes hyper-signifiantes du postmodernisme (le Musée National du Qatar de Jean Nouvel), ailleurs il tutoie le pastiche (le centre communautaire de FAT ou Crystal Houses de MVRDV aux Pays-Bas). Enfin - la tendance est nouvelle - par endroits « tout se passe comme si l'ornement était en train de contaminer la structure », pour emprunter les termes d'Antoine Picon. Tel est le cas de la résidence universitaire d'Éric Lapierre à Paris, où, selon l'architecte, « le rôle ornemental de la structure permet de fonder l'expression du bâtiment sur son système constructif tout en inscrivant celui-ci dans une dimension culturelle qui dépasse largement les seuls attendus techniques ». Désormais, l'ornement ne s'apprécie que dans un système signifiant plus vaste où il fait du bâtiment qu'il pare une icône, un symbole ou a minima le témoin d'une époque.
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