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L'importance de la langue dans l'oeuvre tardive de Heidegger est centrale. Il ne manie pas seulement des notions, mais jongle aussi avec les mots, ce qui a parfois conduit à le placer à la limite de la poésie. Heidegger s'attache finalement à la seule langue, transformée en une sorte d'absolu et décrétée consubstantielle à l'être. Ainsi l'essai Die Sprache ne cherche pas à définir la langue comme objet d'étude, mais scande inlassablement la formule-leitmotiv «La langue parle», dans laquelle il paraît vouloir s'épuiser. C'est ce discours apparemment sans objet ni sujet qui est l'enjeu de cette étude, qui se veut au départ résolument approche linguistique (et non philosophique / philologique) du discours heideggerien. On recense les artifices d'écriture par lesquels Heidegger construit cet effet d'auto-référence et d'auto-performativité absolus, et on les met en perspective avec un possible objectif philosophique final: l'abandon du signifié et l'inscription radicale de l'ouverture de l'étant à son être dans le seul mouvement du signifiant. Au plan méthodologique, l'accent est mis sur la dimension textuelle et structurale de notre approche incluant le plus grand nombre d'angles d'attaque possibles: thématique, morpho-syntaxique, structurelle (structures textuelles autres que morpho-syntaxiques), communicatif / pragmatique. L'ouvrage se démarque ainsi d'une tradition d'exégèse heideggerienne à orientation linguistique, axée exclusivement sur l'étude du mot-unité ou du syntagme isolé.
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