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J'ai eu le bonheur de gagner deux places pour le film "Revenir" librement adapté du roman de Serge Joncour "L'amour sans le faire".
J'ai retrouvé l'ambiance rurale, pudique et sincère de l'auteur et découvert une réalisatrice que je vais suivre.
Merci à lecteurs.com
Moi ce sont des places pour Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part que j'ai reçu! Et je ne sais pas non plus où écrire ma chronique, en tout cas, c'est super de recevoir des places! Et le film était vraiment bien, les acteurs sont excellents!
"Revenir" de Jessica Palud, adapté du roman de Serge Joncour "L'amour sans le faire".
Dans le film, ils l'ont fait... quelques points signent l'adaptation libre du roman, ce film très sombre est néanmoins le reflet du roman que j'avais beaucoup aimé.
Dès la première image, le cadre cher à Serge Joncour: la campagne profonde, annonce l'ambiance. Franck (Niels Schneider), parti avant la mort de son frère, revient dans la maison de son enfance où vivent Louise (Adèle Exarchopoulos) sa belle-soeur , Alexandre son neveu, et son père. Sa mère est hospitalisée.
Nous retrouvons le conflit père/fils, les non-dits, les difficultés de vie à la campagne où les maigres ressources ne permettent pas de vivre décemment... un tableau très sombre.
Les rôles sont incarnés magnifiquement, la beauté et les expressions de Louise et Franck sont touchantes, le père un vrai bourru, et le jeune garçon est tout simplement magnifique.
Je ne parlerai pas de chef-d'oeuvre, mais j'ai aimé le film, un peu court et sans grand suspens. Je conseille tout de même de lire le roman qui offre la profondeur de l'écriture de Serge Joncour et une sensibilité très présente également. Un roman que l'on peut lire à tout moment, un film à voir quand on a le moral.
Merci à Lecteurs.com !
Gagner des places de cinéma, c’est super ! C’est la première fois que ça m’arrive, je remercie Lecteurs.com et OCS pour cette double invitation et je ne veux pas laisser passer cette chance…
Hélas, quand je me renseigne auprès de mon cinéma le plus proche, celui où je vais habituellement, on me répond que Revenir, de Jessica Palud, ne sera pas programmé alors que cette même salle ne projette pas que des films commerciaux et se targue de diffuser des œuvres de qualité. La déception est immense mais je ne me décourage pas et j’ai trouvé, au sud de Valence, le Train-cinéma, à 45 km de chez moi, une salle qui passe ce film et nous y sommes allés hier soir, mon épouse et moi.
J’ajoute que je ne comprends pas qu’un film soutenu par la région Auvergne-Rhône-Alpes, tourné dans le beau département de la Drôme, ne soit pas obligatoirement projeté dans toutes les salles de la région. Tout ne tourne vraiment pas rond dans le monde du cinéma et, chaque semaine, d’excellentes œuvres disparaissent, faute de salles pour avoir le courage de les programmer.
Après cette mise au point, il faut que je parle de ce film adapté très (trop) librement de l’excellent roman de Serge Joncour : L’amour sans le faire. Je regrettais que le titre n’ait pas été conservé mais, en regardant ce film, vous comprendrez…
Le film est court (1 h 17) et c’est dommage car trop de passages du roman ont été gommés. Cela se passait en Limousin et nous voilà au pied du Vercors mais les images sont belles, la tension est bien entretenue avec un Niels Schneider (Thomas) excellent qui éclate une nouvelle fois à l’écran, un acteur que j’avais énormément apprécié dans Sympathie pour le diable. Adèle Exarchopoulos (Mona) lui donne la réplique et le jeune Roman qui joue le petit Alexandre est d’un naturel parfait.
Revenir est donc un bon film, intéressant, prenant, captivant, angoissant par moments, un film qui montre bien le désarroi profond d’un monde agricole poussé à bout. La politique agricole a forcé les agriculteurs à s’endetter pour soi-disant se moderniser. Ils ont oublié qu’ils étaient des paysans, terme noble s’il en est, mais une piste est évoquée avec les amis d’enfance de Thomas qui se sont lancés dans le bio et la vente directe, les circuits courts, tout ce qu’il faut à nouveau redécouvrir…
En lisant votre commentaire, je m'aperçois que dans le mien j'ai cité "Franck" qui est le prénom du roman! Mes excuses!
Je n'avais pas précisé mais nous avons également eu une petite déconvenue pour visionner ce film à Dijon. Au cinéma d''art et essai' , sa programmation se terminait le lendemain de la réception des 2 billets par une seule séance à 12h15. Nous avons pu adapté notre emploi du temps, (nous étions 3 personnes dans la salle). Sa programmation a en effet été très courte!
Messages : 1
Le 19/02/2020 à 09h59
J'ai retrouvé l'ambiance rurale, pudique et sincère de l'auteur et découvert une réalisatrice que je vais suivre.
Merci à lecteurs.com
Messages : 151
Le 19/02/2020 à 14h04
Messages : 207
Le 19/02/2020 à 19h13
Dans le film, ils l'ont fait... quelques points signent l'adaptation libre du roman, ce film très sombre est néanmoins le reflet du roman que j'avais beaucoup aimé.
Dès la première image, le cadre cher à Serge Joncour: la campagne profonde, annonce l'ambiance. Franck (Niels Schneider), parti avant la mort de son frère, revient dans la maison de son enfance où vivent Louise (Adèle Exarchopoulos) sa belle-soeur , Alexandre son neveu, et son père. Sa mère est hospitalisée.
Nous retrouvons le conflit père/fils, les non-dits, les difficultés de vie à la campagne où les maigres ressources ne permettent pas de vivre décemment... un tableau très sombre.
Les rôles sont incarnés magnifiquement, la beauté et les expressions de Louise et Franck sont touchantes, le père un vrai bourru, et le jeune garçon est tout simplement magnifique.
Je ne parlerai pas de chef-d'oeuvre, mais j'ai aimé le film, un peu court et sans grand suspens. Je conseille tout de même de lire le roman qui offre la profondeur de l'écriture de Serge Joncour et une sensibilité très présente également. Un roman que l'on peut lire à tout moment, un film à voir quand on a le moral.
Merci à Lecteurs.com !
Messages : 8
Le 23/02/2020 à 11h28
Hélas, quand je me renseigne auprès de mon cinéma le plus proche, celui où je vais habituellement, on me répond que Revenir, de Jessica Palud, ne sera pas programmé alors que cette même salle ne projette pas que des films commerciaux et se targue de diffuser des œuvres de qualité. La déception est immense mais je ne me décourage pas et j’ai trouvé, au sud de Valence, le Train-cinéma, à 45 km de chez moi, une salle qui passe ce film et nous y sommes allés hier soir, mon épouse et moi.
J’ajoute que je ne comprends pas qu’un film soutenu par la région Auvergne-Rhône-Alpes, tourné dans le beau département de la Drôme, ne soit pas obligatoirement projeté dans toutes les salles de la région. Tout ne tourne vraiment pas rond dans le monde du cinéma et, chaque semaine, d’excellentes œuvres disparaissent, faute de salles pour avoir le courage de les programmer.
Après cette mise au point, il faut que je parle de ce film adapté très (trop) librement de l’excellent roman de Serge Joncour : L’amour sans le faire. Je regrettais que le titre n’ait pas été conservé mais, en regardant ce film, vous comprendrez…
Le film est court (1 h 17) et c’est dommage car trop de passages du roman ont été gommés. Cela se passait en Limousin et nous voilà au pied du Vercors mais les images sont belles, la tension est bien entretenue avec un Niels Schneider (Thomas) excellent qui éclate une nouvelle fois à l’écran, un acteur que j’avais énormément apprécié dans Sympathie pour le diable. Adèle Exarchopoulos (Mona) lui donne la réplique et le jeune Roman qui joue le petit Alexandre est d’un naturel parfait.
Revenir est donc un bon film, intéressant, prenant, captivant, angoissant par moments, un film qui montre bien le désarroi profond d’un monde agricole poussé à bout. La politique agricole a forcé les agriculteurs à s’endetter pour soi-disant se moderniser. Ils ont oublié qu’ils étaient des paysans, terme noble s’il en est, mais une piste est évoquée avec les amis d’enfance de Thomas qui se sont lancés dans le bio et la vente directe, les circuits courts, tout ce qu’il faut à nouveau redécouvrir…
Messages : 207
Le 23/02/2020 à 18h29
Je n'avais pas précisé mais nous avons également eu une petite déconvenue pour visionner ce film à Dijon. Au cinéma d''art et essai' , sa programmation se terminait le lendemain de la réception des 2 billets par une seule séance à 12h15. Nous avons pu adapté notre emploi du temps, (nous étions 3 personnes dans la salle). Sa programmation a en effet été très courte!