Création d'un atelier d'écriture en ligne. Accroche du jour:

Désolée pour mon retard j'ai été très fatiguée, puis occupée, puis fatiguée, puis occupée BREF c'est comme jour sans fin !

Lorsqu'il ouvre les yeux ce matin-là... Il ne voit rien ! Rien du tout ! Rien de neuf ! Rien n'avait changé ! Il était toujours aussi aveugle... Ah non, il faut dire non-voyant maintenant... Il en rigole du politiquement correct par rapport aux personnes handicapées, ah non, il faut dire personne en situation de handicap ! Ou PMR ! Personne à mobilité réduite... Il a une amie qui déteste qu'on parle de PMR ! C'est réduire les personnes à trois lettres ! Trois lettres qui font mal !

Donc, lorsqu'il ouvre les yeux ce matin, il ne voit toujours rien.
Pas de panique, il a l'habitude, il maîtrise, cela fait tellement d'années ! Et il a ses repères ! Et son chien est couché juste à côté du lit... Cela fait déjà certainement un moment qu'il est réveillé son Oscar !

Il se rappelle qu'il a rêvé. Il a rêvé d'une plage. Il a rêvé d'ombres sur la plage. Il a rêvé qu'il était un dragon. Il a rêvé qu'il était heureux. Il a rêvé qu'il était amoureux.

C'est magnifique Kryan. C'est plein de tendresse et d'émotions que les bienportants, chanceux ne connaissent pas. J'en ai les larmes aux yeux.

Si tu veux j’ai du linge également

Merci, c'est trop gentil, j'apprécie énormément votre accueil et votre bienveillance <3

C'est très beau, merci Kryan de nous embarquer dans ce rêve, un peu triste, mais aussi plein d'optimisme et de douceur (tout ce dont on a bien besoin !)

J'ai vraiment ADORÉ vos textes sur la vue, si variés, pleins de sensibilité et d'humour !
Une nouvelle accroche pour cette semaine, sur le thème de l'ouïe, ça vous dit ? Je vous propose :
"Le bruit des vagues, sans cesse, comme une respiration haletante et infinie..."

Bon dimanche les boulettes .

Nouvelle accroche, merci Cali.

Nous sommes Page 314…

…. Je garde le « 14 »….

…. Comme l’ouïe XIV

REPONSE à L'ACCROCHE DE CALI:
"Le bruit des vagues, sans cesse, comme une respiration haletante et infinie..." lui donnait l’illusion d’être encore avec Aline. Il avait dessiné sur le sable, Son doux visage qui lui souriait. Calé contre le seul et unique palmier planté au milieu de cette minuscule ile sauvage, presque submergée par l’océan, il observait l’horizon, là où le bleu du ciel et de la mer se confondent. Cette solitude, tant désirée après le départ d’Aline en furie, l’envahissait soudain. Pour l’oublier, quelle idée saugrenue que d’aller se ressourcer au milieu de nulle part ? Nul ! Il était nul ! Il n’avait pas crié "Aline !" pour qu'elle revienne ; non ! dans sa colère immense, il avait perdu la voix ! Lui manquaient aussi l’odorat ; il l’avait perdu avec la Covid ! Lui manquait le toucher, comment la caresser sans l’effacer ? Lui manquait le goût, celui de vivre !
Comme à la télévision, il avait juste l’image et le son Robinson !

Oh merci beaucoup ! Je suis très touchée...mais je ne voulais pas te faire pleurer !