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Immersion totale en plein Sud-Ouest pour plonger dans un village imaginaire des hauts de l'Ariège - le passé commun post-soixante-huitard - à l'occasion d'une menace caractérisée par des courriers adressés par un "corbeau" réunit à nouveau 3 amis dont Faber (écorché vif, intelligent, pas sûr de lui, un peu frappadingue et peu soigneux de sa personne) qui pour se protéger se retrouvent aujourd'hui.
Ce qui choque tout de suite est l'introduction qui "parle de nous, qui nous parle", et décrit ce que nous sommes depuis toutes ces années et les difficultés du quotidien, celles de faire face à la vie et d'aider aux mieux nos enfants sans être certain d'y parvenir.
"Nous étions des enfants de la classe moyenne d'un pays moyen d'Occident, deux générations après une guerre gagnée, une génération après une révolution ratée."
C'est ensuite cette façon d'écrire d'une part dans un style haché avec de courtes phrases, incomplètes (le sujet est absent ou omis) pour donner du rythme à une succession d'images en flash-back et d'autre part cette impression de vivre par le regard de l'autre, chaque personne décrivant son attitude par la réaction perçue de l'autre.
"sans doute s'est-il aperçu qu'il se tenait trop près de moi - j'étais sur le point de m'évanouir - et il m'a apporté un verre d'eau."
"Faut que je sourie. C'est quel muscle déjà ? Du mal à activer la machinerie, les cordes et les poulies à l'intérieur du corps. Allez, fais un effort pour Maddie."
"Jadis, entre nous, "quelqu'un de bien" signifiait quelqu'un d'inutile. Elle ne pouvait l'avoir oublié."
C'est enfin et surtout l'histoire d'une amitié de trois enfants qui se cristallise dans la souffrance de la cour de récréation : Faber (Mehdi), Madeleine et Basile.
Cette page 100 m'amène donc à un anniversaire, les parents de Basile qui préparent les gâteaux et les sodas, la cave et la console de jeu Atari et l'un des premiers de l'époque inaltérable "Prince of Persia".
Messages : 2407
Le 18/08/2013 à 12h48
Ce qui choque tout de suite est l'introduction qui "parle de nous, qui nous parle", et décrit ce que nous sommes depuis toutes ces années et les difficultés du quotidien, celles de faire face à la vie et d'aider aux mieux nos enfants sans être certain d'y parvenir.
"Nous étions des enfants de la classe moyenne d'un pays moyen d'Occident, deux générations après une guerre gagnée, une génération après une révolution ratée."
C'est ensuite cette façon d'écrire d'une part dans un style haché avec de courtes phrases, incomplètes (le sujet est absent ou omis) pour donner du rythme à une succession d'images en flash-back et d'autre part cette impression de vivre par le regard de l'autre, chaque personne décrivant son attitude par la réaction perçue de l'autre.
"sans doute s'est-il aperçu qu'il se tenait trop près de moi - j'étais sur le point de m'évanouir - et il m'a apporté un verre d'eau."
"Faut que je sourie. C'est quel muscle déjà ? Du mal à activer la machinerie, les cordes et les poulies à l'intérieur du corps. Allez, fais un effort pour Maddie."
"Jadis, entre nous, "quelqu'un de bien" signifiait quelqu'un d'inutile. Elle ne pouvait l'avoir oublié."
C'est enfin et surtout l'histoire d'une amitié de trois enfants qui se cristallise dans la souffrance de la cour de récréation : Faber (Mehdi), Madeleine et Basile.
Cette page 100 m'amène donc à un anniversaire, les parents de Basile qui préparent les gâteaux et les sodas, la cave et la console de jeu Atari et l'un des premiers de l'époque inaltérable "Prince of Persia".
La suite m'attend !!!
Messages : 21
Le 18/08/2013 à 17h35