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J’ai dans ma boîte à images quelques photos datées et légèrement jaunies.1967, c’est le flower power, San Francisco et une certaine maison bleue connue alors seulement de Catherine et Maxime. 1968, révèle la plage qui se cache sous les pavés. 1969 et suivantes voient l’irruption dans nos vies de diverses drogues qui sous les doux noms de haschisch, héroïne, cocaïne, acide, speed, mescaline et autre psilocybine charrient misère et mort dans leur sillage. C’est aussi la décennie du voyage qu’il n’est point besoin de préciser plus avant. Aurions-nous seulement pu rêver aller ailleurs qu’à Katmandou? Que n’en avons-nous parlé entre copains tout en achevant nos études! Seul l’un d’entre nous prendra le départ et encore s’arrêtera-t-il à Héraklion en Crète. Il y a parfois loin du rêve à la réalité…
Enfant des trente glorieuses, j'ai gardé le souvenir d’une époque où l’on ne se demandait pas si nous aurions du travail - tant il était évident que nous en trouverions- mais quel serait bien le travail qui serait le nôtre.
Georges-Olivier Châteaureynaud fait partie de cette génération. Et c’est dans ses souvenirs personnels qu’il a puisé pour nous offrir ce roman « Aucun été n’est éternel ». On y découvre Aymon fils unique d’Eudes et Rochelle. « Fils de vieux », surprotégé par sa mère, il s’en affranchit en entamant le voyage initiatique qui doit lui ouvrir les portes de la liberté, du sexe, de l’amitié, de la musique et de la drogue. Athènes, Tanger et Londres seront les étapes de cette route où nous croiserons Crevard, authentique routard famélique, Heinz le bel autrichien à la fois dealer et copain, une anorexique, un guitariste doué, Naze un gamin perdu élevé au son des discours et chants nazis. La vie n’étant pas un long fleuve tranquille, un drame viendra vite pointer le bout de son nez mais il est temps de m’arrêter pour laisser aux nostalgiques le plaisir de cette lecture.
Messages : 4
Le 25/11/2017 à 16h37
Enfant des trente glorieuses, j'ai gardé le souvenir d’une époque où l’on ne se demandait pas si nous aurions du travail - tant il était évident que nous en trouverions- mais quel serait bien le travail qui serait le nôtre.
Georges-Olivier Châteaureynaud fait partie de cette génération. Et c’est dans ses souvenirs personnels qu’il a puisé pour nous offrir ce roman « Aucun été n’est éternel ». On y découvre Aymon fils unique d’Eudes et Rochelle. « Fils de vieux », surprotégé par sa mère, il s’en affranchit en entamant le voyage initiatique qui doit lui ouvrir les portes de la liberté, du sexe, de l’amitié, de la musique et de la drogue. Athènes, Tanger et Londres seront les étapes de cette route où nous croiserons Crevard, authentique routard famélique, Heinz le bel autrichien à la fois dealer et copain, une anorexique, un guitariste doué, Naze un gamin perdu élevé au son des discours et chants nazis. La vie n’étant pas un long fleuve tranquille, un drame viendra vite pointer le bout de son nez mais il est temps de m’arrêter pour laisser aux nostalgiques le plaisir de cette lecture.