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Mme Rachel Vanier nous narre les aventures d'Anita qui n’a qu’une ambition parfaitement assumée : devenir riche. Mais elle part de loin ! En effet, elle vit dans studio microscopique, a des relations sociales pour le moins complexes, et parle à un ami imaginaire, Rémi, qui est un point sur son doigt…
La mise en place des plans qu’elle imagine est un peu faible, puisqu’elle ne va pas plus loin que le loto, un jeu télévisé, ou l’investissement dans une cryptomonnaie. Pour un roman qui prétend interroger notre rapport à l’argent, on sera quelque peu déçu, même si les quelques mails mystérieux qu’elle reçoit intriguent un peu et permettent d’élever un peu la réflexion. Hélas, cela reste un peu court, et on aura uniquement un peu de satisfaction en s’intéressant à ses amours, avec un millionnaire qui veut écrire ou un intrigant expert des crypto devises.
Au final, un soupçon de déception. Malgré des personnages bien croqués et un style simple mais plein d’humour, l’interrogation au cœur du livre reste trop superficielle pour retenir durablement l’attention. Quelques belles pages à la fin sur ce qui compte vraiment dans la vie sauve un peu l’ensemble mais le tout ne m’a pas véritablement convaincu.
Rien que la couverture de « Signes intérieurs de richesse » donne le ton au roman! Un roman dont l’héroïne est une femme, une jeune femme. Un roman plein de peps, drôle, sensé et qui pour une fois, ne raconte pas la quête d’une femme pour un homme! Ça change non? Anita, l’héroïne, a une quête mais c’est celle d’obtenir des millions, huit exactement pour vivre correctement! Rien que ça est audacieux car Anita a fait des calculs précis pour arriver à ce montant! Et pour arriver à devenir riche, Anita va tout tenter: les jeux télévisés, la bourse, le trading jusqu’à la cryptomonnaie! Il est donc principalement question d’argent dans le roman de Rachel Vanier. Vous savez, cet argent, celui dont il ne faut pas parler. Celui que si tu en gagnes beaucoup, ben c’est suspect. Celui que tout le monde rêve en secret (ben oui, je connais personne qui rêve d’être sans argent!!!). L’auteure parle d’argent mais elle le fait en écrivant une comédie, une comédie loin d’être éloignée du réel (cf la cryptommaie). Une comédie avec un personnage principal loin d’être bête (ne veut-elle pas apprendre le trading?!!). Une comédie où les clichés sont un peu malmenés et c’est tant mieux!
Ce roman est drôle. Son personnage attachante. Elle se met dans des situations plus incroyables les unes que les autres et elle s’en sort toujours à bon compte. Le côté tendre de ce roman est essentiel également et surtout, ce roman a un côté profond avec l’image du père. Anita est une jeune femme qui assume ses choix, qui va faire tout pour arriver à ses fins et tout cela sans l’aide d’un homme. Enfin pas tout à fait car il y a Rémi son confident, celui qui l’écoute toujours, son doigt!!! Rachel Vannier a signé un roman que je conseille car il ne ressemble à aucun et c’est un plaisir d’accompagner Anita dans sa quête des millions!!
Étant données mes piètres qualités informatiques -c'est un euphémisme, je suis une brêle-, ce roman est loin, très loin de mes préoccupations et mes centres d'intérêt. Le monde informatique, l'Internet, ça me parle bien sûr, mais je n'y connais pas grand chose. Alors, certes, je tiens assidument un blog depuis neuf années, mais je dois me confesser mon père, je n'utilise pas la moitié des fonctionnalités de l'hébergeur, parce que je ne les connais pas, par exemple, j'ai découvert tardivement que je pouvais programmer mes articles, évidemment lorsque je l'ai compris ça a changé ma vie de blogueur. Si je lis des articles d'autres blogueurs(euses) citant des flux RSS, des taux de ceci ou de cela, des fonctionnalités avec des acronymes, je passe très vite, je ne comprends rien. Alors, lorsque Rachel Vanier vient me parler de start-up et de tout ce qui gravite autour de ce monde-là, autant dire que je suis largué. Mais alors, totalement. Ce qui me sauve -ouf, merci mon père. De rien, mon fils- c'est le ton du livre. Comme dans son roman précédent, Hôtel International, Rachel Vanier fait preuve d'une écriture très moderne et vive et son roman se révèle à la fois un rien mystérieux dans le monde qu'il décrit et plus classique dans les rapports humains.
La réflexion est belle sur la notion de réussite sociale, de réussite personnelle. A quoi et comment juger qu'on réussit sa vie ? Doit-on la réussir pour soi, pour notre entourage ou pour qu'un public plus large nous reconnaisse pour cela ? La réussite d'une vie tient-elle à la réussite professionnelle ? Rachel Vanier répond à tout cela ou laisse en suspend pour que chacun apporte sa réponse ou réfléchisse, avec pas mal d'humour et de profondeur. Je pourrais rajouter la question de la parité homme/femme en entreprise, celle du féminisme en général, l'envie de changer le monde ou de faire fortune quel qu'en soit le prix, l'amour, la difficulté des nouvelles générations à travailler et fonder un foyer, ...
Des portraits de jeunes gens mi-loosers mi-winners, fragiles et forts, toujours sur le fil ténu entre la réussite et l'échec, excessifs, entiers, attachants et touchants. J'ai même appris ce qu'étaient les licornes : "...des sociétés non cotées en Bourse et valorisées plus d'un milliard de dollars." (p.141). On s'instruit donc avec ce roman surprenant -il faut dire que je pars de très bas-, original par son contexte, le roman des start-up et des gens qui y travaillent. Je n'ai pas toujours tout compris, mais ce livre est comme ses personnages, attachant.
Rachel Vannier nous entraîne au Cambodge à la suite de sa jeune héroïne.
Non pas le Cambodge des touristes pressés de tout voir en un minimum de temps, mais dans celui des expatriés qui eux ne veulent rien voir, à part leur microcosme, ou ils se retrouvent comme dans une seconde patrie.
A la mort de son père, Madeleine a tout quitté, son chagrin, la France, sa famille, ses amis, comme si 14000 km étaient suffisant pour oublier.
La jeune femme se fait peu à peu à cette vie d’ « expat ». Elle organise sa vie, se trouve rapidement un travail. Les soirées se passent dans un bar où tout le petit groupe se retrouve pour picoler en refaisant le monde.
Le livre est drôle et grave à la fois.
Le suicide et le deuil y sont abordés avec pudeur.
J’ai cependant regretté que l’auteure ne s’attarde pas davantage sur les mœurs et les coutumes du pays.
En conclusion, j’ai trouvé l’écriture agréable, bien que sans grande originalité, le récit est assez linéaire.
Le tout m’a cependant procuré quelques heures de lecture agréables.
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