Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Ginette Kolinka a été déportée à Auschwitz-Birkenau en avril 1944, à l’âge de 19 ans. Parmi les souvenirs qui resteront à jamais gravés dans sa mémoire, le plus marquant et le plus terrible est celui où elle se revoit dire à son père et à son petit frère de monter dans un camion qui, pense-t-elle alors, va leur éviter de marcher. En réalité, il les conduit directement aux chambres à gaz. Ses autres souvenirs sont tout aussi saisissants même si, bien sûr, on les connaît déjà car, d’une part, ils sont identiques à ceux des autres déportés – comme Marceline Loridan-Ivens ou Simone Veil qui ont fait partie du même convoi – et, d’autre part, Ginette Kolinka a beaucoup témoigné ces dernières années. Impossible de ne pas entendre sa voix en lisant les quelques pages qui composent Retour à Birkenau et impossible de ne pas y reconnaître sa personnalité et son franc-parler. Le passage qui m’a le plus émue, je crois, est celui où elle parle de ce qu’est devenu le camp qu’elle a connu : un musée à ciel ouvert qui ne ressemble en rien à ce qu’était Birkenau, un décor qui ne dit rien de la saleté, de l’odeur, des cris, des êtres décharnés, un ensemble de bâtiments entourés de vie, de lotissements, de jardins décorés, ce qui m’a également infiniment choquée quand je me suis rendue sur place. Un témoignage essentiel, à lire évidemment.
Une grande dame.
Un témoignage touchant, émouvant.
C’est brut, simple.
Un ouvrage à lire.
Comme toujours, je reste sans voix face à l’horreur que cette femme et tant d’autres ont vécu.
Un livre court qui mérite d’être au programme dans les collèges et lycées.
Merci de témoigner et de transmettre votre vécu.
Important et indispensable pour que nous n’oublions jamais.
Je vous conseille aussi le livre qu’elle a écrit plus récemment : Une vie heureuse.
Un témoignage bouleversant raconté avec beaucoup de pudeur et d'humilité. Comment Ginette Kolinka a t-elle pu survivre à l'horreur pendant des mois ? Elle même ne le sait pas. Elle se sentait déshumanisée, vivait comme un robot. Un récit que toutes les générations se doivent de lire, pour ne pas oublier.
Je vous recommande deux romans graphique sur Ginette Kolinka (lire mes chroniques sur Lecteurs.com) :
- Le premier d'Aurore d'Hondt intitulé « Ginette Kolinka : récit d'une rescapée d’Auschwitz-Birkenau » paru aux éditions Des Ronds dans l'O [à Vincennes (94)] en janvier 2023.
- Le second : « Adieu Birkenau » paru chez Albin Michel en septembre 2023 réalisé par J-D Morvan, Victor Matet, Efa, Cesc et Roger.
Tout est dit dans le titre : Ginette Kolinka a accepté de revenir dans le camp de concentration dans lequel elle a été déportée pour raconter son histoire à des collégiens.
Ce retour a ravivé les souvenirs et, elle, la taiseuse, va les livres dans ce petit livre.
Il faut du courage pour revenir sur cette période de sa vie.
Courageuse, elle l'est et, pour que personne n'oublie, elle raconte et elle incarne l'horreur vécue.
On ne peut être qu'admiratif en suivant cette femme qui a maintenant 94 ans. le style de la journaliste qui l'a accompagnée dans son récit est clair, précis, sans pathos mais sans rien cacher.
Il y a quelques moments de solidarité qu'elle n'oubliera également jamais.
Elle raconte aussi les premiers mois après son retour.
Elle n'est pas la première à décrire cette période et les atrocités vécues mais il faut lire et relire ce type de témoignage et, même si on croit savoir, on sort à chaque fois sonné à la lecture des souvenirs des anciens déportés.
D'une franchise poignante, simple et sans détour et émouvant. Un témoignage bref mais captivant de la première à la dernière ligne.
Arrêtée en 1944, Ginette Kolinka, alors agée de 19 ans, est déportée avec son père, son petit frère et son neveu à Birkenau. Elle sera la seule à en revenir. Ginette Kolinka nous raconte son quotidien dans le camp, la faim qui vous tenaille, le froid qui vous ronge, la peur qui vous têtanise. C'est un récit bref d'une grande simplicité, donc d'autant plus bouleversant... Pour ne pas oublier
Ginette Kolinka illustre bien les raisons qui ont poussé des milliers de rescapés des camps de concentration à taire l'horreur de ce qu'ils ont vécu. Qui au sortir de la guerre, même dans sa propre famille, avait envie d'entendre l'indicible, d'imaginer l'inimaginable ? Et puis certainement la peur de ne pas être cru, malgré les corps décharnés.
Alors la vie reprend son rythme, Ginette retourne sur les marchés et retrouve tous les premiers mercredis du mois au Colisée ses copines rescapées de différents camps, dont Marceline Loridan-Ivens.
Et puis ce récit ... car finalement il commence par là le livre. Ces douze mois passés à Birkenau, l'odeur, les coups, le bruit et la faim mais aussi la fraternité et la haine. Et une histoire de robe (celle que Simone Veil lui donne) qui lui permet de se raccrocher à un semblant de dignité.
C'est grâce à Spielberg (avec le travail sur la liste de Schlinder) qu'elle commence à parler ; on ne l'arrêtera plus ! Et ce n'est qu'au début des années 2000 que Ginette commence à raconter son histoire aux élèves français « Que puis-je bien leur raconter à ces élèves ? » Tout Madame ! Tout ce que vous avez vécu dans ces camps doit être rapporté. Votre témoignage est primordial et c'est un des derniers que l'on ait pour faire en sorte de ne jamais oublier ce que certains hommes ont fait à un moment donné de l'histoire.
C'est évidemment horrible, poignant, touchant et bouleversant.
Un court récit, poignant et intense. Ginette Kolinka évoque sa déportation à Birkenau à l'âge de 19 ans, sa vie juste avant mais aussi le silence de plomb lors de son retour en France, sa vie après... Des mots simples qui permettent un témoignage clair et précieux pour les générations à venir, pour lutter contre l'oubli.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...