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Après l’avoir perdu Jean Darragane récupère son répertoire et l’évocation de chaque noms va le faire replonger dans un souvenir d’enfance.
On avance avec le narrateur (qui est écrivain) dans sa quête aux souvenirs et sa mémoire.
On traverse le Paris d’après-guerres puis des années 70 et enfin plus contemporain.
On lit les transformations pour la construction du périphérique, bref le Paris d’avant !
Il n’y a pas vraiment de fin juste comme une pièce de puzzle posée
"Pour que tu ne te perdes pas dans le roman, il faut rester concentré". Après avoir lu les quelque 148 pages que compte cet ouvrage qui a, excusez du peu, reçu le Prix Nobel de Littérature en 2014, je me suis fait la réflexion que ce titre conviendrait bien mieux à la lecture que j'en ai faite. Malgré sa brièveté, j'ai du m'y prendre à trois fois pour en venir à bout et encore, en faisant régulièrement des pauses.
Tout avait pourtant bien commencé, une situation initiale prometteuse et des personnages énigmatiques à souhait. L'ambiance est étrange, le mystère s'épaissit page après page avec quelques rebondissements bienvenus, tout au moins dans le premier tiers. Puis, petit à petit, tout devient pesant à l'image de cette quête de souvenirs qui finalement tourne tous autour d'un seul nom : Annie Astrand, sorte de figure fantomatique insaisissable.
Tout au long du roman, Patrick Modiano ouvre des pistes, des intrigues secondaires, titille l'intérêt du lecteur en évoquant épisodiquement l'enfance du narrateur, sa génitrice dont on ne saura finalement rien ou fait intervenir des personnages sensés nous éclairer (ou pas) mais à aucun moment, l'envie de crier « Eurêka » ne se fait jour. Si l'écrivain possède une plume claire et plaisante, le cheminement narratif de son roman l'est en revanche beaucoup moins. Empli d'ellipses, de fausses pistes, « Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier » finit immanquablement par nous égarer, suscitant un désintérêt poli pour cette histoire sans queue ni tête qui en vient même à abandonner l'un des éléments clefs du roman, à savoir l'enquête menée par Ottolini.
Peut-être n'ai-je tout simplement pas compris l'histoire ? Ottolini et son étrange compagne sont-ils réels ou des réincarnations fantomatiques de son passé ? Le narrateur dissimule-t-il un lourd secret ? Quelle relation entretenait-il avec cette Annie Astrand ? Etait-ce une mère de substitution ? Lorsque l'on ferme ce roman, de nombreuses questions demeurent en suspens et ne trouveront aucune réponse, mais est-ce vraiment utile de les connaître ? Je crois que la démarche de l'auteur est ailleurs, un ailleurs que lui seul semble apte à déceler.
Pour ma part, tout ce que je peux vous dire, c'est que je suis complètement passé à côté de ce roman et qu'il faudra un long moment avant que je ne lise à nouveau Patrick Modiano.
Impression étrange : je ne saurais dire si j'ai aimé ou détesté. Je l'ai lu jusqu'à la fin et la fin m'a échappé....
Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier est une ode à la mémoire. Entre déni, refoulement et sensations de déjà vu, on suit Paul dans les méandres de la mémoire. Il suffit d'un nom, d'une adresse pour remonter le fil de sa vie et un pan de son histoire reprend vie et nous ramène quelques années ou des décennies en arrière. Et là, l'homme qui vivait reclus se sent compte de l'histoire extraordinaire qu'il a vécut durant un an.
C'est une histoire courte qui nous promène à différentes époques, nous-même en quelques minutes on se demande si l'on a pas oublié des pages lues. Alors sur toute une vie... une chose est sûre, je veux la même mémoire que Paul à Noël !!
Je n'ai pas tout compris... Mais ce qui me rassure, c'est que je ne suis pas la seule.
Au début, j'arrivais à peu près à suivre le cours de l'histoire et puis, quand le point final arrive, je me suis dit que j'avais raté un épisode, loupé quelque chose..
C'est donc déçue que j'ai refermé le livre.
J'ai lu ce roman le temps d'un songe, talentueusement tissé d'entrelacs faits de moments passés et présents. Sur un fond de mémoire brumeuse les 2 personnages qui déclenchent l'histoire disparaissent à la fin comme cela arrive dans les rêves. Le héros, fil conducteur, a su m'enchevêtrer du début à la fin dans la construction d'un texte parfait.
Ce n'est pas vraiment ma "came" mais j'ai bien aimé ce roman, le premier que je lis de Modiano. Fluide et coulant, il se lit très vite. Le temps d'un rêve et à la vitesse d'un souvenir de votre vie qui vous revient boomrang à l'esprit et dont on doit faire un effort pour s'en rappeler les détails.
Après avoir lu "Rue des boutiques obscures" et "La Petite Bijou", j'ai bien évidemment eu envie de découvrir le dernier Modiano, d'autant qu'il vient de recevoir le Prix Nobel.
Je dirais que comme pour les deux autres titres que j'évoque ci-dessus, le dernier livre de cet auteur est de la même veine. C'est brumeux, intriguant, et très bien écrit. On retrouve aussi l'ambiance parisienne avec ses bistrots, ses rues, ses habitants d'une autre époque.
Quand je commence un livre de Patrick Modiano, je sais ce que je vais trouver, mais je ne sais jamais comment cela va se terminer !
Le style de Modiano est envoûtant, si bien qu'une fois la première page commencée, il est difficile d'arrêter sa lecture. Les souvenirs de Daragne sont brumeux, et le brouillard s'efface, par touche, de temps à autres, sur un détail de sa vie. Les alternances passé / présent / futur m'ont un peu perdue: alors que Daragne plongeait dans ses souvenirs, il "oubliait" de nous raconter ce qu'il advenait des deux "enquêteurs" douteux venus remuer des souvenirs bien enfouis... Je suis toujours charmée par la fluidité de l'écriture de Modiano et sa capacité à ménager une certaine forme de suspense et d'attente, mais aurais aimé en apprendre davantage sur d'autres personnages. J'ai le sentiment que seule une infime partie de la brume s'est dissipée... Pour laisser la place à d'autres zones d'ombre
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