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Waow, quel roman policier! Plusieurs intrigues imbriquées les unes dans les autres. Pendant tout le roman la police a un ou plusieurs temps de retard sur le "boucher de policiers", jusqu'au moment où l'histoire s'accélère jusqu'à un final époustouflant.
Jo Nesbo a l'art de nous faire vibrer avec des personnages terriblement attachants ou détestables.
Ceci dit, pour cet opus, je conseille de lire le précédent, sans quoi certaines subtilités du scénario pourraient échapper au lecteur.
597 pages de pur suspense! Un régal.
J’avais souvenir que le seul livre que j’avais lu de Jo Nesbo m’avait bien plu. Du coup je me suis laissé tenter par Police.
Et bien mal m’en a pris car je n’ai pas du tout apprécié. Je serais d’ailleurs incapable de vous en faire un résumé. Ne voulant pas abandonner j’ai persévéré, espérant comprendre le mécanisme (tordu) de l’enquête mais rien n’y a fait. Certes j’ai saisi le dénouement mais l’ensemble du récit m’a paru compliqué, me perdant dans la multiplicité des acteurs de l’histoire.
Bref, fait assez rare, je n’ai pas réussi à « entrer » dans le livre.
Police m'a captivé comme l'avait déjà fait «les cafards». Harry Hole s'est fait longtemps désiré, mais il n'est pas venu pour rien.
Roman noir, très bien écrit avec du suspens jusqu'à la fin. Du très bon polar, il m'en reste encore plein à lire!
Diabolique ! Ce roman est diabolique ! Dès les premières lignes il nous happe et ne nous lâche plus. Un conseil : ne faites pas comme moi et ne le commencez pas un soir... nuit blanche assurée !
L'intrigue est d'une construction si habile qu'il est impossible de la résumer sans en déflorer un élément essentiel.
De fausses pistes en rebondissements stupéfiants, d'interprétations erronées en leurres malicieux, Jo Nesbo joue avec un lecteur de plus en plus impliqué dans l'enquête, de plus en plus captivé, capturé même, égaré dans un réseau de soupçons, de présomptions, de certitudes et d'hypothèses.
On a beau soupçonner la traîtrise d'indices abondamment semés, on a beau se douter que l'évidence est trompeuse, comme les enquêteurs on se laisse avoir à chaque fois !
Dès le début, pourtant, le narrateur nous met en garde : ne jamais se fier aux apparences. Mais le même piège se répète et l'on s'y laisse prendre à chaque fois. Tout se passe comme si, par le biais de son équipe d'enquêteurs, Nesbo nous donnait une leçon. Et quelle leçon ! Le summum de la manipulation littéraire ! Impressionnant !
Page-turner très efficace, l’excellent polar de Jo Nesbø multiplie les rebondissements de la première à la dernière page, tenant ainsi en haleine un lecteur qui demande presque grâce tellement ça va vite. La langue est sèche et précise. C’est la langue du noir et la langue du nord. Les personnages sont secrets, distants, mais complexes. On peut regretter quelques maladresses syntaxiques dans les premières pages, dont on ne sait si elles relèvent d’une négligence de l’auteur ou du traducteur, mais le rythme impitoyable du récit se met en place suffisamment tôt pour que l’on passe rapidement outre.
J’ai lu ce livre en deux fois : les 200 premières pages d’une traite, les 450 suivantes aussi. Une fois que l’intrigue est lancée, c’est comme si Police se trouvait subitement greffé à nos doigts, on ne peut plus le lâcher. A plusieurs reprises, le lecteur est convaincu d’avoir démêlé le vrai du faux et résolu l’affaire avant les protagonistes, mais à peine a-t-on élaboré une théorie qu’elle tombe en morceaux, remplacée par une autre qui ne fera pas long feu elle non plus.
Le lecteur halète, il n’en peut plus.
Je n’avais jamais lu d’enquête mettant en scène l’inspecteur Harry Hole auparavant. Cela me donne très envie de lire les 7 premiers livres dans lesquels ce personnage apparaît. Chapeau Jo Nesbø.
J'ai encore une fois été conquise par la façon qu'a l'auteur de nous faire prendre des vessies pour des lanternes avant la résolution de cette nouvelle affaire.Sa maîtrise de l'intrigue ,il l'a prouvée une fois de plus.Une dernière phrase qui pourrait annoncer une suite?J'espère!
« Ecoute-moi bien, Jo Nesbo. Je te déteste. Voilà, c’est dit ! Je te dois peut-être le respect car tu es plus âgé que moi, mais n’empêche, je vais te dire ce que je pense de toi. Tu es très probablement un des écrivains de polars scandinaves les plus doués. Tu as su rendre attachant Harry Hole, inspecteur dépressif, misanthrope, anticonformiste et complètement paradoxal. Et cela depuis un certain nombre d’enquêtes. C’est qu’il a pris de l’épaisseur psychologique depuis son enquête en Australie. Il est de venu la référence pour les cas de serial-killers. Prenons ce dernier opus « Police ». Pendant près de deux cents pages, tu nous balades dans les arcanes de la police d’Oslo, avec son quota de personnes intègres, d’autres ambitieuses, également de ripoux. Mais ce sont deux cents pages SANS Harry Hole. Oui, tu as osé, et tu as réussi à créer l’attente. L’attente d’Harry Hole. Et puis quand il apparaît, il se défile, recule, fuit. A chaque fois que j’ai cru prévoir les chapitres suivants, j’ai dû m’avouer que tu m’avais bien bluffé. Oui, je te déteste. Tu as réussi à me faire croire que tu étais comme ce sculpteur bizarre qui détruit les statues qu’il préfère. Pire, à un moment bien précis, je t’ai soupçonné d’être comme Agathe Christie qui détestait Hercule Poirot et d’avoir pris la résolution de Sir Arthur Conan Doyle. Oui, je te déteste. A un tel point que j’attends déjà la prochaine aventure de Harry Hole. »
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Il n'est pas évident de le comprendre sans avoir lu le précédent, où plusieurs personnages interviennent déjà.