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Vadim petit parisien asthmatique est envoyé à la montagne sous le nom de Vincent. Il va découvrir un espace, des gens, des habitudes, un cadre de vie dont il ne connait rien, tant de premières fois qui le nourricent, le font grandir et le guérissent.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu Valentine Goby. Un nouveau roman, une nouvelle ambiance, mais une écriture toujours aussi précise et imagée. En 3 grandes parties, 3 couleurs, 3 saisons, elle nous raconte les découvertes de Vincent dans cette montagne qu'il explore pour la première fois. Un roman dans lequel le paysage est un personnage tellement il prend de place dans la vie de l'enfant. Beaucoup de descriptions, beaucoup de ressentis mais au final peu d'émotions pour moi, je n'ai pas retrouvé la poésie ni le rythme qui m'avait tant plus dans les romans précédents. J'ai malgré tout aimé suivre les aventures de ce petit parisien.
Un livre que je pensais rapide à lire pour occuper une soirée avant une lecture commune.
Il n'en est rien. J'ai passé plusieurs jours engloutie dans ce livre, transportée dans cette montagne, perdue dans ce blanc, revivant avec ce vert, savourant enfin le jaune, au fil des saisons qui s'enchainent et que nous découvrons avec l'enfant.
Vadim, maintenant Vincent, jeune garçon, est envoyé dans une vallée perdue des Alpes. Deux raisons à cela : Il est asthmatique et surtout il est juif. En 1943, cela rend la capitale bien dangereuse, et le premier danger n'est pas l'étouffement.
Il va y découvrir la Montagne. Avec une majuscule tant cette découverte va l'impressionner, le posséder, l'occuper tout entier : l'île haute
« La montagne se dresse à contre-jour dans le ciel vert. Ce n'est plus le dôme d'un palais, se dit le garçon, c'est une île. Une île dans la neige. Une île haute »
Vincent va y faire connaissance de tout un monde et je m'y suis engouffrée à sa suite. Il va peu à peu l'apprivoiser et y retrouver des racines :
« Vallorcine n'est pas chez lui, il ne se raconte pas d'histoire, il n'a ici aucun souvenir vieux de plus de six mois mais on l'a fait venir sans lui poser de questions, on ne l'a pas chassé, nul ne conteste sa présence, nul ne menace sa vie, il a un lit à lui, une hotte à lui et un Pépé, cela suffit pour éprouver de la gratitude et un désir d'ancrage. »
Et j'ai aimé spécialement Moinette, qui est sa guide dans ce monde inconnu, qui le partage avec lui, dont les sentiments pour Vincent m'ont touchée.
C'est une avalanche de mots, une explosion de couleurs, un tonnerre de bruits divers qui ne le réveilleront bientôt plus la nuit, la découverte aussi des premiers émois amoureux. C'est un texte à la beauté sans cesse renouvelée, qu'il faut lire en prenant son temps, en s'arrêtant parfois pour relire à voix haute, tant les sonorités sont belles.
Un roman très poétique qui m'a fait découvrir la montagne comme si je n'y étais jamais allée.
Valentine Goby nous plonge dans un roman d'apprentissage et un nature writting, récit initiatique, tendre, bouleversant, solaire, porté par le regard d'une adolescente rebelle heurtée de plein fouet par le réel.
Seconde guerre mondiale, Nature, Apprentissage, Amitié.
De belle description des paysages, une oeuvre poétique, un éveil à la sensibilité avec ses enfants juifs qui échappe à l'horreur, de l'abandon des siens, de soi-même, de l'insouciance. Chaque phrase est incisive, une écriture, juste, subtil et émouvant.
"C'est un matin ambré, soleil doux, ciel jaune. On sent monter l'odeur de cire qui annonce les journées chaudes."
"La salive d’Olga a séché sur sa bouche, une pellicule invisible au reste du monde. Il en a bu une goutte sans doute, une once de rien du tout, sinon d'où vient cette sensation d'avoir avalé le soleil ?"
"Il se déshabille avec des gestes ivres. Il frissonne au contact de la chemise de nuit rêche. Ramasse ses vêtements en boule.
Il s'engouffre sous les couvertures, heurte de ses orteils une masse chaude, soulève le drap : la brique. Avec ses pieds nus il la repousse au fond du lit. Puis il ferme enfin les yeux."
Si bien que de l'aube à la nuit la montagne palpite"
Vadim, 12 ans a dû quitter les siens et son quartier des Batignolles. Pour fuir le danger des rafles, on a décidé de le cacher à la montagne dans un petit village.
C'est ainsi que commence cet ouvrage. Une arrivée dans le blanc de l'hiver. Et la découverte stupéfaite de la nature et des montagnes pour le jeune garçon.
Blanc, jaune, vert: autant de couleurs qui vont rythmer ce bal des saisons et cet apprentissage de Vadim/Vincent.
Un apprentissage dans cet inconnu qui le ravit. Auprès de ceux qui l'hébergent. Auprès de la petite voisine, Moinette avec laquelle il va nouer une belle relation d'amitié.
Roman initiatique donc.
Roman-paysage également comme le dit si justement la 4ème de couverture. Car le paysage irrigue chaque page. Grâce à des descriptions. Grâce à des personnifications. La nature est là et rythme tout.
Comme j'ai aimé la manière dont elle est décrite. Avec une infinie poésie et un style si élégant.
Comme j'ai aimé aussi la façon dont les protagonistes interagissent.
Et ce regard de l'enfant à l'aube de l'adolescence qui grandit, apprend et oublie.
Comme si ce cocon tenait à distance le fracas de la guerre. Dans cette île haute forteresse où Vadim s'enracine au fil des jours.
Mais justement, la guerre se rappelle parfois. Et j'ai apprécié cette description d'un quotidien sous la guerre par les yeux d'un garçon qui oublie parfois la guerre avant que justement, elle s'impose de nouveau. Par des lettres. Par la présence de soldats italiens. Par l'inquiétude grandissante des adultes.
Les pages se tournent toutes seules. Comme Vadim, on appartient à cette île haute et on apprend à l'apprivoiser. Avant de la quitter à regret en refermant cet ouvrage.
Bref, vous l'aurez compris : un très beau roman d'apprentissage où la nature bat la mesure.
1943. Enfant asthmatique, Vincent est envoyé dans un hameau de montagne coupé du monde au prétexte que l’air y est infiniment plus pur qu’à Paris.
En vérité, Vincent s’appelle Vadim. Si ses difficultés respiratoires sont bien réelles, sa mère tente de le sauver des rafles qui menacent.
Loin de la capitale, il découvre avec émerveillement une autre vie en symbiose avec la nature. Cerné par les montagnes, il s’éprend de cette « île haute » jusqu’à se fondre dans le décor. Guidé par la pétillante et touchante Moinette, il se transforme en jeune montagnard, découvre le froid, l’effort physique, les bêtes, la générosité et bien sûr, la beauté.
Ce roman est celui de l’innocence et des premiers émois.
Une parenthèse simple et tendre dans un monde à feu et à sang.
Extrêmement sensible, cette histoire se lit comme on regarde un tableau. Tout repose sur les paysages, les émotions, les sensations. Il y a de la poésie dans ce roman suspendu entre deux saisons.
Pour une première fois avec Valentine Goby, c’est une initiation réussie.
Un beau recit initiatique. La decouverte dans un contexte de guerre, de la montagne pour ce jeune de 12 ans. Que d'émotions, de decouvertes, d'amis, d'amour. Des separations déchirantes.
Une très belle écriture, des personnages attachants.
Vadim n’en mène pas large : à douze ans il quitte, au cœur de l’hiver, les Batignolles pour un endroit inconnu : Vallorcine, au pied du Mont-Blanc. Pour des problèmes asthmatiques. Du moins, c’est la raison officielle. Car il prend l’identité d’un autre petit garçon, il va devenir Vincent. Non seulement il va s’exiler de sa ville mais aussi de son identité.
Heureusement, des gens bienveillants vont être à son écoute. Auparavant il faudra d’abord apprivoiser l’environnement qui se projette devant lui : ces immenses monuments de roches enrobés de blanc, sortes de fantômes inamovibles dans lesquels on se creuse un chemin. L’arrivée est difficile mais bientôt la magie du merveilleux va opérer. Malgré l’absence des siens. Précision : nous sommes en 1943…
Roman initiatique par le personnage de Vincent/Vadim qui n’a « jamais rien vu, entendu, goûté, senti, touché » et qui va s’extasier devant la magnificence des Alpes, « rêver l’invisible » sur fond des quatre saisons. Un texte magnifique sur le pouvoir de la nature et du beau pour sauver un petit garçon de la bête immonde. La vie est pourtant rude, la nature dangereuse, à l’image du monde. Mais pour qui sait dompter ses peurs, dépasser ses limites et croire au miraculeux, une voie peut se dégager pour continuer d’escalader la vie. À ces tableau livresques – la richesse des descriptions, le défilé des couleurs, les rivières de mots font de cette fiction une pinacothèque – s’ajoutent un hymne à la montagne, à la nature, à la bienveillance humaine, celle qui tend une main avant qu’un être s’écroule et un authentique hommage aux montagnards.
Le domaine de Squirelito => https://squirelito.blogspot.com/2023/01/unenoisette-un-livre-lilehaute.html
Vadim, un petit parisien de douze ans est envoyé par sa mère dans une famille de paysans vivant au pied du Mont-Blanc.
Pour deux raisons : soigner son asthme et surtout le protéger car on est en 1943 et la famille est juive.
Il devient Vincent.
La découverte de la montagne est un émerveillement.
L'enfant est très attentif aux formes , aux couleurs, aux mots, aux changements.
C'est un contemplatif d'une grande sensibilité.
Il observe tout avec enthousiasme.
Les longs mois d'hiver et de neige.
L'éveil du printemps.
L'es éléments de la nature, fleurs, arbres, animaux, ciel......
La nature rient une grande place dans ce roman.
Tout est parfaitement dépeint.
Encore une fois une belle écriture, encore une fois une belle histoire ;
mais encore une fois l'émotion passe difficilement.
Ça m'arrive fréquemment avec Valentine Goby.
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