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Les gardiens du phare

  • voilà un livre tout en suspens ,issu d'une histoire vraie, des allers -retours entre 1972 et 1992 ,année où un écrivain décide de revenir sur cette histoire et connaitre La Vérité.
    loin d'être ennuyeux ce livre est très riche ,déjà parce-que bien écrit et ensuite parce qu'il permet de comprendre la vie dans un village retiré en borde de mer. On découvrira le côté des femmes de gardiens , leur histoire, leur attente, leur malheur , leur envie et leur crainte .Puis la vie des hommes dans le phare ,tout un univers loin de la vision romantique que l'on peut se faire. La difficulté de vivre des semaines durant dans un phare coupé ou presque du monde, la vie avec des collègues, là aussi , les secrets , les attentes et parcours de chacun.
    C'était une très belle lecture

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  • Fanaux incontournables des côtes, les phares, surtout ceux en pleine mer, ont toujours fasciné les promeneurs et les amoureux de la mer.

    Comment peut-on vivre dans de tels endroits, coupés de (presque) tout pendant huit semaines consécutives ? Et lorsque le bateau de la relève accoste au phare, pour remplacer un des trois gardiens, les marins constatent, sidérés, qu’il n’y a plus personne…
    Pourtant, le matériel est en place. La grande porte métallique de l’entrée est fermée de l’intérieur, les cirés sont accrochés aux porte-manteaux, la table est dressée pour le repas, etc. Étrange cadeau de Noël, en cette fin décembre 1972.

    Vingt ans plus tard, un auteur à succès de romans de marine décide d’écrire sur cette histoire et ainsi résoudre cette énigme. Pour ce faire, il va contacter les compagnes des trois gardiens, Helen, Jenny et Michelle. Il faudra attendre les toutes dernières pages pour savoir ce qui s’est réellement passé, ainsi que les motivations de l’écrivain.

    Mais l’intérêt du roman n’est pas que dans la résolution du mystère.
    S’inspirant d’un fait réel, la disparition de trois hommes qui gardaient un phare sur un îlot au nord de l’Écosse en décembre 1900, Emma Stonex nous livre deux récits en un, en passant de l’année 1972 à 1992 au fil des chapitres.
    - En compilant les témoignages d’anciens employés des Phares et Balises, elle restitue le quotidien de ces hommes coincés sur ce bateau immobile, sur cet ennui combattu à coups de nettoyages incessants du phare ou de menus travaux artisanaux, sur cette solitude brisée par la présence d’oiseaux marins qui, attirés par la lumière, viennent se cogner aux verres de la lanterne. Elle met surtout en évidence, les relations, les tensions qui existent entre les trois hommes.
    - L’autre partie se concentre sur les ressentis des compagnes, restées à terre, prisonnières elles aussi, d’une sorte de confinement puisque les familles des gardiens sont logées dans un lotissement appartenant à l’entreprise qui emploie leurs époux. Là également, les tensions apparaissent, sur fond de jalousie, ainsi que l’aigreur vis-à-vis d’un employeur qui ne cherche qu’à minimiser cette disparition.
    Au fil des pages, on s’aperçoit que chacun des protagonistes a quelque chose à cacher ou paie le prix d’actions passées.

    Les puissantes descriptions qui sentent l’iode nous font naviguer au-delà de la raison. Peut-être quelques longueurs par moment, peut-être dues aux rares périodes de calme plat de l’océan...

    A remarquer une forme d’écriture intéressante lors des entrevues entre chacune des femmes et l’écrivain. Ces dernières répondent à des questions qui ne sont pas formulées. Un peu déroutant au début mais le lecteur s’y fait très facilement.

    Aujourd’hui, il n’y a plus d’hommes dans les phares en mer. Fini l’image du guetteur fouetté par les embruns, secoué par des paquets de mer, œil vigilant et salutaire pour nombre de bateaux. Mais, en les automatisant, le romantisme a perdu ce que la santé psychique des gardiens a gagné…

    Un bon moment de lecture !

    Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2024 organisé par le Livre de Poche.

    https://commelaplume.blogspot.com/

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  • J’ai aimé l’alternance entre 1972 dans le phare et 1992, le point de vue des femmes.

    J’ai aimé découvrir peu à peu les pensées des maris et les sentiments de leur femme.

    J’ai découvert le fonctionnement du consortium des Phares et Balises de l’époque : les roulements entre les hommes, le nombre de jours au phare, le travail sur place, les lits en virgule contre la parois qui donnent mal au dos les premières nuits.

    J’ai été étonné du petit côté mystérieux du récit, parfois : qui est cet homme au costume d’argent qui traverse la route sans regarder ? pourquoi l’un des personnages est-il appelé par le rayon ? qui est le mystérieux réparateur accosté une nuit de brume ?

    J’ai aimé que l’autrice brouille les pistes, disséminant ici un pistolet, là des chocolats nocifs.

    J’ai aimé que le voile se lève petit à petit sur les personnages (maris et femmes), et que le vent aie le dernier mot.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de Bill sculptant des coquillages pour sa femme, puis sa maîtresse.

    https://alexmotamots.fr/les-gardiens-du-phare-emma-stonex/

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  • En 1972, au phare de Maiden, lors de la rotation des gardiens, les nouveaux arrivants découvrent un phare vide. Pourtant les couverts sont mis pour le repas des trois gardiens, et la porte d’accès au phare est fermée à clé de l’intérieur. Mais il est absolument impossible de quitter le rocher et s’en aller seul, d’autant que le mauvais temps des heures précédent la découverte ne pouvait pas permettre l’approche d’un bateau.

    Vingt ans plus tard, le mystère reste entier. Un auteur décide de mener l’enquête et d’interviewer les trois veuves. Si leur envie de soulever la poussière qui recouvre cette triple disparition est différente selon chacune d’elle, veuve éplorée, mère trop débordée ou femme ayant tourné la page, elles finissent par accepter de le rencontrer et de lui confier leurs souvenirs et leurs ressentiments.

    Les événements sont alors racontés par différents points de vues, les gardiens, les veuves, qui permettent au lecteur de comprendre à chaque fois une partie de l’histoire et surtout de mieux démêler les relations parfois ambiguës qui se sont développées entre les trois couples. On le sait bien, poser des questions n’apporte pas toujours des solutions réconfortantes.

    Peu à peu, le voile se lève et le lecteur apprend les envies et les actions de chacun, et surtout leurs implications dans la vie tranquille mais parfois pesante de cette petite bourgade qui vit malgré tout à l’écart du monde.

    Difficile de cacher les faux semblants, les relations ambiguës, les amours illicites ou les ambitions démesurées dans le microcosme composé par les familles des différents gardiens. Les non-dits, les trahisons, les mensonges prennent alors toute leur importance sous la plume de l’écrivain enquêteur. Inspiré d’une histoire vraie et malgré quelques longueurs, voilà une intrigue qui nous tient en haleine jusqu’au bout.

    J’ai aimé l’alternance homme femme des voix de Christine Braconnier, Guillaume Orsat qui donne une épaisseur particulière à chaque personnage. Les femmes prennent toute leur importance, leurs secrets, leurs non dits, leurs espoirs sont bien mis en valeur avec sobriété et force, et ce malgré parfois quelques longueurs ou redites dans leurs témoignages. Le duo restitue particulièrement bien une ambiance à la fois mystérieuse, sombre et pesante.

    https://domiclire.wordpress.com/2022/08/05/les-gardiens-du-phare-emma-stonex/

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  • En 1900, l’archipel des îles Flannan en Ecosse fut le théâtre d’un mystère qui passionna l’opinion publique et inspira livres, films et documentaires : la disparition jamais élucidée des trois gardiens du phare d’Eilean Mor. Quand, peu avant la Noël, le phare cessa soudainement de briller et qu’intrigué, le quatrième gardien, alors en congés, se rendit sur place, il trouva une installation verrouillée de l’intérieur, parfaitement ordonnée et en état de marche, mais déserte. On ne retrouva jamais la moindre trace des disparus, et, faute d'explications probantes, l’histoire est entrée dans le folklore écossais.

    S’en emparant à son tour, Emma Stonex la transpose en 1972, dans un phare en mer au large de la côte de Cornouailles. L’automatisation des phares n’en est alors qu’à ses débuts, et c’est encore une équipe de quatre hommes qui se relaient à Maiden Rock pour faire fonctionner la lanterne, trois restant sur place huit semaines d’affilée pendant que le quatrième regagne la terre et sa famille pour un mois. Au phare, leur travail monotone leur laisse beaucoup de temps libre, qu’il leur faut gérer dans la promiscuité d’un huis clos qui les isole du monde plus sûrement qu’une prison, dans les conditions parfois dantesques de la mer qui les tient à sa merci. « Rien que de l’eau, de l’eau et de l’eau à des kilomètres à la ronde. Pas d’amis. Pas de femmes. Juste les deux autres, jour après jour, impossible de leur échapper, ça peut rendre complètement dingue. »

    Alors quand la relève arrive, parfois avec retard ou dans des conditions rendues acrobatiques par l’état de la mer, les occupants du phare sont normalement sur les dents. Sauf en ce jour de décembre, où l’approche de la navette ne déclenche aucun signe de vie. Le gardien-chef Arthur Black, son second Bill Walker et le jeune apprenti Vince se sont volatilisés, laissant quelques indices troublants mais insuffisants pour éclairer ce qui a bien pu se passer. Vingt ans plus tard, un écrivain investiguant à nouveau les faits rencontre les trois veuves. Leurs récits d’abord réservés finissent par laisser craquer les apparences, et derrière le deuil et le chagrin, se profilent bientôt les secrets que chacune s’évertue depuis si longtemps à enterrer sous le poids des remords et des rancoeurs. Entremêlant la parole des trois disparus et de leurs épouses en d’incessants sauts entre 1972 et 1992, la narration nous entraîne dans une quête qui, à défaut de lever le mystère, ne cesse de creuser de nouvelles profondeurs sous la banalité de vies ordinaires, minées par la solitude, la douleur et la peur, au point de faire vaciller les raisons au bord de la folie et de l’irrationnel.

    Si la psychologie des personnages compte beaucoup dans ce roman, c’est surtout pour servir le suspense de la narration, au gré d’intrications qui dévoilent la part d’ombre de chacun sans exception, mais chargent aussi un peu la mule dans une accumulation un peu artificielle de mobiles et de responsabilités flirtant parfois avec le fantastique. Emmené sur un terrain truffé de failles derrière les faux-semblants, doutant de chacun tout en frissonnant au bord de l’irrationnel, le lecteur imparablement mordu par la curiosité en reste malgré tout un peu sur la réserve, ceci d’autant plus que l’écriture, certes l’expression de la parole peu littéraire de ses personnages, ne quitte jamais un style très oral, aux phrases minimalistes, encore plus frustrant lorsqu’il ne rend qu’assez discrètement hommage aux écrasantes et apocalyptiques grandeurs de son décor d’exception.

    Inspiré d’un mystère qui n’en finit pas de frapper les imaginations, ce livre aux allures de polar a de quoi offrir quelques frissons, entre traîtrises humaines aussi bien que marines, dans le cadre fantasmagorique de la réclusion dans un phare en pleine mer. A lire entre deux lectures plus exigeantes, pour son ambiance plutôt que pour son style, dans un moment de détente addictif et facile.

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  • 1972, les trois gardiens du phare du Maiden Rock en Cornouailles disparaissent. Sur place, la porte est verrouillée, les horloges arrêtées à la même heure et le repas dressé pour être servi. Vingt ans plus tard, un auteur à succès décide d’écrire un livre autour de cette énigme non résolue en donnant la parole aux épouses et compagnes des disparus, des femmes qui ont depuis appris à vivre avec le poids de l’absence et de l’ignorance. Mais la quête de vérité de notre auteur réveillera des secrets douloureux et des mensonges pesants…

    Les phares ont toujours exercé sur moi une certaine fascination, tout comme l’idée de ces gardiens qui les ont longtemps habités. À cet égard, je ne peux que louer le travail d’Emma Stonex qui nous présente au plus près la réalité de leur vie, une vie plus ou moins difficile et reculée en fonction de la localisation du phare. Or, hélas pour les trois gardiens du phare du Maiden Rock, ce dernier est situé en pleine mer, rendant l’accostage et les relèves difficiles, et surtout la vie sur place totalement tributaire des aléas de la météo et de la mer.

    Des conditions de vie particulières plus ou moins bien vécues en fonction de la personnalité et des attentes de chacun. Arthur, le chef gardien, plus à l’aise dans sa tour en pleine mer que dans la vie sur terre, apprécie cette vie en autarcie. À l’inverse, Bill supporte mal ce métier atypique qu’on lui a imposé, lui faisant croire que jamais il ne pourrait aspirer à autre chose. Quant au dernier membre de l’équipe, Vincent, il voit dans son métier l’occasion de prendre un nouveau départ, lui qui n’a pas eu une vie facile et commis des erreurs de jeunesse…

    En parallèle de ces gardiens que l’on apprend à connaître petit à petit, se dessine le portrait de leur épouse et compagne que l’on rencontre vingt ans après leur disparition. Helen semble avoir tiré un trait sur le passé, ou du moins avoir accepté que son mari ne reviendrait jamais, alors que Jenny vit dans l’attente et l’espoir du retour de son Bill. Michelle, quant à elle, n’a jamais oublié son grand amour, Vincent, mais elle est allée de l’avant, se mariant et ayant des enfants. J’ai apprécié de découvrir la vie de ces femmes, leurs douleurs et la manière dont elles ont dû faire face à un deuil difficile à faire en raison de l’incertitude planant au-dessus de la disparition de leur conjoint. J’ai néanmoins eu beaucoup de mal à supporter Jenny, une femme aigrie qui n’a jamais réalisé qu’aimer ne signifiait pas étouffer jusqu’à l’écœurement.

    Au fil de l’alternance entre le passé et le présent, l’autrice nous permet de mieux appréhender la personnalité de chacun, et les relations les unissant, nous donnant une image d’ensemble plus nuancée et complexe qu’on pourrait le penser. Il est ici question de faux-semblants, de mensonges, de trahison, de secrets qui ne demandent qu’à être dévoilés, d’amour virant à l’obsession, de deuil, de pardon, du poids de la culpabilité et des non-dits… Mais aussi de manipulation avec une entreprise qui, depuis vingt ans, s’est arrangée pour imposer sa propre vérité en faisant taire les personnes qui pourraient présenter un autre tableau que le sien. Une entreprise qui n’hésite pas à bafouer le nom de l’un de ses anciens employés en jouant sur les zones noires et sombres de son passé, et en faisant de lui le parfait bouc émissaire.

    J’ai beaucoup aimé cette impression d’être en pleine enquête sur les traces du passé, l’autrice déployant et confrontant différents scénarios et hypothèses pour faire émerger la vérité. Ce faisant, elle instaure une certaine tension qui va crescendo jusqu’à ce qu’enfin les différentes pièces du puzzle s’imbriquent et finissent par répondre à cette obsédante question : qu’est-il arrivé aux trois gardiens du phare du Maiden Rock ? Captivée par le mystère de ces trois disparitions, j’ai écouté très rapidement ce récit inspiré d’une histoire vraie et dont les narrateurs ont su restituer toute l’intensité. Christine Braconnier et Guillaume Orsat arrivent à moduler leur voix pour faire ressortir de manière convaincante les différents traits de personnalité des personnages et les émotions qui les assaillent. Il en résulte une sorte de proximité avec ceux-ci, qu’ils soient prisonniers d’un phare ou d’une vie organisée autour ou malgré la mémoire des absents.

    En conclusion, s’inspirant d’une histoire vraie, Emma Stonex nous propose ici un roman qui plaira aux personnes fascinées par la vie dans un phare, dont je fais d’ailleurs partie, mais aussi aux amateurs d’enquêtes emplies de mystère, de suspense, de tension, de non-dits et de secrets. Un roman naviguant avec brio entre les époques et la vie de personnages complexes, qui ont autant à cacher qu’à partager, pour nous dévoiler une vérité que l’on espère et redoute à la fois ! Entre huis clos en pleine mer et rencontre avec des femmes qui ont chacune géré l’après à leur manière, un roman qui retrace le destin de personnes liées à jamais.

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  • Mystère autour de Maiden Rock : trois gardiens ont disparu sans laisser aucune trace, avec la porte fermée de l’intérieur, dans ce phare perdu à quinze miles des côtes de Cornouailles. Des années plus tard, les veuves sont sollicitées par un écrivain qui souhaite en faire le sujet de son roman, tout en tentant d’élucider cette énigme.

    Peu à peu, on découvre les liens complexes qui unissent les couples, les secrets plus ou moins révélés, à petites touches, et le fin mot de l’histoire qui bien sûr sera révélé dans les dernières pages.

    Les personnages ont chacun leur heure de gloire jusque’à la résolution finale. Les personnages féminins sont bien étudiés et ménagent leurs effets, participant à la révélation progressive de la vérité.

    Certes l’affaire est étrange, mais les ficelles pour maintenir le suspense sont un peu trop visibles. Des propos incomplets, des points de suspension, l’impression pour le lecteur d’être le seul à ignorer les dessous de l’affaire. On finit par se lasser. En même temps, on comprend qu’il faut faire durer le suspense, certes, mais ça progresse quand même un peu trop lentement .

    Le roman a le mérite d’attirer l’attention sur ce métier si particulier mais aujourd’hui quasiment disparu avec l’automatisation des phares, et qui nécessitait un solide mental, au risque de sombrer dans la folie. Quant aux épouses, avec une vie rythmée sur les départs et les retours de la relève, on comprend la difficulté liée à ce mode de vie.


    Intéressant, malgré le suspens un peu trop construit, compliquant au delà du raisonnable le déroulé de l’intrigue.

    448 pages Stock 9 mars 2022

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  • En 1972, trois gardiens de phare disparaissent mystérieusement. La table est mise, le phare est fermé à clef de l’intérieur.
    1992, l’affaire n’est toujours pas résolue. Un écrivain souhaite rencontrer les veuves et revenir sur ce mystère. Il rencontre les trois veuves qui livrent leurs souvenirs, leur couple, leur solitude quand les hommes partaient. Elles racontent leur quotidien rythmé par les absences mais aussi les rancœurs entre femmes, leur tristesse après leur disparition.
    La voix des hommes disparus s’entremêlent à celles des femmes pour nous dévoiler leur vie et leur rythme sur le phare, les pensées qui vont vers leur femme.
    L’alternance des voix entre chacune des femmes et chacun des gardiens est très bien menée pour découvrir les couples mais aussi les interactions entre chacun, leurs pensées.
    J’ai beaucoup aimé l’ambiance et la place attribuée à la mer indomptable, inquiétante, dangereuse.
    Le ton de chacun, l'alternance des points de vue, les regrets et la présence inquiétante de la nature créent une parfaite atmosphère mystérieuse et très prenante.
    Cette atmosphère est parfaitement maîtrisée par les deux lecteurs qui donnent vie à plusieurs personnages en maintenant toute l’harmonie et la construction.
    Une très belle écoute qui ressemble à des confessions qui bouleversent, un thriller qui tient en haleine.

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