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Les cendres d'Angela

  • Comment peut-on tenir un lecteur sur le récit d'un enfance misérable ? je crois que pour cela, il faut s'appeler Franck McCourt. en effet, ce roman est une auto biographie de l'auteur qui a passé ses 20 premières années majoritairement en Irlande. L'Irlande a une histoire lourde et les irlandais ont payé un prix fort à cette histoire mouvementée. La misère a touché une grande partie de le population dont la famille de l'auteur.
    L'écriture de ce roman est extraordinaire car le récit qui pourrait être intenable, l'est en réalité, grâce à l'utilisation du "je" de la première personne, et c'est un enfant puis un adolescent qui nous raconte cette vie misérable. Tout y est le père alcoolique, la pression de l'Eglise catholique, les "aides sociales" et leurs humiliations, et bien sur l'humidité omniprésente et tueuse, les puces, une mortalité infantile très élevée.....un enfer.
    Mais quel roman !.....il est de ces romans portés par un écriture superbe, qu'on ne lâche pas .

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  • Magnifique roman plein de justesse et de sensibilité.
    Très émouvant et belle écriture.

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  • Il a suffi d’un tremblé de genoux.
    Ainsi est conçu Frank McCourt lors d’une soirée à Brooklyn en 1930.
    Il devient l’aîné d’une famille misérable avec un père, irlandais du Nord, peu responsable, qui dépense son salaire en alcool et ivre réveille au milieu de la nuit ses fils pour entonner des chants irlandais, et une mère, irlandaise du Sud, courageuse mais qui accepte non sans émotions son sort.
    Le froid et la faim assaillent, et Frank, dès son plus jeune âge doit faire preuve de débrouillardise et d’imagination pour survivre et s’en sortir tout d’abord dans les rues de Brooklyn pendant ses quatre premières années, puis les quinze années suivantes dans les rues de Limerick, en Irlande.

    Avec une plume romanesque, Frank McCourt décrit avec émotion et humour son enfance misérable. Il dresse un récit autobiographique qui sollicite nos cinq sens : On voit ce petit garçon en culotte courte, on a faim, la nausée ou on se délecte avec lui, on a froid, les habits nous grattent, on a envie d’un bon bain, on sent les rues nauséabondes et les odeurs de whisky …
    Une totale immersion dans Brooklyn puis dans une Irlande Catholique des années trente touchée par la ruine et la famine.
    La magie de l’écriture de Frank McCourt opère, on se laisse emporter par son histoire et on s’attache à tous ces personnages qu’il dépeint avec bienveillance, tendresse et générosité. On ressort ému de son enfance captivante.
    Un très beau roman qui semble être aussi un hommage à la mère de Frank McCourt.

    Un grand merci au Club de l’Explorateur d’Orange pour m’avoir donné l’opportunité de lire cette nouvelle édition !
    https://lamadeleinedelivres.blogspot.fr

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  • une réussite d'écriture et de traduction: une langue extraordinairement riche et gouailleuse, qui rend cette série de malheurs absolument horribles et affreuses pour tous ces enfants, cette famille,ces quartiers faméliques, plus proche et plus véritable. On ne peut pas y croire, tellement le destin y est injuste, et pourtant, à travers les yeux de cet enfant, c'est le fond même des choses et des humains qu'on aborde. J'ai beaucoup beaucoup aimé.

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