Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Je ne me sens pas très apte à faire une chronique, n’étant absolument pas fan de BD.
Mais depuis le temps que j'entends parler du chat du rabbin, ma curiosité était aiguisée et je voulais savoir de quoi ça parlait.
Et bien ça parle essentiellement de religion, avec beaucoup de sagesse, de philosophie et d'humour.
Les dessins eux me semblent inégaux.
D'abord, le chat n'est pas beau, avec son grand museau de chien.
Dommage ! Heureusement qu'il est sympathique.
Certain portraits sont magnifiques, d'autres approximatifs.
Le tout est bien coloré.
Donc oui, c'est intéressant, amusant, mais mon ressenti est en demi-teintes.
On se jette avec délice et impatience dans la suite des aventures du Chat du Rabbin mais une halte s’impose pour lire la préface signée Fellag, comédien, écrivain et humoriste né en Kabylie : « Par son analyse des situations alambiquées, par sa révolte contre les intolérances, sa remise en question de l’absurdité de certains dogmes qui sont de véritables étouffe-monothéistes, ce chat nous apprend à regarder la vie avec humour et philosophie. »
Le Rabbin a reçu du courrier qu’il glisse dans sa poche. « Zlabya, ma maîtresse, est curieuse de connaître le contenu de ces lettres et moi aussi, car les chats sont encore plus curieux que les filles. » Nous suivons donc le Chat qui colle à son maître. Celui-ci s’assoit à la terrasse du café L’Univers tenu par la famille Carbodel mais le serveur lui fait savoir que l’établissement ne sert ni les arabes, ni les juifs…
Les réflexions du Chat sont toujours aussi savoureuses quand il se moque des traditions religieuses stupides qui veulent régler la vie privée des croyants. Nous apprenons que le Rabbin doit faire une dictée s’il veut être agréé par le Consistoire Israélite de France et c’est le Chat qui se charge de le préparer. Au passage, nous découvrons l’arganier, le fameux arbre à chèvres…
Entre temps, est arrivé une sorte de Tartarin, un super héros du désert, un cousin du rabbin : le Malka des Lions. Quand il s’assoit à la terrasse du café Carbodel avec son fusil et son lion près de lui, le serveur ne dit rien !
C’est le moment de partir dans le désert sur la tombe de Messaoud Sfar, beau-père du grand-père du rabbin. En chemin, nous rencontrons Cheikh Mohammed Sfar et son âne qui se rend au même endroit. Quand ils prient, c’est comique : « Tous les deux, l’un tourné vers Jérusalem, l’autre vers La Mecque. »
Enfin, nous apprenons que Zlabya va se marier et le chat n’est pas content du tout !
À suivre...
très juste, drole et bien observé avec une grande acuité...
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