Une comédie écrite façon Marc Levy. Le monde des libraires y est heureusement présent et apporte un plus.
Ayant oublié mes livres lors d’un mini-séjour chez des amis, j’ai pu lire ce livre que je n’aurais pas lu sans ces circonstances. Le titre du livre a éveillé ma curiosité. Ce fut un moment léger écrit par un des auteurs les plus vendus en France. culture ne s’en est pas enrichie pour autant, mais je comprends les lecteurs et lectrices qui le suivent.
Le roman parle des relations humaines, des travers de la vie, le tout emballé dans une histoire prenante. Le thème étant basé sur un libraire passionné par son métier, métier que j’envie puisque j’aimerais moi-aussi nager au milieu d’une tonne de livres neufs. Je pourrais me ruiner dans ces lieux de vente bien plus que dans n’importe quel autre commerce.
En quelques mots, Mitch, le personnage principale est arrêté et emprisonné pour avoir vendu des livres interdits : en cause la transgression de la loi HB 1467. A sa sortie de prison il ne pense qu’à une chose retrouver sa librairie. Oui mais voilà, le destin en a décidé autrement. La bataille va être rude mais joliment adoucie grâce à Anna. Elle est serveuse dans une brasserie et rayonne même à son travail et la cuisine. Elle représente tout ce qu’il aime chez la femme, et cela tombe bien puisque sa vie professionnelle bat de l’aile.
Mitch va passer par différents états d’esprit comme celui de la soif de vengeance, de confusion mais aussi par un extrêmement beau sentiment amoureux. Il passe par des hauts et des bas, un jour il croit avoir retrouvé sa librairie afin de reprendre tranquillement sa vie d’avant, le lendemain, plouf, des clients le ramène vers sa galère. La passion des livres que son père lui a transmis sont ancrés en lui et on ne le voit pas faire autre chose que d’être libraire. Tout le long du roman on le voit se battre pour essayer d’en sortir une fois pour toute.
Les personnages que l’on croise tout le long du roman sont sympathiquement présentés et mettent l’histoire en lumière.
Une chose est certaine, Marc Levy a su choisir un cadre agréable pour traiter de la stupidité de certaines lois injustes et idiotes. Il y parle de tout ce qui dérange et qu’on met sous le tapis pour y déroger. Je dois concéder que censure et population qui laisse faire, y sont traités avec doigtée. Il dépeint très bien ces gens qui laissent faire voire même crient aux loups eux aussi.
C’est dommage, si ce roman était plus cadré il aurait pu être un bon plaidoyer pour les livres et les pensées divergentes concernant les lois autour des livres.
Version audio
Comme bien des addicts aux livres, je n'ai pu résister ni à la couverture, ni au titre "La librairie des livres interdits". Je ne suis pas une grande fan de Marc Levy mais je me suis régalée à l'écoute de cette dystopie qui se situe dans un futur très proche. Mitch y est libraire et la vente de certains titres peut vite le mener en prison. Il s'en désole et imagine des moyens de détourner la loi. A sa libération, après 5 années d'emprisonnement, une forte envie de vengeance le titille. C'est alors qu'il rencontre Anna, juste revenue d'un long séjour à l'étranger. La jeune femme cache de drôles de secrets et la vengeance, elle sait ce que c'est.
Le ton de ce roman est léger, mais il ne faut pas s'y fier, le propos est grave. Marc Levy fait passer un message sous la forme d'une comédie. La morale est un peu bafouée, au plus grand plaisir du lecteur qui a vite fait de séparer les justes des mauvais. Les restrictions des libertés individuelles, la censure, l'injustice, les violences faites aux femmes et autres bassesses excusent bien une petite vengeance.
J'ai apprécié la lecture faite par Sylvain Agaësse. Pour permettre à l'auditeur de mieux suivre, sa voix change d'intonation pour les différents personnages et son ton, en général, s'adapte bien au récit. Il le rend encore plus addictif.
Si le thème des livres interdits n'est pas nouveau, il résonne, aujourd'hui, de manière plus inquiétante. D'ailleurs, il faut prendre connaissance, à la fin du roman, de la liste des livres interdits dans certaines parties du monde. Etonnant ! De cette liste, j'en ai évidemment lu quelques-uns et je me demande vraiment ce qu'ils ont de subversif.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2025/02/23/la-librairie-des-livres-interdits-de-marc-levy/
Amis lecteurs, imaginez-vous que le gouvernement interdit à votre libraire ou à votre bibliothécaire de vous proposer plusieurs centaines d'ouvrages, dont des classiques, au motif que ceux-ci sont devenus interdits à la suite de la promulgation d'une loi. Votre première réaction serait de me répondre "Non, ce n'est pas possible...". Et pourtant, même si cet ouvrage a un côté dystopique, dans certains pays ou états, cette censure existe bien...
Au travers du personnage de Mitch, un libraire condamné à 5 ans de prison pour avoir vendu des livres interdits, Marc Lévy aborde ici le thème de la censure. J'ai trouvé le sujet très intéressant et la manière dont la résistance dans une société où la liberté est muselée est abordée de manière originale. Néanmoins, je n'ai pas réussi à apprécier pleinement cette histoire. Même si le rythme s'explique car il permet de montrer l'évolution des relations entre les personnages, je l'ai trouvé beaucoup trop lent. Je n'ai pas réussi à m'attacher non plus à ces derniers.
Côté écoute, c'est la première fois que je découvre un ouvrage où des bruitages sont intégrés à l'histoire. Ça m'a permis de me rendre compte que je ne suis pas trop fan de la chose. Je trouve que la voix du lecteur se suffit à elle-même et que je préfère laisser libre cours à mon imagination concernant l'environnement d'un lieu. J'ai été contente de retrouver la voix de Sylvain Agaësse pour découvrir ce roman, car je pense que sans son jeu de lecteur, j'aurai abandonné cet ouvrage.
Je tiens à remercier Lizzie et Netgalley France pour m'avoir permis de découvrir ce roman sous ce format, texte qui nous rappelle que certaines de nos libertés peuvent nous sembler acquises, mais qu'un mauvais choix politique peut tout remettre en cause...
LIVRE AUDIO
Dans La librairie des livres interdits, Marc Levy raconte l'histoire de Mitch, un libraire arrêté pour avoir vendu des livres interdits.
Après cinq ans de prison, il rêve de rouvrir sa librairie, mais sa rencontre avec Anna, une chef talentueuse, et le procureur qui l’a condamné bouleversent ses plans.
Entre vengeance et espoir, Mitch doit faire face à son passé pour construire un avenir meilleur.
Ce roman explore des thèmes forts comme la liberté d'expression, le pouvoir des livres et la résilience.
L'auteur alterne moments de tension et d'espoir, ajoutant une touche de romantisme à travers la relation entre Mitch et Anna.
J’ai été agréablement surprise par cette histoire captivante et touchante.
Je l’ai écoutée en livre audio, et ce format convient parfaitement au texte.
La voix de Sylvain Agaësse, que j’adore et qui est l’une de mes préférées, sublime vraiment le récit.
Ce roman met magnifiquement en avant la puissance des livres et leur capacité à transformer des vies.
J'ai adoré cette histoire, qui m'a réconciliée avec Marc Levy, dont les précédentes œuvres ne m'avaient pas séduite.
Une très belle découverte !
La librairie des livres interdits, aborde la loi HB1467, une censure aux Etats-Unis.
Une lecture agréable avec des personnages attachants, la romance est très présente, alors que j'aurai aimé une critique plus profonde de cette censure. Au final on survole plus le sujet de fond. Cependant l'intrigue est prenante, le dénouement est prévisible, Mitch, libraire courageux.
Loi, Vengeance, Pouvoir des livres, Romantisme, Politique.
"Cette nuit-là, allongé sur son lit, les mains derrière la nuque, Mitch fixa le plafond de sa chambre sans trouver le sommeil.
Comment s'endormir quand, dans la même journée, on a connu une irrésistible idée de vengeance et le désir fou d'aimer ?"
"Je suis devenu libraire pour partager ce que je ressens quand quand j’entre dans un livre. Se frotter à des idées nouvelles, traverser des époques, découvrir des civilisations, comprendre des mentalités qui nous sont étrangères, c’est il marqua une pause, trouvant la gabardine d’Anna magnifique perpétuer la magie de l’enfance."
Malgré un succès qui ne faiblit pas depuis un demi-siècle, je n’ai lu de Marc Levy que son premier roman. Étant donné que je profite souvent de mes lectures audio pour sortir de mes habitudes, ce nouvel opus fut l’opportunité de retenter l’expérience.
Cette « librairie des livres interdits » est d’abord une histoire d’amour et une histoire de vengeance qui se télescopent. Les deux personnages principaux portent en eux un ressentiment, un désir de rendre les coups qui leur contamine l’esprit. Leur amour réciproque est alors vicié par leurs secrets et ils vont devoir faire preuve de résilience pour enfin profiter de leur bonheur.
Mais sous ses airs d’enquête légère et drôle, cette aventure nous parle aussi d’une réalité effrayante. En effet, la loi HB1647, utilisée comme censure littéraire dans le livre, est déjà en place dans certains états américains. Une liste non négligeable de livres est interdite dans les écoles, sous prétexte de protéger les enfants de mauvaises pensées. Ce processus n’est en fait qu’une abolition de la liberté de penser, d’agir par soi-même, en enfermant les gens dans des préceptes moraux et réactionnaires. Cette mise en lumière des dérives de l’Amérique moderne dépasse bien sûr les frontières océaniques. Le plus américain des écrivains français nous met en garde sur les conséquences d’un monde qui devient de plus en plus sécuritaire et autoritaire.
Ce roman est une comédie lanceuse d’alerte aussi agréable que nécessaire. La lecture de Sylvain Agaësse rend parfaitement justice au ton de l’aventure. Marc Levy aborde un thème avec beaucoup de délicatesse mais ne nous rassure pas sur l’avenir de nos sociétés. Comme un acte de résistance, vous devez lire ce livre ! Ainsi, vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas prévenus !
https://leslivresdek79.com/2025/01/16/989-marc-levy-la-librairie-des-livres-oublies/
Pour une fois, j’avoue que j’étais attirée par ce livre de Marc LEVY de par son contexte : une société qui censure des ouvrages littéraires (dont certains cités que j’ai énormément appréciés) ; cela allait forcément me plaire, d’autant plus que malheureusement cela existe déjà dans certains états des USA.
Je remercie donc vivement #NetGalleyFrance pour cette découverte de #Lalibrairiedeslivresinterdits .
Mon souci c’est que j’ai trouvé cette histoire assez fade, bien qu’elle soit enjouée et dynamique ; je ne peux pas dire le contraire.
Peut-être n’ai-je pas réussi à m’attacher aux personnages principal et secondaires.
Ce fut donc une lecture audio plaisante mais sans plus, bien que son narrateur Sylvain AGAESSE soit très agréable à l’écoute.
Le titre prometteur du dernier roman de Marc Levy « la librairie des livres interdits » m’a tout de suite attirée, de même que la quatrième de couverture : « tous les héros ne portent pas de cape, certains ont des livres ». Je me suis aussitôt plongée dedans.
L’histoire, comme le titre l’indique, parle d’un libraire, Mitch, qui se fait arrêté et écope de 5 ans de prison pour le commerce illicite de livres interdits par un gouvernement totalitaire qui a fait passer la loi de censure HB1467. Alors certes on pense immédiatement au merveilleux et novateur « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury dystopie écrite en 1953 (titre d’ailleurs évoqué dans ce roman comme livre subversif). Marc Levy reprend ce postulat, combattre et lutter contre une loi inacceptable, mixe avec un thème également au goût du jour : la cuisine et la volonté de monter son propre restaurant, rajoute une histoire d’amour, de l’amitié, des étudiants et des anciens professeurs, l’amour chez des seniors, des magistrats corrompus, des dénonciations injustes, des vengeances de tout bois, et bien sûr une enquête en fil rouge.
Le roman est bien écrit, mais lisse, pas de faute de syntaxe ni de grammaire, des mots, phrases et expressions justes, une écriture fluide. Néanmoins il manque de profondeur, de rondeur, j’aurais aimé un peu moins de style pour un peu plus de matière pour m’attacher aux personnages principaux Mitch, ou Anna, pour mieux les comprendre, les appréhender.
Un pitch qui séduit, mais au final une lecture rapide qui ne nous laisse rien de spécial.
A la fin, Marc Levy nous raconte la génèse de ce roman issu de cette fameuse loi HB1467 existante aux USA, et nous invite à découvrir la liste des livres interdits, et le pourquoi de leur censure. La réalité dépasse la fiction, comme souvent. Un sujet grave, traité ici de façon romancée. Cela a le mérite de dénoncer cet état de fait en vigueur de nos jours aux Etats-Unis. Dix ans après les attentats de Charlie Hebdo, ce roman résonne comme un écho.
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