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Journal de la construction d'un phare

  • Dans ce récit inachevé, Robert-Louis Stevenson relate de façon détaillée l’histoire de sa famille. S’appuyant sur des lettres, des documents et le témoignage de son père, il retrace ce qu’a été la vie de son grand-père, Robert Stevenson.
    Dans la famille Stevenson, les hommes étaient tous bâtisseurs de phares. Avant son père Thomas Stevenson et ses deux oncles, il y a eu Robert Stevenson, et c’est à cet aïeul que l’auteur rend hommage. En tant qu’ingénieur aux Phares du Nord, il voyageait beaucoup et écrivait des lettres.

    Si la première partie du récit est bien de la plume d e R.L Stevenson, celle consacrée à la construction du phare sur le rocher de Bell Rock est bien tirée des carnets du grand-père : Robert Stevenson.
    « J’offre ici au lecteur le véritable monument de Robert Stevenson dans une version un peu dépoussiérée, ainsi que le portrait de l’artiste allégé de quelques coups de pinceaux superflus. »
    C’est un témoignage impressionnant et surprenant, car les hommes embauchés pour bâtir la tour qui abriterait le phare devaient travailler dans des conditions extrêmes. Il leur fallait tenir compte des marées, des tempêtes et des difficultés à acheminer les matériaux sur ces îlots minuscules. Au vu des difficultés techniques, l’exploit d’ériger un phare su Bell Rock était une première dans l’histoire des bâtisseurs.
    « Dès 1794, mon grand-père avait été obnubilé à l’idée de construire u phare sur ce redoutable récif. Bâtir une tour sur un écueil à peine découvert à marée base, à près de neuf milles des côtes, s’annonçait d’emblée une entreprise fascinante. »
    Il fallait un certain courage pour affronter tempêtes et vagues de cinquante mètres afin de construire une tour dans des conditions très dures et au péril de sa vie. C’est ce qui rend ce témoignage prenant et l’héroïsme de ces hommes fascinant.

    Si l’écrivain voyageur Robert-Louis Stevenson est connu pour ses romans comme « l’île au trésor » et son récit « Voyage avec un âne dans les Cévennes », on connait moins ses débuts dans les pas de son père et son grand-père ingénieurs et bâtisseurs de phares. Après avoir abandonné ses études d’ingénieur, il préfèrera se consacrer à l’écriture.
    Ce récit, à la fois biographie et témoignage, n’est pas d’une lecture facile. Je l’ai lu en complément d’un roman graphique « Merry Men : Souvenirs d’une jeunesse écossaise » qui illustre la jeunesse de R.L. Stevenson et une de se nouvelles sur l’histoire d’un phare.

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