Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Je m'appelle Blue

  • Ce roman est surprenant et on ne comprend vraiment qu'une fois arrivé à la fin, ce qui est dommage car j'ai souvent eu l'envie d'arrêter ma lecture par ennui mais j'ai décidé de poursuivre car je voulais comprendre le pourquoi de cette écriture.
    la fin est surprenante et vaut vraiment qu'on s'accroche à la lecture car c'est vraiment là que tout prend sens.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Blue est une jeune adolescente, traumatisée par la mort tragique de son père.
    Au moment du récit qu'elle nous livre, 5 ans se sont passé où elle s'est mûrée dans le silence. Elle développe une haine contre l'homme responsable de la mort de son père et se réfugie dans un livre, Le magicien d'Oz, passionnément, à la folie, même.
    Ce roman est à la hauteur de la folie de Blue. Époustouflant !
    Je n'ai pas pu décrocher. Accro à cette jeune fille complètement barrée et passant par une multitude d'émotions et de sentiments décrits à la perfection.
    Je suis conquise.
    Un grand merci à mon chéri pour ce merveilleux cadeau surprise ;-)

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Le genre de livre qui une fois refermé, on se dit "pfiou... Purée, la claque!".

    L'histoire de Blue, qui à l'âge de 8 ans perd son père tué par un "mafieux" à qui il devait de l'argent. Depuis ce jour, elle est plongée dans un mutisme où la seule chose qui la tient émerveillée est le livre donné par son père peu de temps avant sa mort.

    Une livre rondement mené par une jeune fille de 18 ans, dont le talent promet... J'ai juste trouvé que la première partie était un peu longue, mais sinon, l'histoire, l'écriture et surtout la chute sont superbe

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Je m’appelle Blue est le premier roman de Solomonica de Winter, jeune auteur d’à peine 18 ans.
    “Excitant comme un thriller. Poétique comme une histoire d’amour” nous prédit le bandeau publicitaire autour du livre. Ajoutez les très bonnes chroniques des Explolecteurs lors des explorateurs de la rentrée littéraire avec Lecteurs.com, et vous comprendrez aisément que cette lecture devenait indispensable.

    3 parties, un peu plus de 50 chapitres et 224 pages plus loin, on frôle le coup de cœur ! Quel roman fascinant, quelle maitrise époustouflante et surtout quelle maturité. Je rejoins sans aucun souci la liste déjà longue et qui continuera à n’en pas douter à augmenter des lecteurs conquis par Solomonica de Winter.

    Je m’appelle Blue est l’histoire d’une jeune fille de 13 ans traumatisée par la mort tragique de son père lors d’un braquage. Heureuse avec Daisy et Ollie dans sa jeunesse, tout vire à la catastrophe : son père meurt, sa mère se drogue, Blue se retrouve délaissée. La vie de Blue se résume désormais à deux obsessions : tuer James pour « venger son père Ollie » et le livre que ce dernier lui a offert : le magicien d’Oz dont la lecture lui permet de survivre en s’évadant, échappant ainsi à la difficulté de sa vie réelle.

    "C’est comme ça, en lisant et relisant simplement mon roman, en m’imaginant dans le pays d’Oz que j’arrivais à la fin de la journée. Mon seul passe-temps, mon seul espoir, c’était la lecture. « Continue simplement à lire, je pensais, et tu finiras par te retrouver dans cet autre monde, Blue. La lecture aura tellement rempli ton cœur qu’il explosera et flottera dans les airs, au-delà de l’arc en ciel, jusqu’au pays d’Oz, et qu’il t’emportera avec lui. Si tu veux survivre à ta tristesse, lis »."

    Murée dans le silence depuis 5 ans, elle choisit de se confier au docteur par écrit et c’est ainsi qu’on apprend à connaitre Blue : ses pensées, ses rêves, ses fantasmes mais aussi ses pulsions, ses envies de meurtre, sa violence et ses démons. Tout va crescendo, et le jeu de Solomonica avec le lecteur est fascinant jusqu’à la chute finale.

    C’est merveilleusement bien écrit. L’auteur alterne entre les codes du polar : écriture réaliste, dynamique, parfois abrupte et sèche, vulgaire faisant ressortir violence et haine.

    "Ma folie était un bouclier de protection au-dessus de mon vrai moi, camouflant mon secret (je n’étais pas folle, c’était bien moi la coupable). C’est alors que j’ai été positivement sûre que je le tuerais. "

    Et les phrases belles, travaillées, poétiques pour bien montrer l’ambivalence de Blue.
    "Je suis une fille sans mots, mais mon esprit n’est pas lent. Mon esprit n’est ni terne ni creux. Regardez mes yeux et vous y trouverez un univers infini, une tempête, une machine qui ne s’arrête jamais. Je suis toujours en train de penser. Je me contredis souvent. Je suis folle, je suis saine, je suis meurtrière, je suis innocente. J’en suis bien consciente. Mais je n’y peux rien si mes pensées fluctuent avec mon état d’esprit. Comme les rides sur l’eau, en fonction de la force du vent. L’eau qui coule ne s’arrête jamais. "

    "J’ai plongé mes yeux dans ceux de Charlie, aux iris constellés de gouttelettes d’or, et j’ai eu l’impression de nager en eux. C’était horrible d’observer leur désespoir, comme si des poissons noirs tournaient frénétiquement derrière ses pupilles. Je savais que je ne pouvais rien faire pour les apaiser, parce que j’étais la cause de son désespoir. "

    C’est très agréable à lire et ça incite le lecteur à dévorer le roman.
    La violence, la haine, l’amour, la pauvreté, les traumatismes, la peur, la joie, la tristesse, … tous ces thèmes sont parfaitement traités par Solomonica de Winter, ce qui donne un côté très réaliste au roman.

    "L’amour est la chose la plus forte que nous ayons, la plus puissante, il peut détruire ou créer, faire ou défaire. On ne veut pas la haine, on ne veut pas la peur, mais on vit dans un monde où ces sentiments sont le produit de la destruction que l’amour peut engendrer, des cœurs qu’il peut briser. Chaque fois que tu ressentiras de la peur, je veux que tu te souviennes de ceci : ton amour peut détruire ta peur. Ne le laisse pas détruire ton courage."

    De même, le parallèle avec le monde imaginaire et enchanté du magicien d’Oz (encore plus marqué avec le titre original du livre Over the Rainbow) contrebalance la noirceur et la folie réelle de Blue. Ou quand fiction et réalité sont indissociables …

    Je ne regrette finalement qu’une chose : que le roman ne soit pas un peu plus long…

    Je m’appelle Blue est un excellent 1er roman totalement maitrisé, aussi fort que déroutant et dérangeant. Bref pour un coup d’essai, c’est une vraie et belle réussite !

    4,5/5
    http://alombredunoyer.com/2015/09/21/je-mappelle-blue-solomonica-de-winter/

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Le véritable prénom de Blue est Mélodie. C’est un prénom qui évoque le bienêtre et l’harmonie, tout ce qui n’existe plus dans sa vie. Blue raconte, par écrit car les mots ne sortent plus de sa bouche. Non pas qu’elle ait une quelconque maladie ou qu’elle soit muette, non, un jour elle a décidé de ne plus parler, certainement parce que les mots ne seraient plus à même d’exprimer ce qu’elle ressent depuis la mort de son père.
    Car Blue le dit à son médecin, elle vivait heureuse avec ses parents, Daisy et Ollie. Ils tenaient un restaurant, mais ils ont contracté des dettes auprès de James. Poursuivit avec acharnement par son créancier, Ollie a essayé de braquer une banque. A partir de là, la spirale dramatique de sa vie s’enclenche, son père meurt, sa mère se drogue, Blue arrête de parler et ne vit plus que pour deux obsessions : son livre « Le magicien d’Oz », offert par son père avant sa mort, et l’envie irrépressible d’éliminer James.
    Difficile de s’attacher à Blue, car elle est particulièrement névrosée et perturbée, mais difficile de ne pas s’y attacher, car elle est si malheureuse et si mal accompagnée. Quelle ambivalence qui entraine le lecteur dans le monde de Blue, ce monde qu’elle décrit à son médecin par écrit : sa relation fusionnelle avec son père disparu, son amour obsessionnel pour Dorothy et les personnages du magicien d’Oz, cette nouvelle famille qu’elle s’est construit, ses errances dans la ville, ses difficultés scolaires, ses rebellions, ses premiers émois de jeune fille amoureuse de Charlie, l’épicier passionné comme elle par le magicien d’Oz, ses obsession de vengeance, sa difficulté d’être et sa méchanceté parfois, ses désirs de cruauté.,
    Je m’appelle Blue est un livre court mais un livre prenant, étonnant, bluffant que l’on ne peut pas quitter. Ecrit alors que l’auteur n’avait que 16 ans. C’est un roman qui vous met parfois mal à l’aise, mais qui interroge. Solomonica de Winter a une belle maitrise de l’intrigue. Relation fusionnelle père-fille, obsession, vengeance, équilibre mental, cette bascule dans la vie de Blue que l’on perçoit dans sa vie entre réel et imaginaire, autant de thèmes qui happent le lecteur vers un final percutant qui ouvre à tant de questionnements.
    J’avoue, je préfère son titre original : « over the rainbow », j’y vois bien Blue essayer de passer « over the rainbow » pour rejoindre Dorothy et son monde imaginaire.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Blue a treize ans. Depuis la mort de son père adoré dans une fusillade, sa mère a plongé dans la cocaïne et elle-même ne survit que grâce à un livre, "Le magicien d'Oz", et à l'espoir de tuer l'homme qui a détruit sa vie : James.

    Une claque ! Voilà comment je traduirais l'impression première qui m'habite après avoir refermé ce livre. Il faut dire que le fait que l'auteure n'a que dix-huit ans n'est pas étranger à ce sentiment. Certes, le livre est très bon ; mais le fait que l'auteure soit aussi jeune est stupéfiant et transforme la réussite en prodige.
    L'histoire est racontée à la première personne du singulier, par Blue, cette jeune adolescente qui ne parle plus depuis la mort de son père. Un père qu'elle idolâtre, une mère droguée qu'elle exècre. Concernant ce personnage féminin, malgré les drames de sa vie, il ne m'a pas été simple de m'attacher à elle. Et je pense que cela tient au fait qu'il est très difficile de la cerner. Très vite, on comprend que la mort de son père l'a détruit psychologiquement. Et pour preuve : elle ne vit plus que pour tuer ce mystérieux James. Et pour survivre, elle ne se sépare plus du livre offert par son père, Le Magicien d'Oz. Un attachement très malsain puisque cette histoire fantastique devient son monde ; elle s'identifie complètement à Dorothy ; si bien que la réalité et la fiction sont intimement liés dans son imagination.
    Le style de Solomonica de Winter est génial puisqu'il tient le lecteur en haleine : j'ai eu du mal à cesser de tourner les pages, pour connaître la fin. Tuera ? Tuera pas ? A la manière d'un polar.
    Et puis, arrivée dans le roman de l'élément perturbateur : Charlie. Un jeune garçon sympathique, qui connaît et aime Le magicien d'Oz. Pour Blue c'est le coup de foudre, peut-être la rédemption. L'auteure livre de belles réflexions sur l'amour : "Je savais que l'amour était une mort douloureuse et lente, et j'étais mourante. L'amour est déroutant, c'est plus qu'un simple sentiment. Il est écrasant." ; "Je me suis rendu compte que c'était mieux de haïr que d'aimer." Le sens de la formule est présent dans chaque phrase.
    Et puis, arrive la fin. Le moment où je sais si le livre sera un coup de coeur ou non. Et ici, la fin est à la hauteur du livre, je ne l'avais pas vu venir, le suspense a donc été intact jusqu'au bout.

    Pari réussi pour cette jeune auteure néerlandaise aussi belle que talentueuse, fille de deux auteurs à succès dans leur pays. Elle nous écrit une histoire étonnante, un roman un thème psychologique très fort et déroutant. Cette histoire touchera à la fois les adultes et les adolescents, et j'espère que les libraires auront l'idée de le proposer dans les deux rayons !


    "Le rendez-vous de la page 100"
    #explolecteurs "Les explorateurs de la rentrée littéraire"

    Blue a treize ans, une mère accro à la coke et un père assassiné par l'homme à qui il devait de l'argent. Depuis, Blue ne parle plus et se réfugie dans un livre, "Le Magicien d'Oz", avec un seul objectif en tête : tuer James, celui qui a détruit leurs vies.
    Je suis bluffée par le style de cette auteure de dix-huit ans. Le récit est d'une rare profondeur et décrit parfaitement la psychologie d'une jeune fille privée de son papa, et livrée à elle-même à cause d'une mère démissionnaire.
    Je ne m'attendais à rien en lisant ce livre, le résumé ne m'attirait pas du tout. Et pourtant, grosse claque durant ces 100 premières pages.

    thumb_up J'aime comment Réagir (4)
  • Ce livre est un ovni. Purement et "simplement" !
    Mais comment peut-on écrire en étant doué d'une telle maturité dans les prémisses de la fleur de l'âge ?!

    Solomonica de Winter serait-elle un extra-terrestre ?
    Après un petit passage sur Wikipedia, elle est existe bel et bien.
    "Je m'appelle Blue" (j'aime particulièrement son titre original "Over the rainbow") est son premier roman.
    Elle a 18 ans. Mais elle a écrit son manuscrit à 16 !
    16 ans...
    Serait-elle donc un petit prodige ? A mes yeux c'est quelqu'un dont nous reparlerons, j'en suis certaine.

    Blue... Ou comment se retrouver dans la tête d'une adolescente de 13 ans silencieuse (suite à un choc émotionnel) qui écrit au médecin qui la suit une histoire des plus dingues à travers ses souvenirs.
    Mais quelle est donc leur part de réalité ? de fiction ?

    Compliqué d'en parler sans trop déflorer le sujet...

    Ce livre est une dissection de cerveau d'une minutie incroyable dont la violence (non gratuite) est à la (dé)mesure de l'ambivalence identitaire de Blue.
    Quelque chose ne la laisse jamais en paix. Tout comme nous, lecteurs.
    Et je vous promets que cela à de quoi retourner votre propre tête à la lecture !

    C'est un livre intense en terme d'émotions, tout à la fois oppressant et irrésistible, à l'atmosphère pesante, malsaine ou glauque parfois (typique pour moi de la littérature du Nord) qui ne peut que marquer celui ou celle qui se plongera dedans.

    J'ai de temps en temps dû faire des pauses.
    J'avais l'impression d'être le médecin et d'avoir Blue devant moi...

    Brrrrrrr

    C'est une plongée en abîme, toujours sur le fil du rasoir.
    Mais c'est aussi (et sans doute avant tout) l'histoire d'un amour incommensurable d'une fille pour son père.

    At the end, welcome back to reality!
    The real one? Really? ;)

    "Le rendez-vous de la page 100"
    #explolecteurs "Les explorateurs de la rentrée littéraire"

    Waouh ! ai-je envie de dire à cette fameuse page 100.
    « Je m’appelle Blue » est un livre d’une grande intensité émotionnelle qui ne va pas me laisser indemne.
    A 13 ans, cette adolescente est une personne assez hors du commun et l’écriture de ce jeune écrivain de 18 dont c’est le premier roman publié (elle l’a rédigé en vrai à 16) est d’une maturité folle !
    Je fais court pardonnez-moi mais je retourne me plonger dedans…

    thumb_up J'aime comment Réagir (8)
  • Chronique Explolecteurs de la rentrée

    Je m’appelle Blue est un roman original et puissant sur une adolescente de 13 ans, traumatisée par la mort de son père et qui ne dit plus un mot depuis 5 ans. Celui-ci est décédé lors d’un braquage et lui a donné un livre auquel elle tient plus que tout : le magicien d’Oz.
    Le style de l’auteur est à la fois réaliste et très poétique, on alterne les pensées de Blue, ses démons intérieurs, ses sensations. Mais aussi ses fantasmes, ses pulsions meurtrières, son dégoût pour l’école, le monde qui l’entoure et sa mère toxicomane. Elle souhaiterait faire partie du monde d’Oz et vivre au-delà de l’arc en ciel, rester éternellement dans son livre et devenir Dorothy, ne plus rien ressentir. Par moment, elle voit le monde comme s’il était magique comme dans le livre, pour elle c’est un refuge, son lien avec son père adoré Ollie.
    La réflexion sur la violence, les traumatismes, la montée en puissance de sa haine et la perte peu à peu de contrôle sur elle-même sont très détaillés et intéressants. L’histoire évoque aussi la pauvreté, la difficulté de vivre dans les grandes villes américaines, l’importance de la petite délinquance avec le personnage de James, usurier qui a ruiné son père.
    L’histoire devient peu à peu policière, on reconstitue comme dans un puzzle par étape, la vie et les choix du personnage principal dans un récit écrit qu’elle a fait pour un psychiatre.
    On éprouve de l’empathie et de la tendresse pour cette petite fille paumée dont le bien le plus précieux est un livre. Le pouvoir de la lecture, de nous faire nous évader, échapper au réel est extrêmement bien décrit. Le style est très agréable à suivre.
    Il présente le mode de fonctionnement particulier de l’esprit de Blue, ses flashs qui passent de l’amour qu’elle ressent pour un jeune homme Charlie, qui travaille en face de l’ancien restau de son père, à des pensées noires, morbides. Ses accès de violence et son incapacité à gérer ses émotions lors des crises sont impressionnantes. La noirceur qui rôde autour du personnage est de plus en plus dense et on tombe avec elle au cœur de cet ouragan d’émotions contradictoires. Une vraie réussite avec ses perceptions multiples de Blue et cette vision singulière du monde.
    On a l’impression parfois d’être dans un conte de fée moderne avec une inversion des rôles. L’héroïne n’est pas une gentille princesse mais un démon psychopathe, une personne mauvaise comme elle se décrit face à sa mère Daisy qui semble être la méchante reine. Le méchant est sans foi ni loi James et le prince charmant Charlie l’est-il vraiment ?
    J’ai aimé ce jeu sur les mots, la mise en abîme sur la littérature et le pouvoir de l’imaginaire. Cette confusion entre pensée et action, réel et fiction, rage et amour sont une réussite et donne envie de poursuivre l’aventure et d’aller au bout des obsessions de Blue. On s’interroge alors comment l’esprit essaye de se protéger du chagrin ? Jusqu’où est-elle prête à aller pour se sentir à nouveau vivante ? Cette tension qui nait dans la deuxième partie du récit renforce l’intérêt de la lecture.
    Une écriture donc riche qu’on suit avec plaisir jusqu’au bout pour comprendre comment le personnage en est arrivée là. Une tension qui monte crescendo, une descente aux enfers jusqu’au final et la dernière partie magistrale avec une chute efficace.
    Un roman bien maitrisé de bout en bout avec une anti héroïne complexe, une vrai pépite à découvrir, entrez dans le monde intérieur de Blue et écoutez son histoire, vous ne verrez plus jamais le magicien d’Oz comme avant et suivez là pas à pas au-delà de l’arc en ciel.

    Le rendez-vous de la page 100
    #ExploLecteurs , explorateurs de la rentrée littéraire.

    Je m’appelle blue, roman étrange où on suit la voix intérieure de la narratrice après un choc, on se retrouve à l’intérieur de sa tête, on alterne les moments présents et passés pour reconstituer son histoire. Un début percutant qui donne envie de connaitre davantage l’histoire de la narratrice et son mystérieux livre qui semble être son seul lien avec l’extérieur. Comment en est-elle arrivée là ? Pourquoi se réfugie-t-elle dans ce livre, que symbolise-t-il pour elle ? En tous cas une première partie d’ouvrage qui tient ses promesses et donne envie de tourner les pages pour continuer à évoluer avec la mystérieuse Blue et la comprendre.

    thumb_up J'aime comment Réagir (2)