Si vous me connaissez, vous savez que j’adore Liv Strömquist. Après avoir lu I’m every woman, La rose la plus rouge s’épanouit et Les sentiments du prince Charles, il était normal que je lise son dernier essai graphique, Dans le palais des miroirs. Cette fois l’auteure s’attaque aux diktats de la beauté et leur histoire. Elle parle de notre rapport à l’image, aux apparences, à la beauté, la séduction, le désir, le mariage, le poids, l’âge, l’estime de soi et l’amour. Bref, cette injonction à la beauté à une époque où l’on communique essentiellement par l’image et je vous le donne en mille, cette injonction et cette tyrannie à être désirable concerne en grande majorité les femmes !
Liv Strömquist aborde la beauté du point de vue historique et philosophique, celle qui nous rend bonne à marier ou bonne à baiser selon l’époque et la société, la beauté célébrée, idéalisée et appropriée par le capitalisme, celle qu’on envie derrière nos écrans d’un désir mimétique. Pour cela, elle nous livre des anecdotes sur Kylie Jenner, des mythes bibliques, l’impératrice Sissi, Marylin Monroe ou encore la belle-mère de Blanche-Neige, le tout avec un humour tranchant, beaucoup d’ironie et surtout de manière très documenté (tout comme ses autres livres) en faisant appel à des philosophes, des historiens et des sociologues.
Il va sans dire que Dans le palais des miroirs est évidemment une lecture engagée qui ouvre des portes de réflexion autant pour les femmes que pour les hommes.
https://animallecteur.wordpress.com/2022/02/25/dans-le-palais-des-miroirs-liv-stromquist/
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