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Si vous consultez ce forum depuis notre galaxie, l'info n'aura pas manqué de vous parvenir : il y a 50 ans tout juste, Neil Armstrong posait le pied sur la Lune. Un exploit colossal, que l'on célèbre aujourd'hui avec une passion teintée de nostalgie.
De leur côté, les écrivains n'ont pas attendu Apollo 11 pour nous faire rêver à des voyages lunaires ou interplanétaires, et continuent à imaginer d'innombrables récits de ce genre.
Mais pour vous, s'il ne fallait en retenir qu'un, quel serait-il ? Quel est lelivre qui vous vient à l'esprit lorsque vous contemplez la voûte étoilée ?
Ce 20 juillet 1969, cinquante ans bientôt, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins ne se doutaient pas qu'ils embarquaient dans leur aventure un garçon solitaire, pauvre et rêveur qui les suivait passionnément depuis la petite ville d'Andalousie assoupie où il était né treize ans plus tôt. Antonio Munoz Molina nous fait revivre l'événement à travers ses yeux d'enfant, dans la chaleur de l'été andalous.
Le récit alterne entre ce qui se passe dans la fusée, dans le module de commandement, dans le module lunaire, dans la tête des astronautes : « Tu attends avec impatience et avec crainte une explosion qui aura quelque chose d'un cataclysme quand le compte à rebours arrivera au zéro… »
…et ce qui se passe à Magina (Ubeda) dans la tête de l'auteur : « Enfermé dans ma chambre par un après-midi de juillet, j'écoute les voix qui m'appellent, les pas pesants qui montent à ma recherche par l'escalier de la maison… » Il est aussi solitaire et isolé que l'astronaute qui attend la mise à feu des moteurs.
On connait la qualité de l'écrivain (personnellement c'est mon troisième roman) qui fait encore merveille ici. Il nous fait partager l'angoisse des héros, bien présente aussi soigneusement dissimulée soit-elle. Il nous rappelle qu'Apollo XI était une mission à très haut risque, ce qu'en raison du succès nous avions oublié, et n'omet pas de prêter à Aldrin un regard de jalousie envers son collègue qui a été « le premier ». Pourquoi lui et pas moi ?...la suite sur la fiche du roman.
"Colomb de la lune" de René Barjavel! Que j'ai lu il y a très très très longtemps! J'avais adoré "une rose au paradis" et "la nuit des temps" du même auteur!
Objectif lune et On a marché sur la lune d'Hergé, deux Bandes Dessinées parues bien avant l'exploit de Neil Armstrong (respectivement 1953 et 1954). De là à penser que la Nasa a puisé dans les BD , il n'y a qu'un petit pas pour l'amateur de BD que je suis et un grand pas pour l'imaginaire littéraire...
Objectif lune et On a marché sur la lune d'Hergé, deux Bandes Dessinées parues bien avant l'exploit de Neil Armstrong (respectivement 1953 et 1954). De là à penser que la Nasa a puisé dans les BD , il n'y a qu'un petit pas pour l'amateur de BD que je suis et un grand pas pour l'imaginaire littéraire...
Dans "La lune seule le sait", un très beau roman d'uchronie de Johan Héliot, Louise Michel est envoyée en déportation, non pas au bagne mais... sur la lune !
La lune, le rêve tout éveillé de l'homme et sujet de mythes et légendes innombrables. En ce qui me concerne, hormis les très nombreux livres d'Astronomie, je pense aux deux aventures de Tintin "Objectif Lune" et "On a marché sur la Lune".
Le premier livre que j'ai lu qui parlait de la lune était, pendant mon enfance, "De la terre à la lune" de Jules Verne. A l'époque, j'adorais cet auteur et j'ai dû lire quasiment tous ses romans qui me faisaient rêver.
Messages : 739
Le 17/07/2019 à 16h38
De leur côté, les écrivains n'ont pas attendu Apollo 11 pour nous faire rêver à des voyages lunaires ou interplanétaires, et continuent à imaginer d'innombrables récits de ce genre.
Mais pour vous, s'il ne fallait en retenir qu'un, quel serait-il ? Quel est le livre qui vous vient à l'esprit lorsque vous contemplez la voûte étoilée ?
Messages : 158
Le 18/07/2019 à 09h14
pour les plus jeunes, il y a des livres intitulés " contes de la lune" aux éditions Poussière de lune, un joli nom pour rêver...
Messages : 8
Le 18/07/2019 à 09h47
Ce 20 juillet 1969, cinquante ans bientôt, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins ne se doutaient pas qu'ils embarquaient dans leur aventure un garçon solitaire, pauvre et rêveur qui les suivait passionnément depuis la petite ville d'Andalousie assoupie où il était né treize ans plus tôt. Antonio Munoz Molina nous fait revivre l'événement à travers ses yeux d'enfant, dans la chaleur de l'été andalous.
Le récit alterne entre ce qui se passe dans la fusée, dans le module de commandement, dans le module lunaire, dans la tête des astronautes : « Tu attends avec impatience et avec crainte une explosion qui aura quelque chose d'un cataclysme quand le compte à rebours arrivera au zéro… »
…et ce qui se passe à Magina (Ubeda) dans la tête de l'auteur : « Enfermé dans ma chambre par un après-midi de juillet, j'écoute les voix qui m'appellent, les pas pesants qui montent à ma recherche par l'escalier de la maison… » Il est aussi solitaire et isolé que l'astronaute qui attend la mise à feu des moteurs.
On connait la qualité de l'écrivain (personnellement c'est mon troisième roman) qui fait encore merveille ici. Il nous fait partager l'angoisse des héros, bien présente aussi soigneusement dissimulée soit-elle. Il nous rappelle qu'Apollo XI était une mission à très haut risque, ce qu'en raison du succès nous avions oublié, et n'omet pas de prêter à Aldrin un regard de jalousie envers son collègue qui a été « le premier ». Pourquoi lui et pas moi ?...la suite sur la fiche du roman.
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